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ATTRACTION CHAPITRE 102

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Hallo le monde XD

Alors qui n'aime, qui n'aime pas ce changement, ce tournant? Parce que pour tout vous dire sortez vos kleenexs hein.
Vous aurez quelques réponses mais pas toutes. Et j'en connais un qui va avoir pas mal d'ennemies après ce chapitre XD

Je vous souhaite très chères lectrices une trèèèèèèèèèsssssss bonne lecture et me tapez pas dessus parce que c'est triste.

ET BON WEEK END


*****************************************************


Ces néons encastrés partout dans le plafond, ces murs trop blancs lui donnaient la nausée, ces étages et ces couloirs interminables, ces portes, ces putain de porte qui puaient la mort. Mais le pire était l'odeur. Cette odeur insidieuse, omniprésente qui s'infiltrait dans vos narines et qui ne vous laissait aucun échappatoire, cette odeur de médicament, de trop propre. De malade. De mort.
Des blouses blanches et bleues allaient et venaient à toute allure. Des bandages, des compresses, des.. et du sang!
Il bloqua un moment devant un mec au visage défoncé.

Flash back

PDV Tom

Moi:" T'es qu'un enfoiré! Il est à moi t'entends!"
Andy:" C'est ça, c'est ce qu'il te fait croire. Tu penses vraiment qu'un mec comme Bill va se contenter de toi ? Mais tu planes là!"


Non. Je lui fais confiance. Il m'aime. Ses mots, ses yeux, son cœur ne mentent pas. Il pourrait jamais me faire ça. Pourquoi il me sort des trucs comme ça, faut pas qu'il croit que j'ai peur ou que je doute. Je respire pour me calmer.

Moi:" C'est toi qui plane. T'es juste frustré et jaloux. Et toi tu dis que de la merde! Alors mets toi ça dans le crâne espèce de blonde décolorée. On s'aime et j'ai confiance en lui. Tes conneries je m'en branle. Maintenant tu dégages!"

Je le pousse vraiment fort et il me fusille du regard mais je m'en tape. Il gâchera pas ce que j'ai avec Bill. Il se relève bien lentement tout en me fixant, puis avant de refermer la porte de ma chambre me sort ces mots que j'ai pas cru.

Andy:" On verra si t'es si sûr de toi quand je le baiserais devant ta gueule!"

Fin flash back


Des lits peuplaient les couloirs avec des gens plus ou moins en bon état. Ecoeurant ces hôpitaux. Manque de moyens, de médecins. De tout.
Quelque chose d'effrayant luisait dans les yeux de ces pauvres gens qui attendaient qu'on les soigne, qu'on s'occupe d'eux un minimum. Et pourtant c'était si calme. Comment un endroit comme ça pouvait être si silencieux?

Ses cernes lui donnaient 5 ans de plus et il se courbait comme un vieillard. Ses yeux fatigués, mornes et épuisés ne reflétaient que l'amertume et le chagrin.
Il n'était plus que l'ombre de lui-même et il ignorait où il avait trouvé assez de force pour se mettre debout et avancer.
Ce matin, il avait touillé son café pendant au moins 20 minutes avant de réaliser ...
De réaliser qu'il était chez lui dans sa cuisine. A Berlin. Sans Bill. Il avait balancé cette pauvre tasse contre le mur avant de s'enfermer dans la salle de bain et de vomir le peu qu'il avait ingurgité la veille.
Cette nuit il était juste resté là, allongé comme si plus rien n'existait à part le vide, allongé les yeux grands ouverts. Parce que dès qu'il les fermait, il revoyait le visage d'Andréas...
Et il ne pouvait pas. Cette vision était trop dur, trop horrible.
Il avait juste pété un plomb. Une fois de plus.
Il serra les poings. Tout le monde devait être au courant. Bill devait surement savoir maintenant. Bill devait le haïr à présent.
Et ça, ça le détruisait plus que tout. Ca faisait plus mal que des coups de poings. Ca lui arrachait quelque chose tout au fond de lui qu'il ne pourrait jamais, jamais récupérer.
C'était en lambeaux. C'était juste...
La fin de tout.
Non il n'avait plus de larmes. Il était juste une sorte de fantôme bien solide.
Sa maman était pas dans un meilleur état que lui. Au fond que son père soit entre la vie et la mort, entre le tribunal et la prison lui donnait une bonne raison de ressembler à un zombie. Évitait les explications.

