Je vous remercie pour vos messages et pour vos pensées. Sachez que cela me touche énormément. Et au vu de mon absence je pensais tombée simplement dans l’oubli mais certaines n’oublient pas et me relisent alors pour toutes celles qui s’inquiètent, se soucient et parmi elles et d’autres encore qui s’impatientent de me lire à nouveau et bien je vous devais en quelque sorte des nouvelles et pas seulement quelques lignes.
Je ne vous promets pas des nouvelles organisées, raisonnées. Juste un récit de ce que j’ai pu vivre et ressentir depuis environ 2 ans.
Je pourrais commencer ainsi, vous expliquer qu’écrire est nécessaire pour mon équilibre et j’ai écris mais il n’y avait que du noir : de la colère, de l’incompréhension et de la haine : rien qui ne pouvait être rendu un tant soit peu public. Rien qui ne valait la peine d’être lu par quelqu’un d’autre. J’ai écrit pour me défouler et pour vider tout ce qu’il y avait à l’intérieur comme pour écoper une barque qui se remplissait d’eau, j’ai écrit pour ne pas sombrer. Pour tenter de me libérer parce qu’il faut que l’esprit soit libérer de pensées parasites. Et je pensais vraiment que je pourrais pour quelques heures les enfouir dans un endroit et mon concentrer à nouveau dans un univers que j’adore ou que j’adorais (je suis en plein dilemme là dessus) mais plusieurs éléments dont certains événements ont simplement tout envahis sans que je ne puisse lutter. Ca m’a terrassée sans que je ne puisse m’en remettre totalement.
Les événements se sont enchainés dans ma vie ou devrais-je dire ils se sont abattus sur moi comme un ras de marée qui a tout dévasté. On pourrait croire que nous sommes le principal acteur de notre vie, et bien je peux affirmer que dans mon cas, je me sentais comme une victime de ma propre vie et je suis loin d’en être remise. Je ne sais pas si je m’en remettrais un jour.
Et à présent je peux en parler, écrire et analyser. Prendre un peu de recul, pas sur la totalité mais en partie au moins. Reprendre si je le peux un peu de ce contrôle illusoire.
Avant tout allait bien. Mon ami et moi avions projeté de déménager dans le Sud, car actuellement nous nous trouvons en région parisienne. Et nous cherchions un bien immobilier spécifique et assez rare et le temps passait et nous ne trouvions pas, ce qui nous rendait impatients et frustrés. Et nous avions beau réfléchir, raboter nos exigences mais non : investir autant d’argent méritait d’être intransigeants alors nous avons décidé de chercher jusqu’à trouver la perle rare en maintenant la totalité de nos critères.
Et puis un jour mon père a eu mal dans le dos. Il avait voulu s’occuper de l’évier qui fuyait en resserrant quelque chose et il s’était mis sur le sol car c’était bas et puis il a eu cette douleur. Bien entendu nous l’avons envoyé chez le médecin et puis et puis.. la douleur qui ne pars pas. Et les radios.
Et le diagnostic qui tombe sur notre vie. Du jour au lendemain tout s’est écroulé avec un seul mot : cancer. J’ai regardé les radios durant des heures, j’ai lu et relu les termes médicaux cherchant leur signification. Je voulais tout comprendre pour expliquer encore et encore à mon père ce qui se passait. Parce qu’il ne comprenait pas. Il ne savait pas et parfois il oubliait des choses.
Et moi j’y croyais. On allait le soigner. Il serait suivi par les meilleurs et j’ai trouvé de très bons docteurs. Et je les remercierais jamais assez pour tout ce qu’ils ont fait.
Et j’y croyais. Les traitements avaient stoppés l’évolution de la maladie. Encore 2 ans peut-être 3. Et on est retourné se promener en forêt et la vie reprenait doucement et puis les effets secondaires.
Et le froid. Il avait froid. Tout le temps froid. On lui acheté une nouvelle couette, des chaussettes chauffantes et même les thés bouillants ne suffisaient pas à le réchauffer. Il a eu terriblement froid tant de temps et puis la douleur qui s’est amplifiée. Et les anémies, les transfusions sanguines…
Et mon père qui me regarde et qui me demande : c’est grave hein ma fille ? Et moi qui le regarde et qui répond : oui papa c’est grave, c’est un cancer. Et on parle et je repars chez moi avec un je ne sais quoi qui ne me laisse pas tranquille parce que j’ai vu dans ses yeux que ca n’irait pas.
