QUE MON COEUR LACHE CHAPITRE 02
Lily et Andréas étaient tombés dans la même classe. Pas Bill.
Lily arborait des looks plus extravagants les uns que les autres. Tour à tour Goth Lolita, Emo Girl ou grunge.
Elle était menue et trop mignonne avec ses cheveux blonds bouclés, son grain de beauté juste au dessus de sa lèvre supérieure. Toujours une étoile ou une lune dessinée quelque part: tantôt sur sa joue, tantôt près de son œil.
Parfois, elle était méconaissable: avec un look tecknonik.
Les jumeaux et Andréas lui avait envoyé vannes sur vannes. C'était à mourir de rire de la voir avec sa crête, son jean trop serré et ses converses.
Elle était sensible et douée d'empathie. C'était une fille super gentille à qui on s'attachait très vite.
Son inquiétude était palpable et grandissait sans qu'elle n' y puisse rien.
Jakob. Ce nom là. Lui donnait envie de tout sacager.
Mais elle ne pouvait pas.
Andréas plus ou moins attentif au cours d'histoire-géo jeta un œil sur le dessin que griffonait Lily: Un Jakob complètement mutilé.
Andréas:" Hé ?"
Lily cessa de faire glisser son critérium sur la pauvre feuille qui menaçait de se trouer.
Lily:" J'ai peur que Jakob lui fasse du mal."
Andréas:" Moi aussi."
Il n'y avait rien d'autre à dire. Andréas tenta de se concentrer sur le cours tandis que Lily continua de massacrer sa feuille.
Jakob était un ado de 16 ans qui possédait une staure imposante: 85 kilos tout en muscle et 1m80 du haut desquels il imposait sa loi.
L'archétype de la brute sanguninaire. Le genre de personne qu'on voulait éviter à tout prix. Le genre de personne qui a le corps couvert de blessures de guerre.
Le genre de personne qui n'a appris qu'à frapper, casser et détruire.
Le proviseur aussi s'écrasait devant lui. De peur de se faire casser la gueule. Voire pire.
A 16 ans il régnait sur son lycée et sur son quartier.
Avec sa bande qui le craignait par cause de réprésailles plus que sanglantes.
Et comme toute bonne racaille qui se respecte il prônait l'homophobie.
Tom absent, Bill était le jouet idéal. Bill qui ne cachait pas ses préférences sexuelles était le symbole à abattre.
Jakob frappa Bill. Très fort. Derrière la nuque. Si fort qu'il faillit s'éclater le nez contre sa table.
Ce qui fit bien rire tout les accolytes de Jakob. Et quelques autres.
La gorge de Bill se noua mais il serra les dents pour ne pas pleurer. Pas devant lui.
Un minute après ça, se sentant pris au piège et ayant peur de passer ces deux heures avec Jakob qui le haïssait, il commença à ramasser ses affaires éparpaillées sur la table.
Une main excerca une forte pression sur son épaule.
Une voix plus dure que le béton:" Tu restes là."
Les muscles de Bill se raidirent, ses intestins se comprimaient dans son ventre. Il se sentait vraiment pas bien. Il ne voulait pas rester là.
PDV Bill
" Putain... qu'est ce qu'il va me faire ce taré? Si je me casse il m'attendra à la sortie. Et si c'est pas aujourd'hui, il finira bien par me tomber dessus de toutes façons! Tom... j'ai tellement peur."
Alors il remit bien docilement ses affaires en place en essayant de pas trop trembler.
Et le prof arriva enfin.
Jakob:" Maintenant que ton frère n'est plus là, je vais bien m'occuper de toi et de ton petit cul."
Ces derniers mots le tétanisèrent.
PDV Bill
" Quoi? Il va pas me... Non! Tout mais pas ça! Calme toi... c'est juste des mots. Il va pas te violer, il déteste les gays alors il va pas en devenir un... respire Bill. Calme..."
Mais l'androgyne avait peur. Très peur. Et ce mot n'était rien comparé à ce qu'il le rongeait de l'intérieur.
Il n'osait pas sortir un mot.
Il n'émit aucune plainte même quand la main de Jakob s'aventura sur le haut de sa cuisse.
Puis sur son entrejambe.
Bill n'osa rien. Pas un regard. Pas un reproche. Il fixait sa feuille. Il ne suivait plus le cours. Il n'avait rien noté.
Sauver un minimum les apparences et faire comme si tout allait bien. Si ils se faisaient griller, Jakob serait furieux.
Et ça il ne le fallait pas. Non surtout pas.
PDV Bill
" J'en ai marre. Merde! Comme si je souffrais pas assez! Enlève ta main gros porc! Tu me dégoûtes! Arrête! Je t'en prie enlève ta main! Je t'en supplie, arrête de me toucher."
