ATTRACTION CHAPITRE 213

 



Tom reconnut immédiatement la voix de sa mère qui recouvrait toutes les autres et tourna avec son ange dans ses bras pour assister à la scène. Elle avait apparemment entravé le chemin de Sterm décidé à l'interroger voire pire, ouais elle était pile entre eux et tous les autres faisaient front à ses côtés. Coupant la route du policier.
Personne ne comptait le laisser passer.
 
Tom la gorge nouée, bas et en allemand: " J'arrive pas à croire qu'ils me défendent tous comme ça."
Bill tout bas et caressant sa joue tendrement:" Tu es un héros et tout le monde ici le sait. "
Tom plongeant dans les yeux de Bill et d'une voix incertaine:" Mais je savais comment faire..."
Bill caressant ses lèvres du bout des doigts:" Je sais ce que ça t'a coûté et t'as pas hésité une seconde. Tu es mon super héros Tommy."
 
Tom se réfugia un peu plus contre le corps chaud de son ange, ça le rassurait de l'avoir si près de lui. Il nageait toujours dans cette sorte de brume, c'était impossible, impossible que sa mère... que..
Il laissa ses larmes rouler alors que sa mère s'agitait devant l'homme.
 
Judith plus fort: "Il est hors de question que vous emmeniez mon fils parce qu'il correspond vaguement à une description, je vous préviens, je suis avocate et il y a des lois dans ce pays que je compte bien faire respecter!"
Simone lui faisant barrage également: "Et pour votre gouverne ce jeune homme était avec nous toute la soirée à s'inquiéter du sort de Bill et Léa tout autant que nous alors j'aimerais assez que vous nous exposiez vos accusations ?"
Carole rajoutant une couche tout aussi énervée:" Et est-ce que vous avez la moindre petite preuve à avancer ?"
 
Sterm devint blanc.
Ses yeux s'attardèrent sur l'ado qu'il rêvait d'interroger et de mettre en défaut mais, mais... il ne pouvait pas être ici et dans cet entrepôt... Ca signifiait donc que tout ce petit monde se liguait contre lui. Peut-être une dizaine d'alibis, aucun tribunal ne jugerait ça!
 
Ses yeux croisèrent ceux de l'androgyne qui le défiaient de le séparer de Tom, Tom auquel il était enroulé. Ses bras autour de son cou et une de ses jambes relevée contre sa cuisse avec le blond qui la maintenait contre lui. C'était un message assez clair pour qu'un flic puisse le décrypter.
Et Sterm se sentit mal en percutant. S'ils étaient arrivés 30 minutes plus tôt ? Juste 30 petites minutes que lui avait fait perdre le brun! Il serra les poings, ce gamin s'était foutu de lui. Il aurait du se méfier. Depuis le début son comportement avait été louche.
 
Il se remémora la conversation téléphonique et du inspirer plus fort pour avaler assez d'oxygène: ils avaient eu assez de temps pour accorder leurs violons et Bill les avait prévenu....
Il desserra sa cravate. Trop chaud, trop froid, il ne savait plus bien.
Il scruta la foule et désigna le père de Léa qui se tenait en retrait. Cet homme-là n'avait pas une tête d'homme tranquille, le maillon faible surement ?
 
Sterm quelque peu menaçant: "Vous confirmez la présence de ce jeune homme Mr Grandin ?"
Cédric se figea puis hocha la tête: "Ou.. Oui Tom était là quand j'ai rejoint ma femme ici."
Sterm acerbe:" Tom, nota-t-il en mettant enfin un nom sur cet ado, Toute la soirée?"
Cédric d'un ton plus assuré:" Je suis arrivé le dernier et il était avec les autres devant la télé. "
 
Sterm passa du blanc au vert, son intuition lui hurlait que cet homme le menait en bateau et il allait insister quand ...
 
