ATTRACTION CHAPITRE 212

 

Tom la rattrapa par réflexe, elle avait bondit si vite qu'ils faillirent en perdre l'équilibre, ses bras s'accrochèrent à son cou, son visage reposait sur son épaule et elle lui paraissait si fragile et légère, tellement plus que Bill dans ses bras. Les filles lui avaient toujours paru comme des êtres avec un besoin de protection accrue, enfin la plupart car Sacha ne rentrait pas dans cette catégorie, ni Lena, il pensait à tout ça lorsqu'il sentit de l'eau dans son cou.
 
Léa répétant en litanie incapable de se décrocher de son sauveur: "Merci, merci, merci ..."
 
Il resserra son étreinte, heureux qu'elle se porte bien, heureux de l'avoir sorti de ce cauchemar, comme lui elle était une survivante même si son ange avait du encaisser un maximum de chocs pour ne pas qu'ils l'atteignent elle. Ouais, il était heureux qu'elle soit à l'abri dans ses bras car il savait que Bill n'aurait jamais supporté que son amie ne survive pas.
 
Tom doucement comme par peur de l'effrayer après tout cet enfer: "Hey..c'est bon Léa, je suis heureux que tu ailles bien !"
Elle sortit sa tête de son cou et lui envoya un sourire si lumineux qui réchauffa son cœur empli de craintes: " Moi aussi, on a eu si peur que la police .."
 
Judith ne percuta pas immédiatement que son fils unique se tenait juste là, avec eux, croyant à une hallucination désespérée que son cerveau créait pour ne pas sombrer dans la folie puis pour s'en assurer elle se rapprocha des deux adolescents. Georg aussi sous le choc de la surprise avait mis un temps avant de bondir devant elle et de le taper gentiment dans le dos en riant.
Ses yeux de mère observaient et détaillaient. Épuisé comme il était, il ne devrait même plus tenir debout et peut-être pour la première fois de sa vie : elle bénit le ciel d'avoir un fils aussi fort et chanceux.
Ses yeux s'humidifiaient de plus en plus alors qu'Andy le remerciait à son tour, baissant totalement les armes, enterrant la hache de guerre et sa haine.
Parce qu'il réalisa que Tom prendrait bien mieux soin de Bill que lui, il ne pouvait plus le nier après ça, et ne pouvait plus être en colère après que Tom ai risqué sa vie pour ramener Bill et Léa.
Sans Tom, il aurait juste hurler de douleur jusqu'à la fin de ses jours.
Judith devina aisément que son fils était un peu perturbé par cet accueil chaleureux après ce qu'il avait enduré, après tout ce sang et ces flammes.
 
Andy ému: "Tom, je sais pas comment mais ouais merci de nous les avoir ramené, je te serais reconnaissant à vie pour ça!"
 
Tom rit avec lui et tomba dans les yeux de sa maman qui explosa en larmes avant de l'étouffer dans ses bras.
Il ferma les yeux, pleurant à son tour. Il n'avait pas le souvenir qu'elle ai exprimé autant son amour et sa peur de le perdre, elle lui faisait juste le plus merveilleux des cadeaux en ne le rejetant pas. Il commençait dangereusement à croire que tout pourrait vraiment s'arranger et qu'il aurait cette vie normale qui le faisait rêver depuis qu'il s'était noyé dans les yeux de Bill, depuis il croyait en un avenir meilleur.
Il eut droit à un sourire radieux de Simone et il déchiffra dans ses yeux une reconnaissance éternelle qui finit de le bouleverser totalement.
 
On le félicita comme un roi revenu d'une croisade périlleuse et oui il se sentait aimé comme un roi. Il leur confirma que Bill allait bien.
 
Tom un peu honteux d'être la cause de son absence: "Il ... Il a dit qu'il gagnerait du temps pour moi."
Gabriel hocha la tête et repensa au coup de fil du brun:" Sterm a des doutes, il faut te protéger."
 
