ATTRACTION CHAPITRE 048
Note utilisateur: 5 / 5
Coucou mes lecteurs adorés!
Voilà LA SUITE.....
Je sais que vous mourriez d'impatience.
Mais je vous conseille de la déguster parce qu'après il faudra attendre toute une semaine entière... surtout que j'ai plus d'avance du tout là.
Il va falloir que j'écrive le chapitre.
Donc.
Je vous souhaite une très bonne lecture.
J'attends de vous plein de comms. Des milliards de comms.
Mouais je mets pas la suite si j'ai pas un milliard de comm...
Mais oui je plaisante XD
Sinon je vous préviens. J'ai une de ces idées pour la suite. Je vous raconte pas.
Y'en a qui vont me faire une attaque là...
Je vois d'ici vos têtes.
Je suis MDR.
Allez.
Je vous laisse.
BSX
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Alizée lézardait tranquilement au soleil en suçotant négligemment un cornet de glace à la fraise. La matinée s'écoulait doucement sous un soleil radieux et chaleureux. La plage n'était pas encore bondée. En zone d'affluence il est quasi imossible de circuler entre les serviettes sans mettre un pied dessus.
Le moindre mètre carré vide ou déserté était aussitôt pris d'assault. Une foule monementale se serrait sur les galets. Un vrai capaharnaum: Entre les enfants qui construisent des chateaux de sable et les adultes qui rigolent, bronzent, mangent, nagent et servent un petit encas à leur progéniture architecte et les marchands qui tentent tant bien que mal de se faufiler vers une clientèle assoiffée en proposant toutes sortes de glaces: des cornets à une, deux ou trois boules: vanille, fraise, chocolat, mangue, fruit de la passion ....
Et tout ça à des prix exhorbitants.
Mais on est en vacances, il faut bien en profiter de cet unique moment de l'année où l'on se croit enfin libre.
Ce trop plein de monde.
Alizée n'aimait pas ça et se réjouissait que sa tante ai une immense piscine. Se souvenait de ces mecs trop lourds qui l'accostaient.
Se souvenaient des gamins qui hurlaient un peu trop forts, l'empêchant de s'entendre penser.
Plus jamais elle ne mettrait les pieds sur cette plage à plus de 14 heures quand le soleil brillait de toutes ses flammes.
Elle avait fait signe à ce jeune homme qui s'approcha avec son stand roulant. Paya une glace et laissa fondre la fraise dans sa bouche. Ses yeux qui n'accrochaient rien d'intéressant vagabondaient d'un corps à l'autre. Tous plus ou moins bronzé. Plus ou moins musclé. Plus ou moins bien foutu.
Et les filles. Qui avaient les jambes plus longues qu'elles. Une poitrine plus grosse qu'elle. Des cheveux plus blonds et plus brillants...
La liste était interminable et la déprimait.
Elle aimerait être moins grosse et plus jolie. S'inventait des tas de défauts et les changeait de temps en temps.
Cette fille juste derrière elle roulé comme celles qui sont à la une des magazines et qui riait avec ses copines. La déprimait.
Par ennui. Elle tendit l'oreille. Espionna leurs conversations.
Laissa son imagination illustrée leurs histoires. Elles devaient avoir un ou deux ans de plus qu'elle.
L'une d'elle:" Dis Cassandra, il est comment le mec qui vit chez Bill?"
Une autre:" Emma m'a raconté qu'ils étaient ensemble et qu'ils se décollaient pas. Paraît que c'est du sérieux?"
La dite Cassandra. La plus belle du groupe s'irrita. Son beau visage se contracta et se tendit. Contrariée. Alizée n'en perdait pas une miette. Ces filles pourraient surement agrémenter son séjour.
Cassandra:" Bill peut dire ou faire ce qu'il veut, je crois pas une seconde que Tom soit du genre fidèle! Et croyez moi les filles, je compte bien en profiter."
PDV Alizée
" Tiens! Bill a donc des ennemis, c'est très intéressant tout ça. Puis elle a toutes ses chances cette Cassandra. Elle est foutue comme un mannequin! Et si Tom couche avec elle! C'est le Jackpot !"