" Vous croyez pas qu'on mérite un peu de paix Lieutenant? Vous accusez mon petit ami parce qu'il est blond et a des dreads ? , Bill était en train de méchamment bouillir en se rapprochant de ce flic qui voulait lui enlever Tom, vous étiez là-bas, pas Tom alors c'est quoi votre problème ? "
 
Tom n'avait pas eu le temps de réagir, n'avait pas anticipé que Bill le défendre  si ardemment, pas contre un flic! Son ange lui coupait le souffle à chaque seconde en plongeant dans le danger tête baissée pour défendre ce en quoi il croyait! Simone tenta de le retenir mais il continua en élevant plus la voix malgré les Bill calme toi: il savait qu'il pourrait mettre ça sur le compte du choc émotionnel et il comptait bien en profiter.
 
Bill à présent face à lui et lui lançant des éclairs: "Vous avez besoin d'un coupable pour gagner une médaille mais je vous préviens que je vous tournerais en ridicule."
 
Gabriel cru que le Lieutenant allait perdre connaissance, il n'avait pas l'habitude qu'on le contre autant et surtout pas un gamin plus malin que lui assurément! Oui. Bill et Tom, forts et courageux chacun à leur manière. Alors ensemble rien ne pourrait jamais leur tenir face.
 
Et en le fixant bien en face sans ciller d'une voix plus sombre qui fit hoqueter sa cousine:" Je vous le répète et je le répéterais devant des centaine de tribunaux il n'y avait aucun blond avec des dreads là bas et encore moins Tom, je l'aurais reconnu ! Trouvez autre chose pour impressionner le préfet !"
 
Sterm savait qu'il ne pouvait en aucun cas toucher Bill et se retint de lui mettre une bonne gifle. Toute cette arrogance l'horripilait et il du puiser au fond de lui pour demeurer calme.
Trop captivé par le brun qui se trouvait face à lui, il n'avait pas fait attention à son suspect qui s'était rapproché de son petit ami et Bill avait son dos à présent collé à son torse. Un des bras du dreadé encerclait sa taille fine et l'autre passait comme un collier autour de son cou et ses yeux se foncèrent à nouveau, il dévisagea le lieutenant en remarquant sa main trembler, ce genre de tremblement qui venait avant les coups. Personne, même pas ce lieutenant n'avait le droit de toucher Bill!
 
Sterm écarquilla les yeux en fixant ceux du blond, c'était quelque chose d'assez effrayant mais il refusait de plier, de se montrer faible, il en avait cassé des plus durs tenta-t-il de se convaincre.
Personne n'osait intervenir, tous avaient peur d'envenimer les choses, ces deux-là n'avaient jamais peur de rien, même pas des ennuis!
 
Alors Sterm représentant la justice et le bien se tint bien droit face au mal qu'il lisait dans ces prunelles et s'avança au plus près des amoureux pour s'adresser à son pire cauchemar:" Je sais que tu étais là-bas et je t'empêcherais par n'importe quel moyen de faire ta loi dans cette ville. Tu as tué Arkady et tu iras en prison pour ça! "
Un rire mauvais éclata dans les airs alors que Léa réfugiée dans les bras de Georg d'un ton hargneux cracha:" Cette ordure méritait de crever."
Gabriel se réveillant de cette scène surréaliste et n'appréciant pas du tout l'insistance du Lieutenant:" Nous témoignerons tous de sa présence ici Lieutenant!"
 
Et Tom se sentit encore plus fort et resserra ses bras autour du corps parfait de l'androgyne le collant complètement à lui et fusilla le flic des yeux, Sterm avait foutrement envie de reculer, de s'éloigner de la menace, il sentait que ce gosse pourrait l'étriper, sentait qu'il en était réellement capable, capable de le tuer en un coup et ça le rendait malade.
Il grogna une fois de plus lui tendant un regard noir, le plus noir qu'il avait en réserve mais Tom ne broncha pas, ça le fit même légèrement sourire.
Putain! Il allait enfermer ce taré à vie!
 
Sterm dégoûté car de toute évidence il ne gagnerait pas ce soir:" Bien, je vais vous laisser pour le moment."
Bill savourant la victoire: "Ouais, bonne idée."
 