Tom le fixa complètement incrédule, à part se planquer dans la cabane pourrie au fond du jardin, il ne voyait pas du tout à quoi faisait allusion Gabriel.
Le protéger ? Et comment ? Il était amoché de partout et il n'avait rien pour justifier ça, le flic n'aurait qu'à taper son nom dans ses archives et s'en serait fini de sa belle vie.
Il voyait mal comment se tirer de ce merdier! Il ne comprit pas le petit sourire rassurant de Gabriel et le regard décidé de Simone. Il tourna la tête dans tout les sens visant la porte et ...
 
Mais Georg comprit son trouble et enchaina:" Tu étais si dégouté que Bill ai disparu, tu es parti et moi je t'ai retrouvé dans ce piteux état : tu t'es battu avec un gars saoul. Et ... il, ta cuisse ? Il t'a planté? "
 
Tom cligna des yeux alors que sa maman souleva doucement son baggy et poussa un petit cri, elle était vraiment impressionnable.
 
Tom ne sachant pas si Georg était sérieux ou fou ignora son idée et:" Ne t'inquiète pas maman, ce n'est pas profond, ca me tire juste un peu, rien de grave."
 
Tom butait sur les mots, tournant ses yeux sur Georg, sur Alizée, sur Carole qui..
 
Le regard perdu du blond la toucha, elle hocha vigoureusement la tête et continua: "Oui et vous êtes venus dans mon bar, c'était fermé mais.."
Dio, le serveur ajouta d'un air décidé:" Mais je vous ai reconnu et je vous ai ouvert, je vous ai proposé à boire mais vous n'aviez envie de rien."
Gwen:" Georg et toi vous nous avez raconté, vous étiez en larmes."
 
Tom hallucinait totalement et ses yeux s'humidifièrent, ces gens dont certains qu'il connaissait à peine  feraient de fausses dépositions pour lui ? C'était juste inconcevable et même sa mère ne les empêchait pas ? Elle détestait tellement ça mais non, elle se contenta de le reprendre dans ses bras pour lui démontrer son soutien.
Il avait atterri dans une autre dimension, surement.
 
Georg se gratta un peu la tête et reprit:" Puis on est tous venu ici!"
 
Tom secoua un peu son visage, ça ne pouvait pas être aussi facile ?
 
Gabriel ajoutant: "Oui on a soigné vite fait tes blessures parce qu'on était trop inquiets pour Bill et Léa. Et toi aussi, tu ne voulais pas décrocher de la télé !"
 
Tom voulut juste souffler un merci mais l'émotion lui nouait les cordes vocales.
 
La maman de Léa suivant la conversation : "Je suis arrivée après et tu étais là si déconnecté et effondré. Et je n'étais pas dans un meilleur état."
 
Elle lança un regard sans équivoque à son mari mais ..
 
"Je ne peux pas cautionner ça !" Cracha-t-il détestant être pris au piège ainsi.
 
Tom se tendit. Ses yeux s'échouèrent dans ceux d'Alizée qui secoua la tête, hors de question qu'elle le laisse tomber! Mais il comprenait cet homme, il savait qu'en mentant à la police, il risquait gros, il ne lui en voulait pas pour ça même si les barreaux de la prison qui  s'érigeaient dans sa tête le dégoutaient.
 
Léa se dressa devant lui frappant sans force sa poitrine: "P'pa sans Tom, je serais morte, et ils.. Ces types dégueulasses voulaient me violer et Bill les a empêché et Tom... je t'en prie, s'il te plait.. Il est venu me chercher alors qu'on lui tirait dessus et m'a mise à l'abri et ... C'est cette ordure d'Arkady qui mérite d'aller en prison, pas Tom."
 
Elle pleurait à grosses larmes contre son torse en continuant de le supplier, et personne ne savait quoi faire, quoi dire.
L'évocation des balles et des armes avait figé le cœur de Judith.
 
Judith horrifiée: "On t'a vraiment tiré dessus?"
 
Tom hocha simplement la tête, lui en avait tué au moins une vingtaine alors il n'allait pas pleurer pour ça.
Il sentit sa mère se décoller de lui afin de fixer cet homme qui représentait à lui seul son avenir: un bonheur et une vie entière à passer avec Bill, soit une séparation horrible d'avec Bill.
 