Ils se soutenaient mais pas pour les mêmes raisons. Une femme de 31 ans et sa petite fille de 5 ans avaient failli y rester. Elles étaient hospitalisées dans un état grave. Grave! Grave.... ce mot était juste horrible. Depuis quand son père était devenu stupide? Il n'arrivait pas à le comprendre ni à l'excuser. Il n'en avait juste pas envie.
Envie de rien.

Judith:" C'est là mon chéri."

Une porte grise se dressait devant eux. Tom la poussa et se retrouva face à deux personnes. Une vieille avec des tas de tuyaux et des yeux gris trop mornes.
Et son père. Endormi et maigre. Il n'avait été admis qu'hier mais.. on aurait facilement pu croire que des semaines s'étaient écoulées. Il avait tellement maigri.
Et paraissait tellement plus vieux?
Le dreadé fronça les sourcils.. qu'est ce qu'il s'était passé depuis son absence? Qu'est ce qu'on lui cachait?

Tom:" Maman?"

Judith sortit un mouchoir et s'avança près du lit. Elle saisit la main de son mari et commença à lui parler comme si celui était tout à fait conscient. Est que Bill ferait la même chose pour Andréas?
Son cœur se tordit effroyablement. Ca le broyait à l'intérieur, ca le broyait tellement fort.
Ça avait quelque chose de pathétique et Tom n'arrivait pas à compatir à tout ça. Sa propre douleur le noyait, le submergeait complètement. Pourtant il faudrait qu'il essaie de ne plus penser à lui. Il se mit à sourire de sa connerie.
Comment ne plus penser à Bill? A son sourire? A ses grands yeux? A ses mains? Son petit cul trop parfait?
Comment ne plus penser à ses je t'aime et ses Tommy?
Comment ne plus penser à ses bras, ses nuits où ils faisaient l'amour? Et à toutes leurs promesses et leur projets. Ensemble.
Des larmes perlèrent au coin de ses yeux. Il ne pourrait jamais rien oublier. Rien.
De toutes façons, il voulait tout se rappeler parce que Bill était les meilleurs souvenirs de toute sa vie. Bill était sa vie.
Et il n'était pas là.

...

"
Mon ange,
Mon père a eu un grave accident et j'ai du rentrer à Berlin. Je t'aime.
Pardon Bill.
Pardon pour tout.

Tommy"


Bill tenait ce petit morceau de papier entre ses doigts depuis deux heures. Deux heures qu'il fixait un point invisible devant lui. Deux longues heures sans Tom.

Tom.

Tout se déglinguait. Tout ce qui devait tenir, être stable et toujours là. Tout ce qui ne devait jamais changer s'était mis à bouger. A s'effondrer. Ouais ca partait dans tout les sens, et s'écroulait au sol dans un tas de ruines. Comme si un tsunami lui était passé dessus. Tom était parti. A Berlin. Comme ça. Sans un message, un regard, un baiser.
Juste cinq putain de lignes! 24 mots. Oui il les avait compté. Il avait tenté de découvrir un sens caché derrière tout ça. Un code, un...

Tom l'avait laissé.

Deux heures qu'il ne bougeait pas, qu'il essayait d'assimiler les événements. Il savait que ce n'était pas normal, ça hurlait au fond de lui. Ça le dévorait lentement, douloureusement. Ça n'allait pas aller. Ça lui déchirait les entrailles.
Il pourrait prendre le premier vol et le rejoindre. Et être avec lui demain.
Il pourrait ouvrir ses bras et le consoler. Pourrait le soutenir, lui sortir des banalités. Il pourrait même y croire mais il était trop mort pour ça. Quelque chose en lui s'était éteint. Et ca faisait mal, tellement mal. Tout ces non dit, ces promesses brisées. Cette absence.
Il l'aimait. L'aimait à en crever et savait déjà ce qu'il devait faire. Mais il ne pourrait pas. Malgré tout. Il ...
Il se tairait. Pour le protéger.

