ATTRACTION CHAPITRE 225

Brouillard. Un brouillard dense et épais, voilà comment Tom ressentait sa vie en ce moment. Il avait bien observé le visage de Simone et tellement d'émotions étaient passées, tellement, une en particulier qui lui faisait à présent serrer les dents.
La passion. Un feu jamais éteint au fond de son cœur.
Elle aimait toujours Dago.
Elle n'avait rien répondu, enfin ses yeux avaient parlé pour elle, elle avait peur de la réaction de Bill. Tout comme lui.
Avalé par le confortable sofa du salon, l'assiette de crêpe de sa mère devant lui et un jus de fruit frais se déversant dans sa gorge devant une émission sur la Toundra, il se sentait mal, perdu, sur un terrain trop glissant, comme un pauvre débutant lâché sur une piste noire.
Sa mère avait tenté de le faire parler mais il était incapable de se confier à elle pas après toutes ces années mais il était reconnaissant qu'elle fasse tout ces efforts.
Il posa son verre, il ne voulait plus avoir à décider, à gérer quoi que ce soit: c'était devenu trop dur.
Alors il fit ce qu'il aurait du faire depuis qu'il s'était sentit si mal. Il remonta en vitesse les escaliers, retourna dans leur chambre, vira son baggy et son T-shirt et se faufila sous la couette, se collant au corps de Bill. Il ne pu s'empêcher de le serrer fort contre lui et d'humeur son odeur et sa chaleur et se sentit déjà mieux.
Et quand il sentit les bras de Bill se resserrer autour de lui, il su que tout irait bien.
Et se rendormit.
 
...
 
Kais ne lâchait pas son téléphone des yeux un peu abasourdi par ce sms; Un sms de Léa, un sms si gentil et attentionné. Il en aurait pleuré s'il n'était pas si surpris.
 
"J'espère que tu te remets bien et qu'on pourra vite te revoir au lycée. Kais, prends soin de toi. Je t'embrasse, Léa."
 
Elle pensait encore à lui alors... peut être que tout n'était pas perdu et cette idée prenait dangereusement racine au fond de son cœur, ouais peut-être. Mais il revit les visages de Tom et de Bill.. ouais sur qu'il ne pourrait pas approcher la belle s'ils en avaient décidé ainsi. Il gémit et se frotta les tempes. Il devait encore supporter 4 jours enfermé entre les murs de cet hôpital horrible avant de pouvoir sortir. Il s'était reçu une balle dans l'abdomen et avait failli mourir.
Il se sentait stupide, incroyablement stupide d'avoir pris tout ces risques. Et voyait la vie autrement.
Plus question de perdre une seconde, elles étaient trop précieuses.
Alors sans hésiter, il lui répondit:
 
"Je te remercie, je sors dans 4 jours si tout est okay, et tu sais comment sont les médecins. Le truc qui me manque le plus après toi est de la vraie bouffe.
Je pense à toi souvent et je, je regrette tellement tout ça. La seule chose qui me console est que tu sois saine et sauve, ainsi que tes amis. J'aurais pas supporté ..
Pardon pour tout ça.
Je t'aime."
 
A quelques kilomètres de là, la jeune fille rousse sourit bêtement à ces quelques mots. C'était plus fort qu'elle. Car elle le comprenait, elle avait toujours compris pourquoi il s'était embarqué là dedans et il avait risqué sa vie pour la tirer de là, alors peut-être qu'il méritait ..
 
"Je connais ce regard et je te le dis jeune fille, c'est une très très mauvaise idée!" le prévint un blond platine qui avait débarqué de bonne heure chez elle avec des croissants tout frais volés dans la cuisine des Trumpers.
Léa:" Mais Andy, je... j'arrive pas à ne pas penser à lui et puis, okay il ...il aurait du nous écouter mais.. il ne pensait pas que ça irait si loin, il ne voulait du mal à aucun de nous!"
 
Ses grands yeux verts se plantèrent dans ceux désapprobateurs de son ami qui croqua goulument et sans aucune grâce dans un de ces délicieux croissants. Il secoua la tête et soupira en avalant une bonne gorgée de café.
 
Andy la réprimandant:" J'ai failli perdre deux amis, deux incroyables putain d'ami à cause de lui alors je ne peux pas .. je suis désolé je ne peux pas oublier ça!"
 
Ses yeux se mouillèrent alors que les visages affreux de ces types traversèrent sa tête et elle revit Arkady sur Bill et tout son corps frissonna.
Il avait faillit se faire violer pour l'épargner alors le mot incroyable n'était pas assez fort pour décrire une amitié comme ça. Andy perçut le changement et se déplaça pour la serrer contre lui.
 