Et le drame. Je n’habite pas loin de mes chez mes parents et mon frère non plus.
Ma mère m’appelle affolée.
Mon père a fait une tentative de suicide. Il a pris le plus gros couteau de la cuisine et se l’est enfoncé dans le ventre. Je suis arrivée un peu avant les pompiers et mon frère. Il y avait du sang partout et je ne comprenais pas trop d’où il avait coulé. Je ne comprenais plus rien à part que mon père souffrait.
Et on a l’a suivi à l’hôpital on l’on apprend qu’ils ne voient rien sur les radios à cause du sang, qu’ils ne savaient pas ce qu’ils allaient trouvés en l’opérant.
Ne reverrais-je jamais mon père vivant ? A cause de ce foutu cancer.
La nuit passe, le matin passe et enfin on apprend qu’ils l’ont sauvé, que les coups n’étaient pas si profonds que ça. C’est un énorme soulagement. Ils le gardent très longtemps à l’hôpital et mon père qui s’étonne qu’on soit là, qu’on ne le laisse pas tomber à cause de ce qu’il fait.
Laisser tomber ? Moi laisser tomber ? Il devrait pourtant me connaitre. Je ne sais pas ce que ca signifie laisser tomber. Il ne voulait plus rien. Il souffrait trop et ma mère et mon frère trop abasourdis pour dire quoi que ce soit et moi qui parlait encore et encore, qui lui répétait qu’on avait besoin de lui et il déniait de la tête répétant des non en lithanie. Et je lui demandais en un dernier recours si lui il m’aurait laissé tombé et enfin une réaction. Il s’est redressé pour me lancer un jamais alors alors je me battrais quitte à ce que ça me coute tout. Et mon frère qui pleurait…
Et pendant un temps ca a été mieux. Il est resté plusieurs mois dans une maison de repos. Et puis le retour à la maison. Noel. Et le froid. Et le manque d’appétit et la fatigue.
Et moi je passe tous les jours. Et lui qui ne veut même plus se lever pour manger et moi qui supplie, qui le tire jusqu’à la cuisine qui le force, qui l’oblige. Plus il mangera, plus il aura des forces pour lutter mais il ne veut plus et moi je ne peux pas abandonner. Je ne peux pas. Je ne veux pas. La lutte c’est tout ce qui me reste à ce moment là. Et jour après jour j’y vais, et il mange un peu et quelle victoire à chaque bouchée ! Ca m’obsédait qu’il mange. Plus il mangerait et plus il vivrait.
Les jours passent péniblement et les rendez-vous chez les médecins s’enchainent et puis un soir, je ne sais pas pourquoi j’ai comme un mauvais pressentiment. Je me lève et mon ami qui me dit vas-y comme si lui aussi le sentait: je me rue chez mes parents. J’arrive, je tourne la clé dans la serrure et je vois mon père à une heure du matin tout habillé prêt à sortir. Il se stoppe net en me voyant et je crie des mamans et j’appelle les secours encore une fois. Et il se met à crier de le laisser mourir. Mais je ne peux pas. Et mon frère arrive aussi et on l’emmène à l’hôpital encore. Il voulait se jeter dans la Seine cette fois. Il avait laissé un mot avec un pardonnez moi. Come si je pouvais lui en vouloir. Le pire dans tout ça était que je le comprenais terriblement bien. Et je ne dormais plus depuis cette nuit là.
Je ne sais pas comment j’ai fait pour tenir tout ces mois. Parce que ça a duré des mois.
Mais son état s’est dégradé trop vite. Plus aucun médicament ne le soulageait. J’envoyais tous les jours des messages à ses médecins qui lui ont trouvé un lit. Et encore l’hôpital et un jour on arrive, ils ont d’u l’attacher parce qu’l était trop agité. Ca m’a brisé le cœur.
