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ATTRACTION CHAPITRE 103

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Hallo les gens XD

Nan mais oh! Interdiction de tomber dans les pommes à cause de la pix hein XD Manquerait plus que je perde des lectrices à cause d'une canicule Tomiemme ( je sais pas si j'ai bon là) de niveau rouge.

Bon. Je vous donne quelques explications parce que la plupart ont eu du mal avec les chapitre précédent:

Tout d'abord Tom devait partir parce que son père est hospitalisé dans un état grave et que sa mère avait besoin de lui.

Ensuite: Oui Andy est franchement dans un très sale état. Et il ne faut pas oublier que Bill adore Andy et que ça l'a complètement foutu en l'air cette agression et en plus que Tom soit parti comme un voleur lui a mis un gros coup dans son petit cœur. Il est complètement paumé et se sent abandonné.

Que dire d'autre.....

De toues façons là vous allez en apprendre plus alors.

BONNE LECTURE A TOUS


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Ça l'arrangeait bien tout ces anti douleurs. Toutes ces doses soit disant pour ne pas qu'il souffre. Tout ces médicaments qui le laissaient dans un monde de brouillard et de choses toutes floues, une belle barrière contre la réalité. Ses yeux papillonnaient par moment et puis plus rien. Rien. A part un espoir qui s'envolait pour sa mère qui ...
Sa maman. Il était bien incapable d'être ce qu'elle attendait de lui. Incapable de la soulager ou de lui sortir ces putains de phrases réconfortantes. Il la prenait un peu dans ses bras.
C'est tout ce dont il était capable.
Il détestait son père, il supportait de moins ou moins qu'il ne souffre pas plus que ça. Il dormait ou semblait dormir. Et ce n'était pas juste.
Tom aurait adoré l'entendre hurler, il avait besoin d'un écho, de quelque chose qui vibrait autour de lui avant de...
De quoi?
Ouais. La petite n'avait pas survécu. La nouvelle était tombée ce matin. A 5h43 du matin. Un cri déchirant l'avait fait bondir de son lit. Sa mère était là, à genoux en train de frapper le carrelage. Il l'avait porté jusqu'à son lit et avait veillé sur elle. Elle avalait de plus en plus de pilules. Il lui en avait piqué quelques unes.

Non. Ca n'allait pas du tout.

Son père avait été menotté au lit alors que depuis ça, il ne réagissait à rien. Il pouvait bien rester dans cet état indéfiniment, Tom s'en foutait. Tom se foutait de tout en ce moment. Il lui aurait bien envoyé une bonne claque dans la gueule pour vérifier si ... mais s'était retenu.
Il ne supportait plus les pleurs de sa mère, ne supportait plus le visage de ce père meurtrier, ne supportait plus son absence.
Ça le bouffait. Ça le..
Un flic gardait la chambre à présent, il y en aurait toujours dans leur vie, dans sa vie? Est ce que c'était ça? De ce qu'il pouvait se rappeler, il n'avait jamais été aussi proche du fond. De ce trou qu'on appelait enfer. Il ne tiendrait jamais le coup. Sans lui.
Il n'était même pas en colère. Il ne pouvait pas. Il luttait pour ne plus ressentir la moindre bride de sentiment, la moindre sensation, luttait contre ce vide, un vide béant et infini, infini et illimité qui l'engloutissait de seconde en seconde un peu plus. Mais il était trop faible, trop désarmé et se faisait avaler. A moins qu'il ne se laissait avaler? Ce vide le mâchait lentement, croquait le moindre de ses os, le moindre recoin de ce qu'il était.
Il avait l'impression de flotter comme s'il n'en était qu'un témoin. Il perdait doucement pied. Il espérait juste que ça se termine d'une façon ou d'une autre. Ca ne pouvait pas durer.
Il n'était pas assez fort pour ça.
Il frappa le mur faisant sursauter sa mère. Sa pauvre mère. Il croisa ses yeux et ça le broya encore plus. Il n'y avait plus rien pour lui ici.
Il s'échappa de cet endroit. Il ne pouvait pas affronter ça. Il n'avait jamais été quelqu'un de courageux. Il pouvait jouer les brutes épaisses, il pouvait bien montrer les crocs et taper avec ses poings mais tout ça... tout ça tombait en ruine quand on touchait à lui. A Bill. A sa famille.

...

Andy l'avait touché.