Une autre des filles un peu excitée:" Il est si sexy que ça?"
Cassandra soupira. Tripota son portable. Pas de nouveau message. Elle n'avait pas envie de le détailler. De toutes façons elle ne se souvenait plus très bien vu tout ce qu'elle avait ingurgité. Tout ce qu'elle savait c'est que Bill ne se tapait que des beaux gosses.
Et les autres mortes de curiosité qui s'agitaient.
Cassandra qui se remit un peu de gloss ignorant leurs attentes.
PDV Alizée
" A mon tour de rentrer en scène."
S'une voix assez forte pour qu'elles puissent l'entendre:" Excusez moi. Je suis la cousine de Bill. Si vous voulez j'ai une une photo de Tom."
[...]
Le moral du dreadé remonta en flèche lorsque son steack cuit à point accompagné de frites bien dorés apparurent dans son champ de vision. Et après tout il ne pouvait pas exiger d'être collé à son ange 24 heures sur 24 même si il en crevait d'envie.
Etre loin de lui, ne pas être avec lui ... il n'aimait vraiment pas ça.
PDV Tom
" Miam.. je meurs trop de faim. Bill... raggh Tom! C'est déjà pas si mal que tu vives avec lui et que tu puisses passer toutes tes nuits avec .. y'en a qu'ont pas cette chance alors je vais bien survivre pendant quelques heures!"
Il attrappa d'un geste vif sa fourchette et engouffra quelques unes de ces frites bien appétissantes ce qui lui fit oublier un instant ce manque. Qui le bouffait depuis son départ.
Et bien sûr que Simone l'avait remarqué.
PDV Simone
" C'est la première fois qu'ils sont séparés depuis tois jours et le voilà tout malheureux. Bill doit être dans le même état sauf qu'il évite toujours de montrer ce qu'il ressent.. enfin ça c'était avant. Mon fils change si vite, c'en est presque effrayant. Et à cause ou grâce à cet ado là... Tom."
Elle l'observait en silence dégustant son filet de merlan accompagné de riz cantonais. Elle faisait ça avec grâce, ses mouvements tous plus fluides les uns que les autres.
Ce qui attira le regard d'un homme. Qu'elle ne remarqua pas. Tom si.
Tom bas:" Madame Trumper?"
Simone:" Oui Tom."
Tom:" L'homme à la table juste à côté de la fenêtre vous regarde depuis tout à l'heure."
Simone surprise tourna discrètement la tête histoire de jeter un coup d'œil et le reconnu. Celui dont elle avait refait mille fois la vie. Toutes ces fois où elle était venue déjeuner seule. Dans l'espoir de l'aperçevoir.
Puis elle revint à Tom.
PDV Simone
" Il me regardait? Est ce que je l'intéresserais finalement... Comment Bill fait pour aborder les gens si facilement?"
Simone:" Peut-être que je lui rappelle quelqu'un."
Tom:" Peut-être que vous lui plaisez."
Et Simone s'empourpra légèrement. Ces jeunes n'avaient aucuns tabous. Même si elle avait pourtant l'habitude avec Bill, avec d'autres c'était d'autant plus gênant.
Simone:" Je ne crois pas."
Tom ne comprenant pas tout, haussa les épaules et continua son repas. Dégusta son repas.
Tom:" Vous pensez que Bill rentrera tard?"
Simone:" Il ne voit pas le temps passer avec Léa. Tu sais si Alizée est rentrée tu pourras peut-être faire un tour avec elle?"
Tom se redressa et planta ses yeux dans ceux de Simone. Oui, elle avait bien sorti ça en toute innocence.
PDV Tom
" Elle rêve là! Copiner avec elle serait de la hautre trahison envers Bill!"
Tom:" Ecoutez... je, je sais que Bill ne s'entend pas du tout avec elle et j'ai pas trop envie de passer du temps avec des gens qui le font souffrir."
PDV Simone
" Raté... ces deux là se cachent vraiment rien on dirait... peut-être qu'il pourrait m'expliquer. Si il sait quelque chose, il .. essayons."