Il n'avait pas eu besoin de mots. Pas besoin d'hurler ou de supplier pour avoir des explications. Dès que les yeux gris d'Andy s'étaient posés sur lui.
Il s'était figé. Choc. Électrochoc. Une douleur atroce. Ils s'étaient fixés et son cœur... son cœur... s'était éclaté. Brisé. On aurait pu lui arracher à mains nues: ca l'aurait soulagé.

Il cru mourir quand Gwen s'est jeté sur lui en le suppliant de lui raconter. De lui donner un nom. Ces cris, ces putains de cris d'un trop plein de douleur insoutenable.
Il s'était obligé à supporter ça plusieurs minutes sans faillir. Pour Andy. Pour Gwen. Il l'avait même prise dans ses bras. C'était son fils unique. Elle avait inondé son T-shirt et ses ongles s'étaient plantés dans ses bras mais même ça il ne le sentait pas. Elle débitait un flot de paroles incompréhensibles entrecoupés de sanglot et de mini crises d'angoisse, de panique. De démence??

Événements qui s'enchainaient et le blessaient.
Il essayait vraiment de comprendre, vainement d'accepter. Mais ça. Putain! Ça. Il se sentait tellement trahi. Tellement mal. Tellement ...

Parce qu'il savait.

Il...
Et les cris et les pleurs de Gwen qui résonnaient dans la pièce d'à côté lui serrait les entrailles. Lui était resté planté là, il.. son cerveau n'arrivait pas a décoder les images, à les interpréter. Il n'avait rien pu faire.
Rien.
Il essayait de se souvenir. Il était parti leur chercher des boissons au bar et n'était jamais revenu.Bill avait imaginé qu'il avait attraper un joli garçon entre ses cuisses et ne s'était pas inquiété. Il aurait du s'inquiéter au bout d'une heure. Aurait du envoyer un message.
Il ne s'est pas méfié quand Tom a préféré rentrer se reposer. Comment aurait-il pu? Tom ne lui mentait jamais.

Il serra plus fort ses poings, planta plus loin ses ongles dans ses paumes déjà meurtries. Ca n'était rien. Rien du tout ces quelques gouttes de sang. Sa tête commençait à lui tourner mais non, il refusait de s'allonger. Il aurait du...

Et puis.
Il avait fini par s'ennuyer tout seul. Andy l'avait lâché. Il avait sorti son téléphone pour regarder l'heure et par automatisme, avait écouté sa messagerie. Et là... là...
Il s'était complètement écroulé sur le sol de cette boîte.
Et les gens qui continuaient de danser et de s'embrasser autour de lui. Il avait attendu que Tom vienne le chercher. Attendu ses bras et ses yeux réconfortants pour l'aider, pour ...
Mais personne n'était venu.
Et depuis deux heures il entendait Gwen pleurer et crier. Depuis deux heures....

Sa mère avait fini par le retrouver, elle aussi pleurait. Ils étaient retourné directement à l'hôtel et là. Là...
Le cerveau de Bill avait cessé de fonctionner quelques secondes.
Il ne pouvait pas.
Ne voulait pas.

Il n'avait pas remarqué la présence de sa cousine. Il ne distinguait même pas les mots qu'elle prononcait pour le ramener. Mais il ne reviendrait jamais.
Pas dans ce monde sans Tom. Son Tom. Celui qu'il aimait...

PDV Alizée
" Tom.. décroche! Mais pourquoi il a fallu que tu t'en ailles maintenant! Je sais que c'est ton père mais...

Messagerie. Encore.
Mais qu'est ce que je peux faire de plus? Il faudrait que quelqu'un aille là.. mais pourquoi j'y ai pas pensé avant!
Vite!