Il avait plongé droit dedans, comme un de ces taureaux sur le joli tissu rouge qui dansait, virevolait, le narguait avec sa couleur trop vive et aveuglante, l'excitait avec ses mouvements. Ce joli tissu rouge qui le rendait dingue. Juste cette envie de le déchiqueter qui prenait le dessus. Il n'avait pas vu les grands piques qu'on lui enfoncerait dans le dos. Il....
Il avait ingurgité 3 ou 4 bières. Il en voulait une de plus et avait projeté une belle nuit: son ange et lui seuls dans une de ces criques abandonnées des touristes. Il lui aurait fait l'amour jusqu'à l'aube.
Puis une fille plutôt sexy l'avait aguiché, dragué, collé... il l'avait juste poussé dans les bras d'un autre mec en lui faisant un clin d'œil pour qu'elle le lâche enfin. Et puis... sa vessie, il avait fallu qu'il se vide la vessie. La boite était immense, il avait du la traverser en entier avant de trouver ces foutus chiottes!
Il avait pissé et après. Avait déambulé dans cette foule euphorique et transpirante multicolore. Des bras, des sourires, des seins se frottaient avidement contre lui. Il se pressait pour rejoindre sa table. Il pensait juste danser un peu pour faire plaisir à Bill et là...
Ses yeux s'étaient complètement bloqués.

Bill se laissait embrasser.

A cette seconde, sa raison avait foutu le camp.
Il avait cligné plusieurs fois des yeux. Après tout l'alcool pouvait vous faire croire des choses. Il se les était frotté de tout ses forces. Mais sa bouche pleine de gloss était collée à celle d'Andy. Tout son corps était collé à Andy.
Il n'était pourtant pas si proche et pourtant, il aperçut leurs langues s'enrouler ensemble. Il avait serré les poings. Fait tomber son verre. Il avait retenu ses larmes et sa rage.
Mais son cœur s'était déchiqueté.
Il fallait qu'il sorte de cette boite avant de fracasser quelqu'un.

Il avait juste envoyé un texto pour lui indiquer qu'il entrait à l'hôtel. Le coeur lourd. Une dalle de béton venait de lui écrabouiller. Il avait tellement mal. Il massait ses tempes et pinçait trop fort ses lèvres.
Peut-être que Bill était bourré et qu'il....
Ses yeux commencèrent à s'humidifier.
C'est pas comme si une part de lui ... non. Comment avait-il pu oser croire garder un mec comme Bill? Il avait été con. Trop con.

Il ne lui suffisait pas.

Il marchait de travers. Il ne savait plus trop où il allait. Et quelle importance? Plus rien. Il n'y avait plus rien. Tout venait de partir à la dérive.
Andy avait gagné.
Le jour commençait à se lever mais ici la fête continuait. Des afters. Des befores. C'était non stop. Une rave qui durait des semaines. Il avait mal partout, il pouvait sentir chacun de ses muscles lui tirer.. mais il ne pouvait pas s'écrouler. Il refusait de s'écrouler. Peu importait les rafales qui blessaient son corps et son âme. Peu importait la brutalité des coups. Non. Il resterait debout.

Il était revenu inconsciemment au point de départ. Il avait soif alors il était rentré à nouveau. Ses yeux avaient vagabondé recherchant le bar. Et il tomba sur lui. Sur eux.
Le blond platine riait si fort. Il était assis tellement proche de son ange. Leurs jambes se touchaient mais ce n'était plus si innocent que ça.
Bill partagea son verre et lui envoya un regard un peu trop appuyé. Ca n'était pas qu'amical.

Alors le dreadé s'était planqué là dans un petit coin sombre. Avait guetté sa proie. Il n'était qu'un animal blessé.
Et puis. Et puis tout avait dérapé.

Il s'était fait avoir.

...

Il courrait toujours. Il se foutait royalement de ce point de côté qui le tiraillait, il accéléra même si ses poumons n'avalaient pas assez d'air. Il couru encore plus vite, plus fort. Peu importe si son corps n'en pouvait plus. Et que ça lui brulait la poitrine.
Il avançait droit devant lui, pour fuir. Fuir toute cette merde. Ça ne pouvait pas être sa vie. Ça ne pouvait pas être sans Bill.
Il s'écroula les mains tenant sa poitrine, les yeux exorbités et aspirant bruyamment de grandes bouffées d'air . Pourquoi son corps s'acharnait-il, s'accrochait-il à la vie?

Il ne voulait plus respirer.

Une bande s'approcha.

Voix:" Hey mec ça va?"

...