Mais il mangeait. Il mangeait alors j’étais soulagée. Là bas il vivrait. Je prenais des jours de congés pour le voir des après midi entières mais il souffrait terriblement. Il ne voulait pas déranger mon père alors il n’appuyait jamais sur le bouton. J’appuyais pour lui. L’hôpital se situait à l’autre bout de la région. Et on se relayais avec mon frère et ma mère pour qu’il voit quelqu’un tous les jours.
Et il est rentré une fois de plus à la maison. Une infirmière passait chaque jour pour son traitement et un jour elle l’a trouvé trop faible. Alors on appelle encore les médecins qui l’hospitalisent à nouveau. Et les analyses qui sont mauvaises.
Direction Gustave Roussy. Gustave Roussy. Gustave Roussy. Je n’oublierais jamais ce nom qui pour moi est le synonyme d’enfer.
On se relaie. On va le voir et puis il refuse un traitement. Je suis au travail quand ma mère m’appelle pour me l’annoncer. Il ne veut pas le traitement. Je monte à la médecine du travail et je m’effondre. Ce jour là je pars plus tôt. Je dis à ma mère on y va demain matin : il faut le convaincre. Il faut le convaincre à tout prix, à n’importe quel prix de se battre et de vivre. Je ne pouvais toujours pas laisser tomber. Je ne sais pas ce que c’est. Abandonner c’était juste comme le laisser partir et j’en étais incapable.
Et dans la nuit l’hôpital qui appelle pour nous voir en urgence. On y va avec ma mère tôt le matin. Elle conduit on est si ailleurs, si fatiguées et perturbées. Elle fonce dans une voiture. Je la vois foncer dan cette voiture et je hurle.
Accident. Choc.
Je suis choquée. Je suis à bout. Je pleure, je crie et on me sors de la voiture, on me place sur le coté de la route et j’appelle mon ami affolée. Mes mots ne veulent plu rien dire. Je saigne. On m’essuie un peu. Mon cœur saigne. La voiture est foutue.
Quelqu’un explique tout à mon ami. Apparemment je plus choquée qu’autre chose. Ma mère n’a rien apparemment. Mon frère arrive mais moi je ne tiens même plus debout. Ils m’emmènent. Ils m’auscultent. On m’arrête le reste de la semaine mais un choc de plus. Il n’y a dans ce cas rien de prévu. Il faut savoir que nous n’avons ni permis, ni voiture. Mon ami me dit de prendre un taxi mais j’ai même pas envie. Je rentre avec un bus et un train. Parce que le temps qu’il vienne ce serait trop long. Ma mère et mon frère sont à l’hôpital avec mon père et c’est mieux ainsi. Je me sens terriblement mal. Je pleure tout le long du trajet où mon ami me maintient en vie jusqu’à ce que j’arrive. Et là je m’effondre.
Et mon père est inconscient sous respirateur. Inconscient. Je ne comprends pas trop. J’irais le voir quand je serais un peu remise, juste dans 2 jours. Il sera réveillé et je pourrais le convaincre de prendre son traitement. Je suis épuisée.
On lui rend visite deux jours plus tard. On se dirige vers sa chambre et quelqu’un nous arrête. On nous fait attendre très très longtemps. Si longtemps. Je ne comprends rien à ce qui se passe, on nous aurait prévenues s’il était arrivé quelque chose, non ? On vous prévient forcément ?
On nous reçoit et la nouvelle tombe : mon père n’est plus là. On nous appelé pourtant. Quand et où ? Je ne comprenais plus rien. Ils avaient laissé un message sur le portable de ma mère mais ma mère son portable elle s’en sert à peine alors non, on ne savait pas. Il est mort comme ça. On nous dit qu’il n’a pas souffert et bla bla bla. Je sors, je peux plus les entendre. J’appelle mon frère et je m’écroule.
Je ne peux plus rien faire. C’est fini.
Et le sac avec ses affaires, un sac avec un gros : DCD. J’ai frappé ce sac plusieurs fois avant de le trainer en pleurs. Et mon frère arrive.
On va voir mon père et il avait l’air si paisible. Au moins il ne souffre plus mais une partie de moi est morte avec lui.