Judith avait tout écouté d'une oreille attentive et ne retint qu'une chose: que ce flic allait revenir à la charge. Elle détestait ça, elle avait toujours détesté ça: que Tom traine avec des racailles, avait détesté tous ces postes de police où elle avait dû aller le chercher mais là, c'était différent.
Tom était le gentil de l'histoire. Elle fit claquer ses talons en sa direction et lui fourra sa carte de visite sous le nez.
 
Judith tout aussi désagréable:" Si vous arrêtez mon fils, je vous conseille d'appeler son avocat , c'est à dire moi dans la seconde!, plus bas, Laissez mon fils passer une seule minute en interrogatoire sans ma présence et je vous poursuivrais sans répit."
 
L'androgyne grimaça; il se foutait bien de ce qu'il devrait faire mais il était hors de question que Sterm revienne chercher Tom! Sterm qui détailla la carte et ne retint qu'une chose: Kaulitz, Tom Kaulitz, ce nom ne lui était pas inconnu....
 
Bill récupérant l'attention du flic qui rangeait la carte dans son portefeuille:" Mais le Lieutenant ne fera pas une chose pareille, parce que sinon je serais obligé d'aller pleurer devant les médias parce qu'un innocent n'a rien à faire en prison!"
 
Léa ne supportait pas que ce flic soupçonne Tom. Ce même Tom qui l'avait protégé des balles avec son propre corps, ce Tom-là qui avait donné cette force à Bill et qui leur avait tenu tête. Elle avait même pu lire de la peur dans certains de leurs regards!
Ce Tom là que son meilleur ami ne supporterait pas d'avoir loin de lui. Son meilleur ami... ouais elle avait tout entendu, tout suivi. Elle n'avait pas compris tout de suite pourquoi ces bourreaux l'avaient relâchés mais quand Bill avait juste abandonné de se battre pour elle, pour qu'ils ne la touchent plus...
Elle avait été incapable de bouger, trop secouée, trop apeurée et pourtant à ce moment précis, au moment où Arkady avait cru gagné, elle...
Elle aurait tout donné pour avoir cette force et ce courage afin de le détruire.
 
Elle lâcha Georg et se plaça tout près de l'androgyne qui l'attira contre lui, elle fusilla tout autant le lieutenant de ses yeux émeraudes:" Moi aussi je témoignerais que je n'ai pas vu Tom là bas Lieutenant! Et je serais avec Bill devant ces caméras!"
 
Le préfet détestait les bavures médiatiques et Sterm su que le brun ne plaisantait pas et il savait aussi que les médias ne résisteraient pas à sa bouille d'ange et si son amie s'y mettait...., Bill n'hésiterait pas à foutre sa carrière en l'air pour sauver les fesses de son psychopathe de petit ami. Il savait aussi que toutes les preuves de l'entrepôt étaient inutilisables, trop piétinées, brûlées ou ensanglantées, ce serait un miracle de trouver un indice compromettant !
 
Bill poussa le vice jusqu'à bien remettre la veste du policier en place et la lisser un peu sous les yeux ahuris de l'assemblée. Il avait l'avantage. Il le sentait, sentait Sterm se décomposer de l'intérieur. Il lui faudrait une empreinte au minimum parce que même un cheveu ne suffirait pas, Bill avait sûrement plein de cheveux de Tom qui traînaient sur lui...
Et Bill se souvenait aussi très bien de toutes ces flammes ...
 
Bill d'une voix plus gentille:" Bien, merci de m'avoir raccompagné et Tom n'était pas là bas, vous perdez un temps précieux avec ça."
Sterm entêté: "Tu ne me convaincras pas."
Bill sur un ton innocent:" J'essaie juste de vous ouvrir les yeux sur la vérité pour vous éviter trop d'ennuis."
 
Le flic préféra s'en retourner dans son véhicule et fuir cette villa de malheur. Demain il passerait l'entrepôt au peigne fin!
 
....
 
Une famille allemande retenait son souffle devant les infos alors qu'un futur père composait sans cesse le même numéro. A bout de la trentième fois, il laissa tomber le combiné en pleurant. C'était impossible.
Tom était là-bas et Bill et.. c'était son petit frère de cœur, il ne pouvait pas mourir, pas si jeune, pas pour ces conneries de gangs!
 