Pablo. Bill se souvenait vaguement d'avoir baisé avec deux ou trois Pablo. Il aimait bien les garçons qui portaient ce prénom. Ils avaient toujours des yeux langoureux et humides, toujours grands ouverts. Leurs traits étaient d'une merveilleuse finesse. Leurs bouches bien dessinées, ornées de petites dents régulières et d'une blancheur éclatante qui ne demandaient qu'à être baisées et caressées. Leurs gestes gracieux dénotaient une certaine retenue, voire une certaine pudeur. Aucun Pablo ne devrait devenir flic.
C'est trop brutal, trop masculin et dur pour ....
Ses cils presque féminins captivaient Bill, ils étaient tellement longs. Il employait des mots doux et rassurants sans s'énerver, et sa voix empreinte d'assurance calmait quelques unes de ses angoisses. L'inspecteur mettait à profit tout ses cours de psycho à la con, mais cette sensation étrange ne le quittait plus dès que les yeux de ce gosse se posaient sur lui. Il parlait, il ne voulait pas cesser de parler. Aimait sa présence mais ça ne suffisait presque plus.
Il hésita de longues minutes avant de timidement poser une main tremblante sur l'épaule de l'androgyne. Il n'avait pas prévu ces frissons. Et se sentit aussi bien que mal.

Qu'est ce qui se passait?

Bill n'avait pas su où aller ni à qui parler. Sa mère était fourré à l'hôpital pour soutenir Gwen. Andy était tellement amoché. Avait une jambe cassée et un bras déboité. Son visage couvert de plaies ouvertes et d'hématome .. son beau visage.... son nez avait était éclaté. Son piercing arraché. Il avait deux dents de moins. Et le pire était....

Bill tressaillit.

Il avait tellement besoin d'évacuer, il avait toujours eu besoin de quelqu'un. De se sentir important dans les yeux des autres. De se sentir spécial et Tom.
Tom l'avait fait se sentir si spécial.

Il soupira bruyamment. Alizée avait bien essayé de le retenir mais ses souvenirs l'étranglaient dans cette chambre abandonnée. Il avait maudit son portable. Parce qu'il n'avait pas de message de lui. Il était au bord du supplice dès que son putain de portable vibrait. Mais ce n'était jamais lui. Il aurait pu mais ... là...
Ils avaient promis de ne jamais se mentir. Alors pourquoi?
Qu'est ce qu'il pourrait bien lui dire hein?
Et Alizée qu'est ce qu'elle pourrait bien comprendre à tout ce bordel? Il ne pouvait se confier à propos de ça.
Et le pire? Le pire était que.....
Il s' asphyxiait dans cette culpabilité de plus plus vicieuse qui le rattrapait sous la douche, dans la rue. Au milieu d'une conversation.
Parce qu'il ne... il n'était pas foutu de penser plus de 2 minutes à son meilleur ami. Non. Il était obnubilé par Tom. C'était à mourir de rire. Parce que... son cerveau malade tentait d'échafauder des hypothèses foireuses pour l'excuser.

Il aurait pu le tuer.

Il détaillait ce petit bureau tranquille histoire de se vider l'esprit. Se concentrait sur les quelques dossiers et stylos qui trainaient là. Sans conviction. La faiblesse, il avait lutté des années contre ça, contre elle et le moindre attachement. Contre l'amour. Ça n'avait servi à rien. Ses yeux se relevèrent et se perdit dans le paysage.
La fenêtre ouverte donnait sur un petit parc gentillet où les rires des enfants s'éclataient contre les tobogans et les balançoires. Ils riaient tellement fort. Ces rires qui vous coupent comme des lames quand vous, vous êtes broyé par un tas de sentiments qui vous retournent l'estomac, le cœur et la tête.

Il avait fouillé dans son jean et puis avait sorti sa carte et...
Maintenant il était là, dans ce petit bureau.
Il plongea dans ces grands yeux noirs. Des yeux qui ne sentaient ni le crime, ni ce pouvoir qu'émanent en général d'eux. Bien sûr qu'il le vit rougir. C'était tellement facile à chaque fois. Il avait bien réfléchi à tout ça.
Savait comment obtenir le silence de ce flic.

Bill d'une voix perdue:" Je ne sais plus quoi faire."

Pablo approcha son siège près de son jeune invité. Il ne se rendait pas vraiment compte qu'il le matait d'une façon trop brulante. S'inventait des mensonges pour s'expliquer cette attirance. Il ressemblait tellement à une fille avec son eye liner et son débardeur .. sa bretelle gauche ne tenait même pas. Il effacerait cette envie de le caresser et de... il secoua la tête. Il sortait avec une gentille secrétaire depuis 2 semaines. Et ca fonctionnait bien entre eux. Ils étaient un peu semblables, un peu différents.
Elle était parfaite pour lui mais Bill....