Cédric désarçonné par les larmes de sa fille se fâcha: "Et quand cette crapule ressortira de prison, Tom ne sera plus là et je ne peux pas te protéger contre ces types!"
 
Tom acquiesça, évidemment que ce genre de raclure les aurait menacé de représailles, c'est en partie pour ça qu'il avait tenu à tous les exterminer.
 
Tom d'une voix blanche et résignée: "Je l'ai tué. Les leaders ont tous été tués. Je pouvais pas risquer que l'un d'eux ne revienne s'en prendre à moi, à Bill, à votre fille. Et si quelques années de prison est le prix à payer pour ça, je l'accepte."
 
L'épuisement s'abattit sur lui comme une vague insurmontable le vidant de ses dernières forces, il se laissa tenter par l'un des fauteuils. Il avait fait tout ça pour sauver Bill, le reste au fond n'était pas important.
Katsuchi sentant sa tristesse grimpa sur ses genoux et vint lécher sa main pour le soutenir. Alizée lui tendit un verre de jus de fruit qu'il avala de bon gré alors que toute l'assemblée Katsuchi y compris dévisageait Cédric de mauvaise façon.
Cédric caressa lentement les cheveux de sa fille qui l'implorait.
 
Léa d'une voix cassée: "Papa, la police serait arrivée trop tard, et je ..je serais morte et Bill aussi. C'est un héros et les héros ne vont pas en prison ! Je ... Je pourrais pas te pardonner ça !"
 
Elle était écœurée par le comportement de son paternel et s'en détacha brusquement, si déçue, si triste. Son père n'était pas là bas: Tom, si et Bill aussi.
 
Léa sifflant:" T'as aucune putain d'idée de l'enfer que c'était et il est venu m'en sortir!"
 
Ses yeux déchirés atteignirent le cœur de l'adulte qui détailla le dreadé, ses mains étaient si abimées, il boitait et sa cuisse saignait à nouveau, ça avait du être une sale guerre là bas. Mais le pire dans tout ça, ce qui terrifiait le plus cet homme était ces yeux un peu sombres: il y avait comme une promesse d'enfer tout au fond de ce noir.
Léa se réfugia dans les bras du blond qui l'y accueilli la calmant avec quelques caresses innocentes.
 
Tom pourtant effondré intérieurement: "Pleure pas, c'est pas grave ..Léa, je survivrais à ça d'accord ?"
Judith en colère et effrayée par cette hypothèse:" J'empêcherais ça, il est hors de question que tu te retrouves dans une de ces misérables cellules!"
 
Cédric n'arrivait pas à comprendre comment cet ado de 16 ans pouvait se montrer si fort ? Il consolait même sa fille et d'un coup il se sentit misérable.
 
Il secoua la tête, il ne pourrait jamais surmonter la haine de sa princesse:" Et si la police trouve des preuves là bas, si un de ces gars parle, il leur faut toujours un coupable !"
Tom plantant ses yeux dans les siens qui ne tinrent pas une seconde l'échange visuel: " Ils en ont un, Tchad, il est resté avec Bill quand je partais, et je ne pense pas que l'un d'eux parlera."
Léa accrochant ses petites mains au sweat de Tom implora: " Papa?"
 
Tom la serra un peu plus alors que son visage s'échoua sur son torse, être si proche du blond la rassurait d'une manière qu'elle n'avait jamais soupçonnée avant.
 
Judith expliquant à cet homme peureux:" Je suis avocate et si suffisamment de témoins attestent que Tom était avec nous, ils ne chercheront pas plus loin."
 
Cédric leva les bras au ciel devant tout ce monde qui se liguait contre lui, sa fille qui menaçait de le détester à vie et sa femme qui ne lui lançait que des regards assassins depuis le début de cette farce.
 
Il céda sous couvert d'une pseudo justice qui se dessinait dans les yeux effrayants de ce jeune homme qui pourtant cajolait son enfant: "Très bien, pour ma fille, parce que sans toi elle ne serait pas là. "
Léa bondit hurla de joie et serra son père dans ses bras: "Merci."
 
