QUE MON COEUR LACHE CHAPITRE 13

Un silence plus lourd que le plomb régnait dans la grosse berline noire des Kaulitz. Biens ûr que Simone était émue aux larmes que son fils son revenue parmi eux. Un miracle. Quelque chose avec un gout de providence.
Cet espoir auquel vous ne voulez pas croire, faire comme si tout était fini. Mais au fond ça vous consumme. Jorg et Simone avaient tellement eu peur. Avaient voulu protéger le seul fils qui leur restait.
Voulaient juste continuer à essayer de vivre.
Sans savoir vraiment comment faire.

Et Bill qui réservait son sourire radieux et ses regards plein d'amour à Tom. Eux n'avait que la froideur. Que la haine et l'amertume.
Ils comprenaient. Sauf que.
Tom leur lançait excatement les mêmes regards.

Une discussion s'imposait. Surement qu'elle serait houleuse. Surement qu'il y aurait un peu de casse. Les parents savaient qu'ils devraient lâcher du lest. Pour se faire pardonner. Leur ignorance.

Leur maison. Identique à tant d'autres. Pourtant si différente avec ces rosiers qui entouraient l'alllée. Ses galets qui constituaient le petit chemin jusqu'à la porte d'un bois assez clair. Une porte plus que basique.
Et leur jardin où ils avaient leur arbre. Planté à leur naissance. Un mimosa. Qui rebroussait ses feuilles dès qu'on le caressait.

Tom encore assez faible avait du mal à rester debout. La clinique leur avait prêté un fauteuil roulant. Que Bill déplia. Il aida Tom à s'y installer et l'emmena à l'intérieur. Et Tom qui détestait être handicapé.

Tom en plantant ses yeux déterminés dans ceux de son jumeau:" Je crois que je peux monter seul."

Ils étaient devant l'escalier qu'ils devaient gravir pour atteindre leuir chambre. Qui avait trop manqué à l'un. Qui avait paru trop désertique à l'autre.

Bill qui lui souri tendrement:" Tom... je te laisserais pas risquer ta vie inutilement. Pas une seconde fois."
Tom touché: "Bill..., te sauver était loin d'être inutile et si c'était à refaire, j'hésiterais pas une seconde."

Et les yeux de l'androgyne qui se mouillèrent. Et les parents qui firent leur entrée à ce moment.
Bill essuya vite fait les traces de sa faiblesse pour remettre son masque de colère.

Ils étaient tous un peu nerveux mais il fallait briser la glace. Vivre dans une ambiance aussi électrique finirait par les séparer vraiment. Autant crever l'abscès.

PDV Bill
" Qu'est ce qui veulent encore. Ils nous ont pas fait assez de mal comme ça! "

PDV Tom
" Si ils croient qu'on va leur pardonner, ils se mettent le doigts dans l'œil! Personne n'a le droit de nous séparer même pas eux."

Ils étaient tous dans le salon. Les jumeaux près de l'escalier et les parents pas loin de la cusine américaine à une distance de sécurité respectable.

Jorg prit la parole:" Ecoutez. On ne savait plus quoi faire."
Simone:" Mes chéris... Tom je suis si heureuse que tu sois de nouveau avec nous.. mais Bill dépérissait et.. je voulais pas perdre mes deux fils."

Elle pleurait à chaudes larmes:" Je voulais essayer d'en sauver un!"

Jorg la prit dans ses bras pour la calmer. Ce qui réussit. Un peu.
Bien sûr que de voir leur maman dans cet état les touchait. Ils n'étaient pas aussi insensibles que ça. Mais tellement de choses avaient été de travers. Ils auraient du le protéger. Mais n'avaient rien vu.
Ou avait tout fait pour rester aveugle.

Tom éclata:" Vous avez rien compris! Vous ne pouvez pas n'en sauver qu'un. Vous n'aviez pas le droit d'empêcher Bill de venir me voir! Vous n'aviez pas le droit de nous séparer!"

Et les pleurs de Simone qui s'intensifièrent.

Jorg haussa un peu la voix:" On a compris notre erreur. On est désolé. On a pris des dispositions pour ta conva lescence."
Bill qui malgré tout était plus calme posa une main sur l'épaule de Tom pour ne pas qu'il implose et d'une voix calme et froide:" Quelles dispositions?"

Jorg regarda sa femme qui lui siginfia son accord par sun signe de tête. Ils avient été loin d'imaginer que Bill et Tom... à des lieux de comprendre ce lien. Indestructible. Qu'ils avaient en un sens pourtant essayer de détruire. Pour se protéger eux-mêmes.

Jorg s'expliqua:" Nous avons décidé que Bill resterait avec toi à la maison pour s'occuper de toi. On vous a inscrit au CNED. Bien sûr Tom fera comme il pourra. Vous terminerez l'année tout les deux à la mainson. A moins que vous décidiez de retourner au lycée de vous mêmes."

Les jumeaux restèrent interdits devant cette déclaration. A vrai dire ils n'en éspéraient pas tant. Ils essayaient vraiment de se racheter. Ils s'étaient trompés. Lourdement.
Et culpabilisaient.

Les jumeaux:" Merci."

Et leurs regards se firent moins durs et un sourire se dessina sur leur lèvres.

Simone d'une voix reniflante:" Vous devez mourir de faim. Tom tu as envie de quelque chose en particulier?"

Et son regard brillant croisa celui de Bill et ensemble ils s'exclamèrent:" Des friiittteeees!"