Andy d'une voix gentille:" Tu ne pourras jamais oublier et comment tu feras avec Kais en permanence sous les yeux?"
Léa se sentait si minuscule et faible à ce moment là:" Je sais pas Andy mais je peux pas juste le supprimer de mon cœur et .. il a failli mourir, si tu savais comme j'ai eu peur, j'ai eu si peur!"
 
Et elle s'effondra dans ses bras s'accrochant à lui si désespérément. Il savait que seul Bill arrivait à vraiment la réconforter dans ces moments là mais il ignorait si son amour perdu était en état. Si Léa était sous le choc à ce point alors Bill.. Bill qui avait vécu bien pire qu'elle devait être en ruine, non?
Surtout avec Tom qui ...
C'était vraiment la merde.
 
Andy la berçant comme un bébé:" Chttt ils sont morts, ils sont tous morts Léa, ils ne peuvent plus te faire de mal."
 
Et ses sanglots diminuèrent.
 
...
 
C'est un peu débraillé que Jack finit par ouvrir la porte à la personne s'acharnant terriblement sur la sonnette. Il reconnut sa vieille amie. Il la connaissait depuis si longtemps mais cette expression, il avait cru ne jamais la revoir dans ses grands yeux marrons, elle le fixait toute tremblante en serrant les dents.
Incapable de parler, incapable de bouger, et Jack du attraper doucement un de ses bras pour la faire rentrer.
Elle se dirigea vers la petite cuisine qui sentait le café frais mais peu importait. Peu importait le bonjour de sa femme.
Oui, peu importait l'odeur de ce bon café, car une autre... Ses doigts arrachèrent une veste pendue au dossier de la chaise et elle crut qu'elle allait hurler quand l'odeur de Dago emplit ses narines. Elle crut qu'elle allait devenir folle quand des tonnes de souvenirs l'assaillirent, elle crut qu'elle allait tuer Jack sur place, elle le foudroya du regard.
Un regard sombre et blessé.
 
Jack tentant une approche:" Simone, je.."
Simone siffla:" Il est ici depuis quand? "
 
Diane préféra les laisser tranquille. Elle avait assez prévenu son mari des conséquences d'un tel secret. Il avait décidé de protéger Dago, qu'il assume!
 
Jack dépité:" Depuis 3 jours, il a débarqué comme ça, je ne savais pas quoi faire, tu, il est parti sans laisser aucune trace et ..il a du entendre parler de cette histoire avec Bill, il est revenu pour lui Simone. Tu avais déjà tellement de choses à gérer, je ne pouvais pas t'imposer ça en plus!"
Simone posa si violemment ses mains sur la petite table qu'elle vacilla une seconde et plaça son visage face au sien:" Ce n'était pas à toi de décider. T'as aucune idée, aucune de ce qui s'est passé entre nous et aucun droit de t'immiscer dans notre histoire!"
 
Jack soupira, il était loin du compte en pensant que Simone ressentait une sorte de nostalgie pour son grand amour d'il y a 15 ans, car dans ses yeux brulaient le même amour qu'au premier jour. Alors il affronta ses yeux furieux.
 
Jack:" Tu étais passé à autre chose, non?
Simone lui arrachant les tympans:" Il est le père de Bill, le seul homme que j'ai jamais aimé, comment tu as pu me cacher ça Jack ?"
 
Jack s'était reculé, Simone commençait à perdre complètement les pédales et Dago risquait de revenir à n'importe quel moment! Il devenait nerveux, il s'était pas préparé à affronter une femme si furieuse, il aurait du écouter la sienne, il regrettait à présent.
 
Jack fronçant les sourcils:" Vu ton état, j'ai bien fait et je crois que tu devrais rentrer chez toi maintenant. Je lui dirais que tu es passé."
 
Elle se mit à rire, un rire fou. Il comptait vraiment la faire bouger de là? Etait-il fou? Et si Bill apprenait ça, si Tom lui avouait ça....
 
Simone d'une voix dure qui n'avait jamais passée ses lèvres fines:" Oh non, je ne vais pas rentrer. Je vais l'attendre. Et lui dire de rester éloigné de Bill. Il débarque ici après 16 ans, après m'avoir brisée et abandonner son fils sans la moindre petite explication et tu crois que je vais rentrer gentiment chez moi? Je veux des réponses, il doit ces réponses à son fils alors je ne bougerais pas de là!"
 
Elle posa son sac sur un petit tabouret alors que Diane sentant le calme revenir se joignit à eux. Ils se défiaient des yeux. Diane pouvait sentir l'électricité courir sur sa peau.
 
Diane:" Un peu de café Simone"
Jack:" Je ne crois p.."
Diane le dévisageant:" Ça suffit Jack. Simone a le droit de savoir pourquoi le père de son fils est parti comme un voleur!"
Simone se calmant légèrement:" Oui..merci Diane, désolée pour.."
Diane:" Ce n'est rien, après ce que vous avez vécu, je comprends, rassurez vous. Tenez, je l'ai faite moi même!"
 