Et il y a l’enterrement. C’est assourdissant. Et tant de gens ui viennent malgré tout. Parce que mon père il ne parlait pas beaucoup et il sortait encore moins. Et cette journée ets longue. Je veux juste que ce se termine. Etre seule. M’enfermer à tout jamais. Le monde fait trop mal.
Et les collègues qui sont là, que dire des collègues, vraiment merci à eux.
On est début juin. Mon père aurait du avoir 78 ans. Le 1er.
Et on part dans les Pyrénées Orientales et ca me guérit un peu. Ca faisait si longtemps que je n’avais pas été à la mer. Manque de moyens ou manque de temps aussi. Les années d’avant on les passait dans de la famille en Bretagne. Et ca me fait du bien et je sais qu’il faut vraiment qu’on parte. Changer de vie. Changer d’air. Tout effacer pour recommencer.
Mais rien ne trouve grâce à nos yeux et pourtant je suis motivée. Et on rentre dans la grisaille parisienne avec les souvenirs, avec tout ce passé qui m’écrase. Et mon ami tombe malade.
Il tousse beaucoup et il commence à délirer et je ne sais pas ce qui se passe. J’appelle le secours. Encore la spirale infernale. J’ai l’impression que le mauvais sort s’acharne. Il ne dort plus
Il le garde une nuit. Il lui dont donné des médicaments mais malgré ça. Il ne dort pas. Toujours pas et les jours passent. J’ai peur que son cœur lâche. On lui prescrit des médicaments mais ca ne va pas alors on décide de partir en Bretagne. Et le médecin qui refuse de m’arrêter mais entre l’amour de ma vie t mon travail je réfléchis pas. Je pars.
J’ai juste peur que son coeur lâche. Il est si épuisé, si essoufflé. Combien de temps peut-on vivre sans dormir ? Ca fait déjà 5 jours et 5 nuits ? Mais au moins il mange.
On arrive et je ne suis plus seule. Et le lendemain on va voir le médecin du village qui lui prescrit d’autres médicaments et miracle et soulagement. Il dort enfin. Et moi aussi.
Ma supérieure pose jour après jour les congés qui me restent mais quand j’en aurais plus ? J’ai l’impression que si je repars le fragile équilibre retrouvé éclatera et puis comment perdre un autre être cher ? Comment l’abandonner ? Je ne pouvais parce que s’il arrivait n’importe quoi je savais que je n’y survivrais pas.
J’arrive en larmes quelques jours après chez ce même médecin. Il me met sous anxiolytiques et m’arrête 3 semaines. Il en faut 2 pour que mon ami guérisse totalement et la dernière et bien c’est moi qui guérissais et sur les derniers jours comme enfin un espoir une annonce d’un bien immobilier qui remplissait tous nos critères.
Comme un miracle pour nous faire tenir. On rentre. On programme. Mon ami part pour 3 semaine le temps de tout visiter, arranger et négocier.
Ca prend du temps et du retard. Il y a des travaux avec edf et il faut attendre les plans du géomètre et c’est tellement long que le compromis n’est signé qu’en décembre. Pour signer il faut attendre la fin des travaux edf et on a des nouvelles qu’en février et le temps de s’organiser le confinement nous tombe dessus.
Le confinement. J’en comprends la raison mais… oui je juge et je critique. Parce qu’ils ont failli. L’état a failli. Il ne nous a pas protégé comme il aurait du. Et l’hôpital qui réclamait depuis des mois des moyens supplémentaires et eux comme s’ils tombaient des nus : ah oui effectivement l’hôpital est bien utile.
L’hôpital sauve des vies bande d’imbéciles. Il ne devrait pas pleurer pour avoir les moyens nécessaires pour nous sauver.
Et les masques. Ceux qui ont été détruits ? Et cette réaction trop lente. Et tous ces mensonges et ces manipulations. Et toujours de notre faute ? Si vous vous comportez mal, on ne déconfinera pas. Si vous vous comportez mal vous le peuple français on vous reconfinera.
Vous, vous, vous.. comme si eux et nous n’étions pas de simples être humains dans la même galère. Et bien il faut croire que non. Il y a eux et puis il y a nous.
