ATTRACTION CHAPITRE 217

Des heures étaient passées, de longues heures et les équipes remballaient leur matériel. Sterm en était à son centième café et ses yeux injectés de rouge dû au manque de sommeil et du stress le faisait ressembler à une espèce de zombi. Personne n'osait trop lui adresser la parole car il était d'une humeur massacrante hurlant dès qu'on lui posait la moindre petite question.
Oui il était énervé, fatigué et dégoûté.
Rien.
Ils n'avaient pas un cheveu, pas une goutte de sang, pas une empreinte correspondant à Kaulitz. D'un pas exténué il se réfugia dans un coin de la cour et entama son troisième paquet de cigarette de la journée, s'il avait été une femme il aurait pleuré.
Il ferma les yeux en sortant son téléphone de son long imperméable, ouais il avait hésité mais à présent il n'avait plus trop le choix et avait besoin d'un peu d'aide. Il connaissait un inspecteur qui travaillait dans ce grand commissariat, il savait sûrement quelque chose.
 
"Inspecteur Palovski, j'écoute."
 
Sterm se débrouillait légèrement en allemand, il le salua et se présenta et la voix de sa vieille connaissance se fit plus accueillante.
 
"Franck, ça fait une paye dis-moi!"
"Je sais, je.. tu sais ce boulot me fait oublier le reste." Avoua le lieutenant d'une voix lasse.
 
A l'autre bout, son ami hocha la tête, ouais c'était pas un boulot mais une vie dédiée contre le crime qui ne vous laissait jamais de répit, ça vous collait à la peau nuit et jour...
 
"J'ai vu les infos et sacrée affaire.. ça avance? Tu as une piste?"
 
Ses nerfs lâchèrent un rire sombre et triste qui résonna dans le petit micro du BlackBerry. Ces conneries finiraient par l'achever.
 
"Si j'ai un suspect! Putain ouais! Mais pas une once de preuve! Rien et ce gamin a une dizaine d'alibis! Tu dois connaître ce Berl'in's Cracka's Kinder, alias Tom Kaulitz!"
 
Un gros silence s'installa entre eux et un souffle lourd et hésitant atteignit les oreilles du lieutenant pas assez crevé pour ne pas discerner de l'hésitation.
 
Sterm à bout:" Tu le connais alors?"
Palovski:" Oui Franck, je connais ce gamin et il n'est pas ce que tu crois.. il... j'ai enquêté sur lui et j'avais assez de preuves pour l'enfermer dix ans et puis il... il a sauvé trois de mes gars et le fils du maire de l'époque. On a détruit les preuves et abandonné toutes les poursuites!"
 
Quelque chose s'effondra à l'intérieur du lieutenant. Ce n'était pas en ce quoi il croyait, ce n'était pas..
 
Palovski tentant de raisonner son ami:" Écoute t'as aucune putain d'idée ... il nous a permis de démanteler un gang important et a apporté plus de sécurité à Berlin alors je ne sais pas pourquoi il a foutu tout ce bordel dans ta ville mais je suis sûr qu'on a du bien le provoquer!"
Sterm voulait vraiment pleurer à ce moment précis:" Ouais il a été sauver ses amis et sûrement tué le plus gros taré de la côte sud."
Palovski:" Il n'est pas mauvais. "
 
Sterm raccrocha, si même les maires et la police prenaient sa défense alors qu'est-ce qu'un pauvre lieutenant comme lui pouvait bien espérer? Il balança sa cigarette et grimpa dans son véhicule de service.
Arkady, ce type avait juste éclaboussé de drogues et de putes Nice, Monaco, Marseille.... à cause de lui certains avaient abandonnés leur carrière. Trop de menaces.
Comment un gamin pouvait faire autant de dégâts?
Il roula, roula, il fallait qu'il lui parle.
 
....
 