Et elle lui servit une bonne part de tarte aux pommes. Avant de s'installer à ses cotés et de lui demander des nouvelles de son fils.
 
...
 
Bill admirait le visage de Tom endormi, il était juste incapable de regarder ailleurs, pendant peut-être 1 minute ou une heure il ne savait plus bien. Il passa doucement son index sur ses paupières closes. Puis ses lèvres, sur ses lèvres, son nez..
Et enfin le dreadé bougea. Un sourire se dessinant sur son visage  alors qu'il émergeait doucement. Il étira ses membres et tomba dans les yeux chocolats de son ange, des yeux qui lui souriaient et lui envoyaient une tonne d'amour.
Ils échangèrent un doux baiser et puis tout lui revint en mémoire comme un méchant boomerang.
La peur. Le doute... Il n'avait pas le droit de lui cacher ça. Mais il ne pouvait se résigner à se passer de toute cette attention. Les mains de Bill saisirent ses joues avec tant de douceur et ses lèvres tremblèrent.
 
Tom tout bas:" Bill, je sais quelque chose que je devrais te dire mais je ne veux pas parce que tout changera après ça, tu ne voudras plus partir chez Grundel et t'occuper de moi et j'ai trop besoin de toi alors.."
 
Il se tut. Il ne savait pas quoi ajouter d'autre de toutes façons. Il était épuisé par tout ça et l'impact de Dago sur Bill l'effrayait.
 
Bill embrassa son front et:" Est ce que ca changerait quelque chose si tu me disais ça à notre retour ?"
 
Tom savait que Dago pouvait repartir n'importe quand sans prévenir alors ouais, ça changeait quelque chose parce que dans trois semaines, ce serait surement trop tard.
 
Tom soufflant vaincu:" Oui."
 
Bill massa son cuir chevelu pour le détendre. Il était sur d'une chose: Tom était sa priorité et rien ni personne ne pourrait changer ça alors quoi ? 
 
Bill d'une voix rassurante:" Quoi que tu aies à me dire, ca ne m'empêchera pas de veiller sur toi, jamais Tom. Tu es trop important pour moi alors peu importe ce que c'est, tu n'as rien à craindre, surtout pas que je te mette de côté. Rien ne compte plus que toi."
 
Tom embrassa Bill dans le cou et sentit sa peau frissonner, le corps de Bill se rapprocha encore plus du sien, ses lèvres l'embrassaient partout. Il ferma les yeux s'abandonnant complètement à son ange.
 
Bill avant d'enfouir sa langue dans sa bouche:" Dis moi Tommy."
 
Leurs langues s'emmêlèrent, s'enroulèrent l'une à l'autre avec avidité, incapable de se lâcher comme si c'était la dernière fois. Ça embrasait leurs cœurs et leurs âmes. Les réchauffait d'une façon si intime et réconfortante. Seul le manque d'oxygène les firent se détacher. A peine. Leurs souffles se mélangeaient, alors que la main de Bill rapprocha gentiment la nuque de Tom pour coller leurs fronts ensemble.
 
Tom essoufflé et agrippant avec force les hanches du brun:" Ton père, Dago est en ville."
 
Bill écarquilla grand les yeux, les battements de son cœur déjà rapides s'accélèrent alors que ses ongles s'enfoncèrent dans les avant bras de Tom. Dago. Ici. Il s'était figé telle une statue de pierre.
 
Tom continuant:" Sacha l'a croisé et l'a reconnu, apparemment il était inquiet pour toi et me cherchait. Je l'ai dit à ta mère tout à l'heure et elle est juste partie et je.. je suis désolé si..."
 
Tom baissa les yeux, il n'était plus sur de rien à présent, il avait juste envie de se rouler sous la couette, il ne pourrait pas gérer un Bill explosif dans son état. Mais les muscles de son petit ami se détendirent et il ne sentit plus la douleur dans ses avants bras. Une main sous son menton releva sa tête.
 
Bill le plus calmement possible:" Je vais faire trois choses Tom: la première te rassurer, on va chez Grundel, je vais m'occuper de toi. Parce que contrairement à lui, toi tu étais là. La deuxième: appeler ma mère, je te parie qu'elle est avec lui ou qu'elle l'attend quelque part. Et la troisième: je te prends ton téléphone si tu veux plus rien gérer, faut que les gens cessent de t'appeler comme ça pour gérer justement!"
 
Tom posa son front sur le torse de son petit ami, se décrispant, Bill ne le laisserait pas tomber, même pour son propre père. Il en aurait pleuré de joie, s'il n'était pas aussi déboussolé. Et il détestait que son ange sacrifie un truc aussi précieux pour lui.
 