Et nous sommes en guerre ? En guerre ? Quelle guerre ? Quelle victoire pourrons-nous fêter ? Nous ne sommes pas en guerre mais victimes de votre négligence et de votre incompétence. Ceux qui se battent sont les malades et les soignants et je suis tellement avec eux.
Certains ne voient plus leur famille pour nous soigner de peur de les contaminer. On leur doit tout. Nous ne devons jamais oublier tout ce qu’ils ont sacrifié. Certains sont morts mais ceux qui restent n’oublieront jamais et nous, nous non plus ne devons jamais oublier.
Et moi je suis sur ce qu’ils appellent la deuxième ligne. L’assurance maladie a continué pour soutenir tout ceux qui en avaient besoin et je me suis rendu tous les jours au bureau parce qu’abandonner et bien je ne sais pas faire.
Et après tout ça ? Je ne me fais aucune illusion. Ils ont commencé à détruire les retraites et les collègues de la cnav ne savent pas ce qu’ils vont devenir et leur prochaine cibles : soyez en sur ce sera l’assurance maladie qui a maintenant un joli trou de plus de 40 milliards mais pouvions nous réellement ne pas payer les hôpitaux et les professionnels de santé , les IJ de tous ceux qui devaient garder leurs enfants ?
Les hôpitaux sont à vous tous L’assurance maladie appartient à vous tous. La santé est un droit. Et ce droit est en grave danger.
Depuis un an et demi ma vie n’est qu’un enchainement de stress, de douleurs et de stupéfaction. Depuis un an et demi ma vie ne ressemble à rien à part ces 3 semaines de pause dans le 66. Je n’aspire qu’à tout recommencer là bas.
Mais partir prendra du temps.
Et guérir est-ce seulement possible ?
Je vais à présent m’étendre sur Attraction. J’ai commencé à écrire cette histoire il y a très longtemps. Il y a 12 ans en fait. 12 ans. Et je me rends bien compte que j’ai dévié de l’idée d’origine. J’en ai perdu certaines je crois à cause de ça. J’ai bien conscience d’avoir basculé dans le surnaturel. Il faut dire que j’aime le surnaturel et la science fiction et je ne pense pas pouvoir la retirer d’Attraction. Mais si l’esprit d’Attraction change tellement de ce que je désirais qu’il soit, serait-ce toujours Attraction ? Ne devrais-je pas juste accepter de laisser cette histoire et en créer une autre ?
Je sais que j’en ai perdu beaucoup mais aussi beaucoup d’entre vous ont eu leur vie changée. 12 ans c’est très long. Et j’ai aussi l’impression.. ils n’ont que 16 ans et n’est-ce pas trop pour des gamins de 16 ans ? Si je me pose 5 minutes, j’ai l’impression que ca n’a plus de sens. Et je ne veux pas non plus me répéter. Parce qu’honnêtement il ne peut pas arriver une tonne d’événements non plus. Donc je me pose énormément de question, je ne sais plus si ça du sens de continuer Attraction en fait sachant que les derniers chapitres ne sont plus vraiment Attraction.
Et j’ai besoin encore de temps. Que ma vie se calme.
Et que ce confinement se termine pour de bon. En attendant je lis Le Monde ; Azimov et la biographie de Nietzsche. Je me prends à rêver qu’en 2022 la gauche se réunira et se souciera enfin des gens. Je me mets à rêver que les gens comprennent que le capitalisme ne le sauvera pas.
Nous n’avons pas besoin du capitalisme. Nous avons jute besoin que tous marchions ensemble dans la même direction pour un monde meilleur. Ce n’est pas une question de classe sociale, de culture, de quotient intellectuel ou je ne sais quoi d’autre : parce que ça c’est ce qu’on ne répète inlassablement pour nous diviser mais la vérité est que nous avons tous les mêmes besoins. Nous voulons tous vivre heureux et en bonne santé. Nous voulons tous être libres et en sécurité.
Moi je rêve d’un monde ou nous serions tous frères et sœurs. Je rêve d’un monde ou si tu es triste, tous les autres êtres humains seront ta famille et seront prêts à te tendre la main. Je rêve d’un monde ou tout le monde peut compter sur tout le monde. Et nous serions ainsi libre et en sécurité.
Je rêve me direz-vous mais sans espoir que nous reste-t-il ?