Ils étaient tranquillement enroulés l'un à l'autre devant un film où les héros devaient survivre dans un monde peuplés de zombis. Léa avait préféré rentrer chez elle, pour être seule et réfléchir maintenant que son esprit était libéré de cette peur de perdre Kais définitivement.
Elle avait lu dans ses yeux qu'il l'aimait toujours mais...les images d'Arkady voulant violer Bill et la sensation des mains de ses hommes déchirant ses vêtements étaient encore trop présentes.
 
Tom piocha une bonne poignée de popcorn fait maison dans le saladier et l'enfourna, non sans embrasser tendrement la joue de Bill.
 
Tom mâchant toujours:" Tu crois que Kais et Léa vont se remettre ensemble bébé?"
 
Bill haussa un sourcil en le détaillant et Tom haussa une épaule redirigeant son attention sur l'écran où une des filles du groupe était dans une situation périlleuse.
 
Bill ne détachant pas ses yeux de son amoureux:" Tu... tu es sérieux là? De un je pensais devoir utiliser mon corps de rêve comme bouclier pour t'empêcher de vraiment l'amocher et tu.. tu joues vraiment les commères là?"
Tom se contenta d'installer la moitié de son corps sur le brun en l'enlaçant avant de s'expliquer:" Je pensais qu'il t'avait bien énervé aussi et tu .. tu ne veux vraiment pas que je le touche ? Et ouais je voudrais savoir parce qu'il n'est pas vraiment stable comme gars et s'il sort avec ta meilleure amie sachant ton coté ultra protecteur avec elle et bah ouais, ça m'intéresse assez."
 
Bill jouait avec une de ses dreads alors que la fille à l'écran se transformait à son tour en monstre et que sa sœur inconsciente voulait toujours la sauver était retenue par les autres membres du groupe qui durent l'assommer pour fuir dans un gros véhicule blindé.
 
Bill:" T'as raison, je lui en veux mais elle l'aime et ... puis elle a raison, c'est pas un combat équitable et stupide comme il est, il se laisserait taper dessus, il regrette vraiment je crois. Elle ne veut pas se remettre avec lui pour le moment mais elle finira par lui pardonner. Elle est comme ça Léa. Elle est trop gentille."
 
Il y avait du regret sur ces derniers mots et Tom pour le consoler caressa gentiment son visage le faisant tourner vers le sien et ses lèvres s'accrochèrent aux siennes avec une douceur enivrante. Bill ferma les yeux et laissa Tom contrôler le baiser. Sa langue s'enroula sensuellement à la sienne, sans force, sans domination, juste une caresse tellement agréable que Bill eut l'impression de nager dans une mer de coton.
Ses doigts s'enroulèrent dans ses dreads alors que les battements de son cœur s'emballaient. Tom caressa lentement sa hanche du bout des doigts et son corps se cambra un peu plus contre celui de son petit ami. Son petit ami qui caressa ses joues avec tendresse alors que sa langue continuait de le consumer avec lenteur, avec douceur, avec amour.
Cet amour qui déferla en lui comme une vague haute d'une centaine de mètres le noya dans des profondeurs agréables, des profondeurs pleines d'amour, pas un amour vulgaire et superficiel, non, un amour qui touchait le plus profond de votre âme, votre âme qui en reconnaissait une autre au-delà ...
Une larme de bonheur roula sur sa joue parce qu'on ne l'avait jamais embrassé comme ça avant Tom. Parce que quelque chose en lui resté incessible à sa conscience se réchauffait auprès de Tom. Tom se recula tout aussi délicatement frottant son nez contre le sien et puis il redistribua quelques baisers en surface à Bill pour le calmer.
 
Tom d'une voix gentille:" Hey.. c'est qu'un baiser tu sais pour te faire sentir mieux."
Bill ému:" Tommy, je... c'est tellement plus qu'un baiser et je.. j'arrive pas à croire que toi et moi, que je puisse ressentir tout ça, c'est tellement fort et intense et.. comment on peut s'aimer autant Tommy ? Comment on peut être aussi connectés?"
Tom:" Je ne sais pas, je sais juste que.. que c'est plus puissant que ma rage, tellement plus fort que tout le reste alors je m'y accrocherais de toutes mes forces, je m'accrocherais à toi Bill, peu importe quel prix je dois payer pour ça."
Bill les yeux humides rapprocha à nouveau les lèvres de Tom des siennes:" Embrasse-moi encore."
 