Bill hurlait en silence.
La sonnerie stridente le fit sursauter.
Lily arborait des looks plus extravagants les uns que les autres. Tour à tour Goth Lolita, Emo Girl ou grunge.
Elle était menue et trop mignonne avec ses cheveux blonds bouclés, son grain de beauté juste au dessus de sa lèvre supérieure. Toujours une étoile ou une lune dessinée quelque part: tantôt sur sa joue, tantôt près de son œil.
Parfois, elle était méconaissable: avec un look tecknonik.
Les jumeaux et Andréas lui avait envoyé vannes sur vannes. C'était à mourir de rire de la voir avec sa crête, son jean trop serré et ses converses.
Elle était sensible et douée d'empathie. C'était une fille super gentille à qui on s'attachait très vite.
Son inquiétude était palpable et grandissait sans qu'elle n' y puisse rien.
Jakob. Ce nom là. Lui donnait envie de tout sacager.
Mais elle ne pouvait pas.
Andréas plus ou moins attentif au cours d'histoire-géo jeta un œil sur le dessin que griffonait Lily: Un Jakob complètement mutilé.
Andréas:" Hé ?"
Lily cessa de faire glisser son critérium sur la pauvre feuille qui menaçait de se trouer.
Lily:" J'ai peur que Jakob lui fasse du mal."
Andréas:" Moi aussi."
Il n'y avait rien d'autre à dire. Andréas tenta de se concentrer sur le cours tandis que Lily continua de massacrer sa feuille.
Jakob était un ado de 16 ans qui possédait une staure imposante: 85 kilos tout en muscle et 1m80 du haut desquels il imposait sa loi.
L'archétype de la brute sanguninaire. Le genre de personne qu'on voulait éviter à tout prix. Le genre de personne qui a le corps couvert de blessures de guerre.
Le genre de personne qui n'a appris qu'à frapper, casser et détruire.
Le proviseur aussi s'écrasait devant lui. De peur de se faire casser la gueule. Voire pire.
A 16 ans il régnait sur son lycée et sur son quartier.
Avec sa bande qui le craignait par cause de réprésailles plus que sanglantes.
Et comme toute bonne racaille qui se respecte il prônait l'homophobie.
Tom absent, Bill était le jouet idéal. Bill qui ne cachait pas ses préférences sexuelles était le symbole à abattre.
Jakob frappa Bill. Très fort. Derrière la nuque. Si fort qu'il faillit s'éclater le nez contre sa table.
Ce qui fit bien rire tout les accolytes de Jakob. Et quelques autres.
La gorge de Bill se noua mais il serra les dents pour ne pas pleurer. Pas devant lui.
Un minute après ça, se sentant pris au piège et ayant peur de passer ces deux heures avec Jakob qui le haïssait, il commença à ramasser ses affaires éparpaillées sur la table.
Une main excerca une forte pression sur son épaule.
Une voix plus dure que le béton:" Tu restes là."
Les muscles de Bill se raidirent, ses intestins se comprimaient dans son ventre. Il se sentait vraiment pas bien. Il ne voulait pas rester là.
PDV Bill
" Putain... qu'est ce qu'il va me faire ce taré? Si je me casse il m'attendra à la sortie. Et si c'est pas aujourd'hui, il finira bien par me tomber dessus de toutes façons! Tom... j'ai tellement peur."
Alors il remit bien docilement ses affaires en place en essayant de pas trop trembler.
Et le prof arriva enfin.
Jakob:" Maintenant que ton frère n'est plus là, je vais bien m'occuper de toi et de ton petit cul."
Ces derniers mots le tétanisèrent.
PDV Bill
" Quoi? Il va pas me... Non! Tout mais pas ça! Calme toi... c'est juste des mots. Il va pas te violer, il déteste les gays alors il va pas en devenir un... respire Bill. Calme..."
Mais l'androgyne avait peur. Très peur. Et ce mot n'était rien comparé à ce qu'il le rongeait de l'intérieur.
Il n'osait pas sortir un mot.
Il n'émit aucune plainte même quand la main de Jakob s'aventura sur le haut de sa cuisse.
Puis sur son entrejambe.
Bill n'osa rien. Pas un regard. Pas un reproche. Il fixait sa feuille. Il ne suivait plus le cours. Il n'avait rien noté.
Sauver un minimum les apparences et faire comme si tout allait bien. Si ils se faisaient griller, Jakob serait furieux.
Et ça il ne le fallait pas. Non surtout pas.
PDV Bill
" J'en ai marre. Merde! Comme si je souffrais pas assez! Enlève ta main gros porc! Tu me dégoûtes! Arrête! Je t'en prie enlève ta main! Je t'en supplie, arrête de me toucher."
Bill hurlait en silence.
La sonnerie stridente le fit sursauter.
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