Il se répétait qu'il n'était pas un de ces détraqués dégueulasses aux pulsions perverses et monstrueuses qu'il rêvait d'envoyer en prison. Non. C'était juste un bon flic qui faisait son job. Il lutta contre ces images décadentes que son esprit...
Bill lécha un peu sa lèvre et s'étira. Le flic eut un coup de chaud en apercevant cette étoile. Se bloqua dessus quelques secondes pour mieux détailler: deux branches d'étoile. Le reste était caché.

Tellement facile.

Pablo d'une voix un peu rauque:" Ton ami s'en sortira. Je suis passé ce matin et il va déjà mieux."

Les yeux de Bill s'embuèrent. Andy n'irait jamais vraiment mieux. Comment aller mieux après ça? Comment Tom avait-il pu? Tom. Il s'était acharné. Il...

Bill:" Je..., j'aimerais savoir... est ce qu'il a été, bas, violé?"

Ça le brisait en tellement de morceau. Ça.. est ce qu'il pourrait effacer ça si... il n'en était pas certain. Il ne pouvait pas tourner le dos à ce blond platine. Non.. il allait ...
Il devrait être fort.... pour.. pour quoi? Le consoler! Comme si il pouvait consoler qui que ce soit! Et puis Andy finirait par avouer et là.... son cœur se tordit et lui donna envie de gerber.
Mais il fallait qu'il sache si...bordel!

Pablo:" Pas exactement... il... il avait de très légères lésions mais.."

Des lésions à cet endroit mais.... Bill attrapa le verre d'eau devant lui et l'avala tout entier. Il s'est forcément passé quelque chose. Forcément. Il se massa nerveusement les tempes. Il aurait pu buter n'importe qui d'autre pour avoir fait ça.

Pablo:" Bill, dis moi qui.."

Il écrasa la bouteille entre ses doigts et la balança dans la poubelle et coula ses yeux grands sombres et perdus dans ceux de ce flic trop compatissant. Il ravala ses larmes et enfoui tout cette douleur au fond de lui. Et toute sa détresse se transforma en quelque chose de plus fort.

Bill:" Je ne sais pas. Croyez moi inspecteur si je connaissais cette ordure... il y avait tellement de monde."

L'inspecteur hocha la tête, ses mains étaient moites et hésitantes. Bill posa sa tête contre sa poitrine. Il avait besoin de réconfort. D'une présence masculine forte et rassurante. Un flic c'était parfait. Pour le moment.

Bill:" Mon père est parti, j'étais si jeune. Je ne me souviens même plus de lui. Je n'ai jamais eu ce sentiment de protection sauf avec ce mec mais il est parti."

Il avait serré ses poings sur la veste de cet homme qui enroula ses bras autour de ce corps si fin, si attrayant. Bill allait tellement mal. Paraissait tellement perdu. Était tellement désirable et sexy.

Pablo:" Je vais te raccompagner à ton hôtel."

Toujours tellement facile.

...



 
**********************************

Me frappez pas.....................

Frappez pas Tommy non plus......................... PITIE ..............................

Je sais c'est super triste là mais je vous avais prévenu hein ........................

Bon je vais pas tout vous dévoiler mais vous avez eu quelques réponses, même beaucoup en fait. Si quelques unes d'entre vous ont des questions pertinentes à propos de la suite et bah peut être que j'y répondrais.
Alors est ce que vous commencez à comprendre ce qui s'est passé..........

Mais ce qui ne va pas vous plaire à mon avis c'est ce qui va se passer ensuite parce que loin l'un de l'autre et bah ..
Attention les filles, je vous mets en garde:
Coup sur agent bah ça peut aller loin hein ................

Ça va pas être joyeux.
Je sais j'y été fort avec le père de Tom mais bon. Alors je sais qu'il peut paraitre complètement indifférent comme ça mais il a plus les idées très claires Tommy et pis bah Bill non plus en fait. Ils ont besoin de 4 yeux pour bien voir le monde hein...

En même temps ce changement m'inspire vraiment plus, ça me fait du bien au niveau créatif j'entends

Comme le faisait remarquer l'une de mes lectrices, il est vrai que ça ne va plus trop avec la couleur du blog mais ça reviendra.

Je suis bien incapable de faire des fins tristes.

Et elles se demandent comment je vais arranger tout ça.. vous en faites pas: c'est prévu.

BSX

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