Moi:" Réveillez le! C'est urgent!"
...
Moi:" Gus, c'est Alizée. Écoute..."
...
Moi:" Non Gus, ca va pas du tout. Le père de Tom est l'hôpital et il est parti la bas sans même dire au revoir à Bill et... laisse tomber. Je me demandais si tu pouvais pas..."
...
Moi:" Non, ici aussi c'est la merde et Bill est vraiment pas en état là."
...
Moi:" Vraiment? Merci Gus et surtout appelle moi, lui il répond pas."


...

Des pompiers, des flics, des ...des tas de gens allaient et venaient. Des sirènes, des questions. Tellement de questions mais Bill restait muet.

Flic:" Mr Trumper, j'ai... je voudrais vraiment coincer celui qui a mis votre ami dans cet état alors si vous saviez quelque chose?"

Il était toujours assis sur ce lit. Il entendait bien les mots, il aurait aimé ne pas les comprendre. Il aurait aimé ne pas avoir la réponse.

Pas cette réponse.

Mais... il avait choisi. Depuis le début. Depuis que ses yeux s'étaient noyés dans ceux de Tom. Quelque chose s'était comprimé au plus profond de son être: quelqu'un d'autre avait pris le contrôle de sa raison, de tout ce qui faisait de lui Bill. Il su qu'il était foutu. Foutu et surtout. Qu'il ferait n'importe quoi pour lui.

N'importe quoi.

Le flic posa une main sur son épaule si fine, sa main était tellement grande, il n'avait pas vraiment connu son père et ça faisait bizarre de sentir ça sur lui. Il leva ses grands yeus noirs plein de SOS vers cet homme en uniforme qui fut complètement désarçonné devant ce garçon androgyne. Cet homme avec son allemand approximatif était presque adorable.
Le flic se perdit un instant dans ce visage d'ange et retoucha terre quand son supérieur le héla. Ca le troublait. Ce gamin le troublait! Il retira sa main comme si cette peau était de la lave et tenta un petit sourire.

Flic:" Écoute.. euh... Bill... je suis désolé vraiment. Je.. mais ton ami va s'en sortir, on va le soigner et... il ira bien. Mais pour éviter que ça recommence, que quelqu'un d'autre se fasse agresser, il faut que tu me parles, je veux juste savoir si tu as vu quelque chose?"

Bill ne pu que secouer la tête. Il le fixait toujours droit dans les yeux, oui ce flic le fascinait. Il représentait quelque chose qui pourrait peut-être l'aider?

Flic:" Je vois.. tu es encore sous le choc, je vais te laisser mon numéro au bureau et si tu, quelque chose te revient.."

Le jeune flic griffonna quelques chiffres sur une page d'un carnet usagé. Il bafouillait et avait les joues un peu roses. Bill soupira. Cette attraction était toujours là partout. Cet homme était surement hétéro et devait respecter la loi qu'il garantissait. Se taper un mineur ne devrait pas l'exciter autant.

L'agitation et les cris cessèrent. Les pièces se vidèrent. Il était un peu plus calme, juste un peu. Peut-être qu'il irait voir ce flic demain ou pas.

Il sentit à peine l'aiguille entrer sous sa peau. Et ferma enfin les yeux. Et sombra dans un silence embrouillé et douloureux et derrière ses paupières: ses sourires, ses regards. Ses je t'aime.

Finirent de l'achever.

...



 
***************************

Je sais, je sais je les fais pas mal souffrir là mais bon. Ça pouvait pas continuellement nager dans le bonheur sans qui se passe rien tout de même.
Bon si ça pouvait c'est vrai.
Mais ce changement me trottait dans la tête depuis un moment mais attention: je n'ai pas quitté le monde des bisounours.
Tout n'est pas cassé.. je sais pas casser les belles choses XD

Alors?

Qui veux tuer Andy?
Qui compatit à la cause de notre pauvre Tommy????
Et qui veut... j'ose pas demander ... certaines d'entre vous n'oseraient tout de même pas en vouloir à Tommy hein ???
Naaaaaaaannnnnnnn....
Si?
Mais attendez attendez c'est pas fini.....

BSX
PS: Un coum pour être prévenu.

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