Lena se leva et ramassa le combiné:" Je vais essayer encore, elle le pousse dans un fauteuil, calme toi grand frère!"
Gus craquant totalement:" Me calmer! Putain mais tu réalises pas là! Bill.. tu l'as vu comme moi et Tom va jamais laisser passer un truc comme ça et ..peut-être même qu'il est déjà."
 
Il ne pouvait pas le dire, rien que d'y penser le déchirait. Ce petit branleur avait réussi à avoir son amitié. Gus se remémora leur rencontre...
 
Flash Back
 
C'était la rentrée au collège, Tom arrivait en sixième avec ses fringues trop larges et déjà une clope entre les lèvres. Gus le remarqua tout de suite, ouais il avait 2 ans de plus mais dans ce collège toutes les classes rentraient le même jour. A l'époque il trainait avec Dayle, un dragueur : pratique pour les filles.
 
Gus:" Celui-là est un fouteur de merde!"
Les yeux de Dayle abandonnèrent la poitrine d'une jolie brune pour fixer le petit sixième:" Tu parles, c'est qu'un gosse, viens, on va taxer ses clopes! Ça lui évitera de bousiller ses poumons!"
 
Oh Gus savait que c'était une très très mauvaise idée mais ce genre de gars, il ne les aimait pas. Lui aimait la stabilité, la fiabilité, une vie plus ou moins planifiée, loin de toutes sortes de danger et quand Dayle se posta devant lui en lui demandant une de ces fichues clopes, il su que ça allait mal tourner.
 
Tom lui souffla la fumée dans la figure en souriant et ouvrit son paquet plein:" Désolé, c'était la dernière!"
Dayle chopa le haut de son pull, ouais Dayle était du genre impulsif et: "Sale petite merde!"
Gus ne voulant pas de problèmes le jour de la rentrée:" Laisse le Dayle, on s'en fou de ce gosse."
 
Mais sans qu'il n'ait eu le temps de comprendre quoique ce soit son ami se retrouva en train de gémir, recroquevillé sur le bitume. Le gosse avait frappé trop vite pour l'œil de Gus. Il comprit que son nez avait été touché et très salement.
 
Tom d'une voix méchante:" Un conseil, restez loin de moi!"
 
Et Gus avait suivi son conseil. Pas Dayle, qui était genre rancunier et pourtant à chaque confrontation il ressortait battu, à chaque fois! Gus finissait par en rire tellement c'était ridicule.
Ouais il s'était mis à rire comme un fou dans le bus en revoyant la gueule gonflée de son ami, c'était plus fort que lui. Il attira toute l'attention des passagers sur lui mais il était foutrement incapable de s'arrêter communiquant son rire à certains autres passagers, il essuya ses larmes, avait si mal aux abdos mais Tom monta à ce moment-là et son rire repartit de plus belle alors que son doigt le désignait.
Le jeune dreadé s'installa à côté de lui non sans jeter un œil à son reflet grâce à la vitre au cas où une affreuse verrue lui aurait poussé.
 
Tom:" Est ce que tu te foutrais de ma gueule?"
 
Ce n'était pas un ton méchant, parce que vu l'état de Gus, il était peu probable qu'il se foute vraiment de lui mais dès qu'il le fixait juste un peu et qu'il riait à nouveau, cela fit soupirer Tom qui finit par le frapper mais pas trop fort.
 
Tom ricanant à moitié:" J'ai embrassé une fille super canon aujourd'hui? Léna?"
 
Une seconde suffit pour casser le rire du plus vieux et là c'est Tom qui éclata alors que Gus marmonna un connard en comprenant qu'il lui retournait la monnaie de sa pièce. Ils échangèrent un regard et repartirent de plus belle, si bien qu'ils loupèrent leur arrêt, le même en fait.
 
Tom énervé alors que le bus pour retourner dans le sens inverse était annoncé dans quinze minutes:" Pourquoi ton pote me fait autant chier, sérieux? Il est triso ou quoi?"
Gus amusé:" Oh putain! Ouais je crois que ouais! Son visage, il mime avec ses mains et gonfle ses joues, est plus gonflé qu'un ballon de baudruche!"
Tom esquissa un sourire, ouais il était carrément ridicule avec une tête pareille:" Tu sais, j'essaie de pas lui faire trop mal mais il faut qu'il arrête, je risque de m'énerver vraiment un jour."
Gus:" Je crois pas que je puisse le dissuader si tu lui donnes pas cette clope!"
 
