ATTRACTION CHAPITRE 007
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Tom. Son sourire. Le sourire de Tom. Tom qui lui souri.
Le cerveau de Bill était arrivé à saturation, impossible d'aligner deux pensées correctement. Tout était brouillé à part Tom.
PDV Bill
" Il me souri...
L'androgyne incapable de se dominer en était là. Devant lui. Pourtant il n'avait pas vraiment peur. Il était juste captivé par lui.
Depuis ce jour où il prit conscience qu'il produisait une attraction continuelle autour de lui, et peu importait l'heure et l'endroit, l'attraction était là bien réelle et Bill n'avait plus qu'à attirer ses proies dans ses douces mains fines et agiles.
Toutes les personnes auxquelles il s'était un tant soit peu intéressé était comme aimantées vers lui.
Il ne s'expliquait pas cet état de chose, il avait même la désagréable sensation de parfois le subir.
Sa mère était pour lui un garde fou, elle avait remarqué que son fils plaisait énormément et l'avait empêché de s'enorgueillir car tant de succès avait eu sur d'autres un effet pervers: celui de se croire supérieur, presqu'hors du commun, celui de se croire au dessus des Hommes et des lois.
Bill n'était pas ainsi. Loin de là.
Bien sûr il en avait profité. Un peu.
Bien sûr quand en troisième ce nouveau d'origine japonaise: Hiro. Hiro qui se disait hétéro. Bien sûr Bill était tombé sous son charme et avait usé du sien et de ses sourires.
Bien sûr qu'Hiro n'était plus tout à fait hétéro à présent.
Et comme les autres il avait pleuré quand Bill s'en était détaché.
Bien sûr qu'il avait continué et accumulé les histoires et les rencontres. Comme tout les ados de son âge. Il en avait profité pour sortir avec tout les plus beaux mecs du lycée. Il aimait ça même si par moment il détestait ça.
Tout ces garçons plus adorables les uns que les autres, tous si amoureux.
Il avait essayé sans réussir à s'accrocher à eux. Il avait conscience de la souffrance qu'il infligeait mais renoncer à trouver celui qui balayerait tout ça; Non! Ca il ne pouvait pas renoncer à cette partie de lui même: son cœur qui n'aspirait qu'à battre à l'unisson avec celui qui... celui là qui réussirait à lui faire perdre pied.
Tom.
Etait-ce enfin lui?
Tom.
S'accrocher à d'autres, si seulement ... mais quelque chose, une force impalpable le retenait. Quand il se rendait compte que son petit ami du moment ne libérerait pas cette partie de son âme enclavée quelque part, surement en quelqu'un d'autre, il préférait rompre. Rompre encore.
Des larmes. Des supplications.
Des " Ne me quitte pas." à la voix brisée.
Combien de fois avait-il du :" Je t'en supplie! Je ne peux pas vivre sans toi!"
Des "Non Bill! Reste... encore juste cette nuit."
Il pleurait souvent avec eux. Il avait juste besoin d'autre chose.
Des tas d'hypothèses s'étaient formées, des hypothèses qui occupaient plusieurs pages sur son blog, des pages qu'il tapait sans relâche jusqu'à épuisement. C'était son seul exutoire. Il s'évacuait, car ces mots étaient bien un prolongement de lui-même.
Sauf qu'il ne comprenait pas. Il écrivait sans trouver de réponses. Il aimerait pourtant.
Tom, as-tu la réponse?
Rencontrer quelqu'un, être avec lui sans le contrôler d'acune manière. Juste désirer sans maîtriser l'instant. Parce que désirer pour Bill signifiait obtenir.
Il fondait secrètement d'immenses espoirs sur Tom. Il ne devrait peut-être pas.
Il repassait ses ex en revue et les comparait à Tom. Ses conclusions pas très objectives le faisait rêver plus que de raison.
Il était ivre d'un Tom qu'il s'était crée. Loin d'être stupide, il savait que son Tom imaginaire pouvait être très éloigné du Tom, du vrai Tom Kaulitz.
Celui qui lui souriait en cet instant.
Malgré cet état des plus perturbant, il se sentait enfin vivre. Une palette de sentiments qu'il n'avait jamais ressentie explosait en lui.
Bien entendu, il détestait perdre le contrôle et l'appréhension qu'il ressentait lui tordait les intestins. Mais ce qui le gouvernait réellement quand il vit Tom devant lui, un Tom qui lui souriait, était l'excitation.
Il lui était impossible de ne pas réagir, de ne pas le lui rendre. Ce sourire. Cet espoir.
Un sourire magnifique et naturel se dessina sur son visage androgyne.
Heureusement que ses lunettes dissimulaient ses yeux étincelants de bonheur.