Il l'enlaça contre son cœur sans pouvoir s'empêcher d'ajouter: "Mais je ne suis pas d'accord avec ça, tu es trop dangereux pour être libre!"
Tom haussa les épaules et d'une voix inquiétante:" On ne touche aux gens que j'aime sinon je ne répond plus de rien."
 
Ces paroles du dreadé firent frissonner Cédric et à nouveau le silence envahit la pièce.
Ses yeux étaient redevenus un peu plus sombres et fixait le père de Léa qui déglutit.
 
Judith grondant: "Je déteste quand tu fais ça, arrête tout de suite, tu effraies tout le monde !"
 
Tom quitta partiellement cet état, il oscillait entre deux mondes, il ne le faisait pas exprès, c'était en lui. Ancré dans ses entrailles.
 
Tom sec: "Ca n'effraie pas Bill."
Georg:" Ouais mais pour nous c'est flippant!"
 
Léa se rapprocha de lui une nouvelle fois et embrassa sa joue pour lui montrer qu'elle comprenait. Qu'elle était de son côté.
 
Léa tentant une explication:"C'est ça qui m'a sauvé, qui a permis à Bill de me protéger!"
 
Personne ne comprit réellement le sens, certains ne le voulaient tout simplement pas, le seul effet de cette vérité fut de laisser tout le monde béat.
 
...
 
Bill émergea de son demi-sommeil, plus de trois quart d'heure qu'il se retournait dans son lit de fortune inconfortable et le lieutenant s'impatientait dehors. Il avait renvoyé pas mal de ses hommes au commissariat pour gérer les prisonniers et récupérer les dépositions.
Quand il pénétra une fois de plus dans le véhicule, Bill su à son regard fatigué qu'il ne pourrait pas grappiller une minute de plus. Il soupira quand il lui ordonna presque de se lever. Pourvu que Tom ...
Il prit néanmoins tout son temps, relaça ses chaussures, se recoiffa, détailla son visage abimé en grimaçant, Arkady l'avait salement amoché.
 
Sterm tentant de pas trop s'énerver:" Bill, ta maman a vraiment hâte de te retrouver."
Bill se tendit à cause de cette foutue situation et  la pression que le flic ajoutait sur ses nerfs fragiles: "Je sais Lieutenant mais elle panique dès que j'ai un bleu alors là, il montre son visage abimé,... Je veux juste être moins effrayant okay?"
 
Sterm grogna mais laissa Bill se remaquiller un peu, ce gosse était incroyable. Puis il sourit jamais de mémoire de flic une victime n'avait pensé à être plus présentable pour retrouver ses proches. Il observa Bill sortir un mini fond de teint de son slim et de s'en passer adroitement une couche, puis le gloss, le crayon, le mascara.
Il replaça un peu ses cheveux et le gradé fut comme hypnotisé.
Bill lui paraissait comme une sorte d'ange échoué sur terre, quelque chose en lui l'attirait irrémédiablement et il se prit à espérer le revoir quand son visage aurait désenflé.
Il grogna à nouveau à propos de ses pensées alors que le brun lui sourit malicieusement.
 
Bill d'une voix mielleuse et s'approchant de lui:" Est ce que je suis présentable ?"
 
Sterm ravala sa salive en faisant un pas en arrière alors que le rire de l'androgyne le réveilla complètement.
N'était-il pas censé être effondré par les événements ?
Ce gamin le désarçonnait complètement et il détestait ça, ne pas cerner les gens et il était plus que motivé à le ramener priant que sa mère soit plus normale.
 
Sterm:"Allons y!"
 
Bill passa devant lui en se déhanchant légèrement complètement amusé par le scénario, le trouble de ce gradé était un de ses jeux dangereux et excitant qu'il adorait.
 
Bill toujours de cette voix joueuse et douce:" A vos ordres Lieutenant."
 
Le cerveau de Sterm mit quelques secondes à envoyer l'information à ses jambes pour qu'elles bougent.
Est ce qu'il pouvait l'arrêter pour un stupide motif ?
Il s'injuria mentalement en se dirigeant vers sa voiture, il délirait complètement.
 