Tom:"Mais.. tu...Bill.. c'est peut-être ta seule chance de le voir."
Bill d'un ton plus dur:" Il attendra. Je te jure qu'il va m'attendre Tom parce que j'ai pas mal de choses à lui dire et si il s'enfuit cette fois ce sera terminé. Je le rayerais à tout jamais de ma vie et de mon cœur."
 
Il allongea son bras sans se décoller de Tom et appuya sur la photo de sa mère. Il la connaissait un minimum pour savoir que Dago et elle c'était loin d'être de l'histoire ancienne, il choisissait vraiment son moment pour débarquer et ça le rendait encore plus détestable!
 
Simone étonnée:"Chéri?"
Bill tentant de rester zen:" Maman je sais pas où tu es mais je suis au courant que Dago est en ville alors dis moi juste si tu sais où?"
Les doigts de Simone se crispèrent sur le bord de la table:" Chéri.. tu..laisse moi m'assurer de ses intentions, il t'a fait tellement de mal et je refuse qu'il t'en fasse encore plus!"
Bill un peu brisé: "Mais il t'en a fait aussi maman et je ..je veux juste...est ce que tu vas le voir, est ce qu'il est avec toi là?"
 
Putain! Il n'était pas sur de pouvoir le supporter. Son père, le sang de l'homme qui coulait en lui était là juste si proche et ...il réalisa à ce moment même une chose qu'il avait toujours refusé d'admettre : ce trou qu'il avait eu toutes ces années était en grande partie sa faute.
 
Simone tentant de le raisonner:" Il n'est pas encore arrivé mais Bill ça fait si longtemps, tellement de choses ont changées.."
Bill se crispant à nouveau:" Mais si ..si il était venu pour moi? Si  si il ..m'aimait quand même un peu?"
 
A présent les larmes inondaient son beau visage. Tom avait beau l'écraser fort contre lui, c'était un choc de trop. Simone en entendant les larmes de son fils cru qu'elle allait s'effondrer de douleur, cette question, Bill lui avait posé si souvent enfant et puis il avait cessé surement qu'il avait cessé de la croire, elle n'avait pas pensé qu'il se la posait toujours, et tant que Dago ne lui dirait pas en face qu'il aimait son fils, il ne le croirait pas.
 
Simone en larmes aussi:"Mon Dieu Bill, bien sur qu'il t'aime, c'est juste..."
Bill d'une voix déchirée:" Alors pourquoi, demande lui pourquoi il est parti et dis lui de m'attendre, maman dis lui juste de rester là quelques semaines, et si il refuse qu'il ne revienne jamais, jamais, jamais, jamais!"
 
Il avait hurlé si fort ces derniers mots, tellement de douleur enfoui loin en lui, tellement de tempêtes et de bourrasques.
Tom récupéra le téléphone, Bill était incapable de parler plus. Et pleurait contre lui.
 
Tom:" Je.. je devais lui dire."
Simone reniflant un peu:" Je sais Tom.. je ferais tout pour le convaincre de rester."
 
...
 
Elle raccrocha encore plus en colère et détruite qu'avant. Dago les avait abandonné, ça l'avait dévastée mais elle avait tenu pour Bill. Ce bébé avait trop besoin d'elle, oui elle l'avait aimé pour deux, elle l'avait choyé.
Mais malgré ça un trou béant persistait dans son cœur d'enfant et dans le sien aussi. Elle essuya rageusement ses larmes alors que Diane lui tendit un mouchoir.
Jack avait préféré fuir à son cabinet juste avant que son téléphone ne sonne. Et alors qu'elle se remettait à peine, la porte d'entrée s'ouvrit et..
 
Diane avec un petit sourire d'excuse:" Il a encore du oublier quelque chose!"
 
Simone lui renvoya son sourire se décidant à bouger de cette petite pièce. Elle suivit son amie dans le salon, alors que son bras réconfortant tenait le sien un peu tremblant, tout son corps était fébrile et il lui fallait de l'air frais ou un alcool bien fort!
 
"Diane, je ne voudrais pas salir et j..."
 
Dago se tenait là, juste là à quelques mètres, se figeant comme de la pierre en croisant son regard, un regard pétrifiant.
Un regard indescriptible où dansaient tour à tour une haine noire, profonde et destructrice d'une intensité effrayante et une passion brulante, déferlant dans ses veines telle de la lave brulante la dévorant entièrement, deux sentiments bien trop puissants qui luttaient l'un contre l'autre sans relâche, deux émotions bien trop fortes pour un si petit corps qu'il s'attendait à voir imploser tellement l'énergie qui s'en dégageait était incroyable, foutrement incapable de discerner laquelle de ses deux énergies prendraient le dessus.
Il frissonna violemment alors qu'elle s'approcha d'un pas trop rapide vers lui.
 
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  Merci de me laisser un de vos avis merveilleux XDDDD et à la semaine prochaine.