...
 
Il se recoiffa un peu et se rafraîchit le visage avec un peu d'eau qui lui restait dans sa petite bouteille et un mouchoir. Il remit correctement sa cravate et avança son véhicule jusqu'au portail de fer. Il présenta sa plaque et le gardien fit lever la grille annonçant son arrivée à la maîtresse de maison.
 
Simone paniquant à l'idée que Sterm n'ait des preuves contre Tom:" C'est pas vrai Gaby! Revoilà le lieutenant et Judith qui n'est pas là!"
Gabriel:" Calme toi, si il était venu l'arrêter, il ne serait pas seul. Attendons de voir ce qu'il veut okay?"
 
Elle tenta de joindre son amie sans succès et au moment où elle terminait son message, le policier sonna. Simone se tendit, incapable d'avoir une réaction normale, si il emmenait Tom.. elle ne pouvait pas le laisser faire ça!
 
Gabriel la fit s'asseoir:" Ne sois pas si stressée, ça fait un peu suspect."
 
Simone souffla un grand coup pour évacuer le surplus de tension alors que le majordome accompagnait le gradé jusqu'au salon. Elle ne se leva pas, elle le fixait juste d'une façon étrange. Et peu amicale.
 
Gabriel lui fit l'effort de lui serrer la main:" Lieutenant Sterm, qu'est-ce qui vous amène chez nous à nouveau ?"
 
Le policier avait cru bêtement se pointer ici et exiger de parler à Tom mais ces gens ne le laisseraient jamais seuls avec lui vu leur défiance. Et Simone était si tendue, se pointer ici juste le lendemain sans rien, juste pour...
 
Sterm:" Oui, je venais vous informer que Tom est hors de cause, je n'ai rien qui prouve sa présence sur les lieux du crime et l'avis d'un flic ne suffit pas encore à condamner quelqu'un."
 
Simone écarquilla les yeux, est ce qu'il venait réellement de leur annoncer qu'il abandonnait ? Elle avait vu tellement de séries policières et de stratagèmes véreux, il ne fallait surtout pas baisser la garde trop vite.
 
Simone:" Vous êtes si persuadés d'avoir raison et pourtant vous venez juste chez nous pour nous avouer que c'est fini? Que Tom est en sécurité? Vous abandonnez?"
Sterm soupira:" Le préfet est satisfait avec ce Tchad. Je voudrais juste discuter avec lui avant d'enterrer toute cette affaire."
 
Simone se leva prête à hurler, il était hors de question qu'elle le laisse seul avec ...mais Gabriel posa une main sur son épaule et lui chuchota un truc à l'oreille.
 
Gabriel calmement:" Nous ne pouvons pas prendre cette décision, seule sa mère peut vous donner cette autorisation."
 
On aurait pu croire à un troupeau d'éléphants tellement le bruit dans l'escalier était assourdissant. Simone cru s'évanouir quand Bill déboula le premier à toute allure croyant la voie libre, il fonça directement dans le lieutenant posté en plein milieu arborant comme un drapeau un truc rose dans sa main, suivit de près par sa cousine qui hurlait. Et Chanel qui en bonne amie tentait elle aussi de rattraper Bill, Tom lui riait derrière faisant attention à sa jambe mais....
 
Bill percuta le lieutenant et tout d'eux s'écrasèrent sur la marbre froid sans rien pour amortir. Alizée écarquilla les yeux tentant de freiner sa course mais c'était trop tard. Elle hurla plus fort en tombant elle aussi sur leurs deux corps qui venaient de toucher le sol.
Chanel glissa, rentrant dans la masse devant elle, elle perdit l'équilibre et se ramassa à son tour.
 