Bill grimpa à l'arrière, Sterm démarra non sans le surveiller dans le rétro.
Mais Bill avait changé d'attitude, il avait peur, peur que Tom ne soit pas là, peur que Sterm ne le lui enlève ...
Il savait qu'une autre bataille se jouait à présent et il ignorait quelles cartes il possédait pour avoir un petit espoir de la remporter.
 
Ses yeux vagabondaient sur les lumières de la ville dans lesquelles le visage de Tom semblait se dessiner partout à l'infini.
Il avait tellement besoin de le serrer contre lui, de lui faire l'amour, de l'embrasser. Son cœur s'accéléra alors que la voiture s'engagea dans son quartier, puis sa rue. Ses yeux s'humidifièrent à nouveau alors que l'agent de sécurité ouvrait la grille avec un mot gentil. Il rentrait enfin chez lui. Il serra les poings, la peur que son amour ne soit pas revenu le tétanisait.
 
Il aperçut sa mère et sa cousine courir main dans la main vers la voiture qui ralentit doucement.
Et tellement de monde derrière elle, Andy, Georg, Léa et son cœur se décrocha lorsque la silhouette de Tom se dessina plus loin. Un soulagement intense le submergea alors que Sterm se garait prudemment.
Bill n'attendit pas plus avant d'éjecter la portière et de se ruer dans les bras de sa mère en pleurant.
 
Simone le réceptionnant: "Bill, mon Dieu !"
Alizée s'accrochant aussi à lui si fort:" Ne te refais plus jamais enlever !"
 
Il les serra toutes les deux et sentant ses larmes poindre, il les gronda gentiment: "Arrêtez de pleurer !"
Alizée le serrant plus fort:" Toi arrête de faire enlever alors!"
 
Tom souriait heureux que tout se termine bien, revoir Bill le réchauffait de partout, c'était carrément dingue que son unique présence suffise à l'apaiser ouais ça apaisait un truc au fond de lui, calmer le feu. Il sentit un bras ami sur son épaule.
Il remarqua bien ce flic un peu à l'écart mais il faisait confiance à sa mère pour gérer ça.
 
Gabriel:"C'est grâce à toi tout ça!"
Tom:" Peu importe."
 
Puis son ange se détacha de sa cousine et de sa mère et croisa les yeux ambrés de Tom. Il se mordilla la lèvre d'impatience avant d'utiliser ses dernières forces pour foncer dans ses bras armé  d'un sourire gigantesque. Il fonça droit sur lui et plaqua ses lèvres sur les siennes.
Sa langue retrouva celle de l'être aimé oubliant le monde autour.
Ils étaient réunis, enfin. Pour toujours. Leurs langues, leurs salives, leur cœurs, leurs pensées s'enroulèrent l'une à l'autre, envahit par ce sentiment qui les terrassait à chaque instant.
Ça les consumait et Tom se sentit libérer, bruler de cette façon était bon, si bon.
 
Ils oublièrent les yeux du Lieutenant qui se décrochèrent de leur orbite.
Ses yeux fixés sur ce blond avec des dreads ce même blond qu'il recherchait, ce même blond dont il n'avait même pas le nom!
 
Il effleurait à peine l'étendue de cette conspiration. Ses yeux passèrent à Georg qui s'était bien gardé là dessus, sur Mme Trumper qui avait jeté ses hommes dehors et Mme Grandin qui avait juste ...
Il sentit sa migraine revenir plus forte que jamais.
 
Bill enroula sa langue envieuse à la sienne en souriant, et même si Tom avait ses yeux clos, Bill su qu'ils reprenaient enfin leur couleur d'origine. Mais ils durent reprendre un peu d'oxygène séparant leurs bouches de quelques millimètres.
 
Bill bas soufflant en allemand sur ses lèvres:"J'avais peur de pas t'avoir donné assez de temps mais tu es là."
Tom frottant son nez au sien et dans un langage à peine audible: "Ils veulent tous mentir pour moi."
 
Leurs lèvres se connectèrent à nouveau alors que des voix s'élevaient derrière eux.