Tom écarquilla grand les yeux, ce con le cherchait depuis le début pour cette foutue clope!
 
Tom:" Il est trop débile, mais j'hallucine là!"
Gus désespéré:" Bah ouais, plains moi Kaulitz, plains moi!"
 
Tom secoua la tête et le lendemain offrit une cigarette à Dayle pour cesser le massacre sous les yeux étonnés de celui-ci. Gus lui lança un clin d'œil complice alors que Tom hocha subtilement la tête en retournant dans son groupe.
 
Dayle fier et sortant son briquet:" Tu vois, c'est qu'un petit branleur!"
Gus désespéré:" T'es vraiment con!"
 
Et puis il y avait eu ce jour, où sa petite sœur avait plus de deux heures de retard. Deux heures de pure angoisse, où elle ne répondait à aucun de ses messages. Il était retourné au collège mais plus personne n'était à l'intérieur.. et les pires scénarios défilaient en boucle, comme un film d'horreur sur lequel on avait fait pause sur le méchant monstre..
Il avait couru chez lui en pleurs pour prévenir ses parents qui rentraient plus tard, et comme un miracle, sur son palier il avait trouvé Tom avec une Lena en larmes dans ses bras complètement agrippée à lui avec des fringues déchirées. Et Tom était salement amoché..
 
Gus affolé:" Oh mon Dieu!"
 
Mais Lena était intacte. Pas une égratignure parce que Tom avait tout pris. Il lui avait expliqué que cette bande louche avait accosté sa sœur et sa copine dans le centre-ville, elle avait voulu rentrer plus tard vu que les parents...
Et ces gars les avaient entraînées de force dans le parc et Tom avait entendu des cris... et vu..
 
Tom:" Je l'ai reconnu tout de suite alors j'ai pas réfléchi, je leur ai sauté dessus."
Gus s'activant en sortant la trousse de premiers soins: "Mais, putain! Ils étaient combien, et .. il faudrait que t'ailles à l'hôpital."
 
Tom secoua la tête et les oreilles de Gus auraient hurlé si elles avaient pu quand il souffla un "j'ai l'habitude." Qu'est-ce qu'un gamin de11 ans faisait dans ce parc seul ?
Et ça signifiait quoi avoir l'habitude? Gus tira Tom à lui et le serra dans ses bras en lui jurant de veiller sur lui autant que sur Lena. Ce soir-là tout avait changé. A partir de ce soir-là l'avis de quelqu'un comptait pour Tom.
 
Le corps de Tom était couvert de coups et d'une voix triste:" Je pouvais pas les laisser. C'est ta sœur Gus. C'est sacré une sœur."
Lena lui faisant un bisou sur le joue complètement admirative:" Il est si fort Gus, il...ils étaient au moins 3, plus grands mais il... il nous a sauvé! "
 
Depuis Gus s'était fait la promesse de toujours éloigner Tom des ennuis. Depuis Lena était tombé amoureuse de Tom. Mais lui, avait échoué misérablement et culpabilisait pour ça.
 
Fin Flashback
 
Sarah:" Gus... tout ce que tu m'as raconté sur lui, il .. va s'en sortir comme les autres fois."
 
Il cacha son visage dans ses mains complètement paniqué: Tom avait dû foncer dans le tas et il imaginait le pire. Ses parents n'avaient pas un mot réconfortant, ils connaissaient Tom aussi bien que lui, se souvenait de ce qu'il avait fait lorsqu'on avait menacé leur fille, et puis il était comme de la famille et ce gamin avait toujours eu des ennuis. De graves ennuis.
Ils tentèrent de le rassurer par des gestes, eux aussi avaient essayé ce numéro qui sonnait dans le vide.
Lena blanchit alors qu'à l'écran des gars menottés défilaient.
Elle réessaya.
 
...