Simone choquée:" Oh mon Dieu!"
 
Effectivement, le lieutenant était à présent coiffé d'un joli string rose.....
Gabriel tenta bien de se retenir mais ... quand Sterm bougea faisant glisser le string sur le bout de son nez, son rire éclaboussa la pièce. Il s'avança tout de même pour aider tout le monde à se relever et personne ne prononça un mot. Alizée récupéra vite fait bien fait son bien en rougissant et le cacha derrière son dos.
Simone fusilla son fils des yeux et..
 
Bill tentant de se défendre: "Mais elle voulait me.."
Simone furieuse:" Oh tais-toi, je te jure que sinon tu vas être de corvée de ménage jusqu'à ta majorité!"
Bill:" Mais.., il se tut devant les yeux noirs de sa mère."
 
Gabriel toujours amusé: "Bon et bien désolé pour ça lieutenant je suppose qu'on peut vous offrir un petit quelque chose à boire pour cette offense?"
Sterm qui regrettait vraiment de s'être levé ce matin: "Oui, un jus de fruit bien frais je crois me ferait du bien."
 
Le policier s'installa dans un des fauteuils et Bill se mordilla la lèvre, il aurait vraiment pu le blesser et..
 
Bill inquiet:" Je suis désolé, je vous avais pas vu et.. vous n'allez pas m'arrêter pour ça hein?"
Sterm:" Rassure toi, je ne vais arrêter personne Bill."
Bill satisfait:" Je connais un bon masseur si vous voulez, il vous fera ça gratuitement si je lui demande..."
Sterm sourit doucement, ce gamin était soit très chiant, soit irrésistible: "Bill, je ne suis pas certain que les services que t'offraient ce masseur soient légaux."
Bill:" Comme vous voulez."
 
Tom s'était posé non loin, il savait que Sterm était là pour lui mais si ce n'était pour l'arrêter alors pour quelle raison?
 
Bill du lire dans ses pensées parce que:" Si vous n'arrêtez pas Tom alors vous lui voulez quoi?"
Gabriel dégustant la première gorgée de sa bière alors qu'on avança un jus d'ananas vers le lieutenant:" Il veut juste discuter avec Tom mais sans l'accord de sa mère c'est hors de question."
 
Tom scruta le flic droit dans les yeux et n'y vit qu'une grande fatigue, cet homme avait perdu ses belles illusions en trop peu de temps. Il pouvait au moins lui accorder ça.
 
Tom:" Dans le jardin et ma mère n'écoutera pas ses messages avant une bonne heure, elle est en réunion."
 
Une tension s'installa dans la pièce, parce que c'était dangereux, c'était.. et Judith allait les tuer!
 
Bill hurlant:" NON! Tom! Il veut juste t'envoyer dans une putain de cellule et nous séparer alors tu ne vas pas discuter seul tranquillement avec lui!"
Tom se leva et:" Bah viens avec nous alors."
 
Bill le dévisagea complètement halluciné, il n'allait pas jouer leur avenir comme ça:" Je t'en prie."
 
Ouais Bill était sa faiblesse et autant l'avis de sa mère il l'écoutait quand ça l'arrangeait, celui de Bill était autrement important et cette peur incrustée dans le fond de ses prunelles, non, il ne pouvait pas lui imposer ça.
 
Tom:" Okay, t'as gagné, Lieutenant désolé mais si vous voulez me parler ce sera ici."
 
Sterm comprenait bien les doutes de son entourage, moins que Tom ne le craigne pas; Il haussa les épaules, il avait besoin de certaines réponses et lui n'avait rien à cacher contrairement à son interlocuteur.
 
Sterm:" Je sais qui  tu es et ce que tu as fait. Et je sais que tu étais dans cet entrepôt. J'ai appelé une vieille connaissance quand j'ai découvert à quel point tu étais connu à Berlin."
 
Gabriel fronça un peu les yeux et chuchota à Simone:" Connu?"
 
Tom n'avait pas trop envie qu'on étale cette partie de sa vie devant Simone et Gabriel. Il avait fuit Berlin et enfoui ça au fond de lui pour se reconstruire et okay hier il n'avait pas eu le choix mais il ne voulait plus jamais, jamais que ça recommence.
 
Tom d'une voix dure:" C'est du passé."
Sterm:" Il m'a expliqué qu'ils avaient détruit toutes les preuves et un flic ne fait pas ça Kaulitz, on arrête les criminels et toi non? Je t'accorde que tu as sauvé des gens, des innocents, des flics? Pourquoi t'as sauvé des flics qui enquêtaient sur toi?"
 
Sterm était vraiment perdu, il ne pouvait pas croire qu'un meurtrier puisse être de son coté en quelque sorte, c'était une situation qu'il ne savait pas gérer.
 
Tom comme si ça coulait de source: "Parce qu'ils seraient morts sinon. Ce ne sont pas que des flics, mais aussi des pères, des frères, des fils. Je m'attaque pas aux gentils lieutenant, jamais."
Sterm soupira en finissant son verre:" Fais en sorte de rester tranquille Kaulitz, c'est mon boulot de traquer les méchants.., il fixa Tom quelques secondes et fut frappé par ses 16 ans, c'était si..,  contente toi d'avoir ton bac et...votre ami Tchad risque la perpétuité."
Bill dégoûté: "Mais il nous a aidé Léa et moi, ça ne compte pas?"
Sterm fatigué:" Je ne suis pas sûr que ça suffise. Maintenant estimez-vous heureux que je ne fasse pas passer  à Mr Taurin  un long et pénible interrogatoire."
Tom surpris: "Pourquoi?"
Sterm le fixant:" Pour m'avoir débarrassé d'Arkady. Ce type était un vrai cauchemar, tout le monde le craignait... et toi..."
Bill serrant ses poings:" Il n'a rien à voir avec tout ça!
Sterm levant une main en signe d'excuse:" Bref Arkady grâce aux Hyènes n'est plus alors..."
 
Tom hocha juste la tête, laissant ces phrases dans le flou.
Gabriel avait avalé chaque mot, que s'était-il passé à Berlin ? Depuis quand Tom trainait dans des ennuis aussi terribles et pourquoi ses parents n'avaient-ils pas réagis?
Ca expliquait tellement de choses au fond.
Le lieutenant les salua et quitta pour de bon la demeure Trumper. Il espérait vraiment ne jamais le recroiser et peut-être même qu'il ferait un petit geste pour Tchad....
 
...
 
Malgré le temps orageux de ce mois d'octobre, le thermomètre affichait 27 degrés à Florianópolis. Dago adorait ce climat, et ce pays où il était né. C'était sa terre natale et il y avait toujours quelque chose qui le ramenait ici.
Carlos déposa son café et ce journal français qu'il aimait lire de temps en temps.
 
Carlos: "Je me demande souvent ce que tu as laissé la bas."
Dago:" C'était une autre vie Carlos, une vie où je me serais perdu. Il fallait que je parte pour.."
Carlos:" Pour sauver le monde."
Dago sourit en mettant la monnaie du café dans la main de son ami:" Ou quelque chose comme ça."
 
Carlos fixa la première page du journal ou la photo de Bill s'étalait sur presque toute la surface:" Il a les mêmes yeux que toi ce gamin, ce même feu qui brûle au fond de ces prunelles."
 
Le sourire de Dago se brisa et à son tour, il fixa l'image, cette image et les titres tout autour: gangs, morts, police.. et une alarme se déclencha tout au fond de lui. Il avait ses yeux certes mais aussi la bouche de sa mère, cette peau parfaite et....
Il alla directement à la page qui décrivait cette horreur et ses yeux s'écarquillèrent. 107 morts. Un immeuble en ruine et pas de suspect ????