Simone:" Est ce que Bill t'aurais dit pourquoi il ne s'entend pas avec sa cousine?"
Tom:" Ca fait un peu près un an que ça dure. Elle s'est mise à le détester et sans jamais lui avoir donné la moindre explication. Lui ne fait que se défendre."
Simone:" Et il a pas une petite idée?"
Tom:" Nan. Il pense juste qu'elle est folle."
Simone:" Tu sais sa mère n'est pas facile à vivre. Et son père n'est jamais là. Ca lui pèse surement."
Tom semblait interessé par ces arguments. Des parents absents ou négligents. Comme lui. Peut-être qu'elle avait juste besoin d'un ami. Comme lui. Peut-être qu'elle était paumée. Comme lui avant.
Tom:" D'accord. J'essaierais de lui parler."
Simone super étonnée:" Merci Tom. T'es vraiment quelqu'un de bien tu sais."
Tom lui fit un petit sourire. Tout ça lui rappelait Berlin. Ce fameux soir où il avait décidé de tout plaquer. Partir ou mourir? Oui il savait que s'il s'enracinait jamais il s'en sortirait.
Ce fameux soir où il avait dépassé les bornes. Sans se douter de rien..
Flashback
Tom était avec sa bande.Tous en habits larges. Tous avec des casquettes et des airs de durs.
Ils attendaient un certain David à la grille du collège. Il était tard et la nuit tarderait pas à tomber. Y'avait plus grand monde qui circulait dans les parages à cette heure là.
Ce fameux David qui bavait un peu trop sur la sœur d'un des gars. David qu'avait presque deux ans de plus que la petite sœur de Ryan qui voyait rouge.
Il voulait lui régler son compte et bien sûr que la bande était d'accord. De toutes façons si Tom était pour: tout le monde suivait.
Gustav sachant ce qui se tramait avait fait un petit tour dans le coin. Et les vit rassembler là. Il savait que ça sentait mauvais. Il s'avança vers eux. Enfin vers Tom.
Gustav:" Salut les gars."
Les autres:" 'lut!"
Tom se mit un peu plus loin avec lui, lui proposa une clope qu'il refusa.
Gustav était bien plus costaud que lui et aussi un peu plus âgé. Etait déjà au lycée. Il n'aimait pas trop que son meilleur pote traine avec eux mais Tom avait choisi.
Gustav:" Alors? C'est pour quoi cette fois? Racket? Tabassage?"
Tom énervé: "C'est pas tes affaires. On va rien lui faire, okay. Juste l'intimider histoire qu'il tourne plus autour de Gabby."
Gustav:" C'est pas la première fois que j'entends ça. Fais gaffe Tom. Un jour ça va vraiment mal finir."
Il entendit sa bande s'agiter. Tourna la tête et vit sa cible qu'avait même pas peur d'eux. Ce qui les enervait tous. Ce qui les excitait. Comme une meute de chiens qu'attendait d'être lâchée.
Tom:" Je dois y aller."
Gustav:" C'est ça!"
Gustav s'éloigna ne voulant pas être mêler à ça. De près ou de loin. La violence il n'était pas pour. Sauf pour se défendre.
Ils l'accostèrent doucement mais David refusait de renoncer à Gabby.
David avec ce côté cool qui lui servait à embobiner tout le monde. David et son trop beau sourire. David. Ils ne pouvaient pas le voir en peinture.
Sous couverture d'une excuse bidon: ils pouvaient enfin faire éclater leurs jalousies.
Il répéta à maintes reprises qu'il tenait vraiment à elle. Qu'il continuerait à la voir.
Ce qui ne plu pas à Ryan qui donna le premier coup.
Et les autres suivirent.
Encore et encore.
Et il s'écroula.
Et les autres s'en allèrent.
Et Tom qui s'éloigna soi disant pour aller pisser. Qui appela les secours.
Le surlendemain. David ne vint pas en cours. Gabby, elle y était.
Ses yeux gris mitraillaient son grand frère assez mal à l'aise. De la haine, de la colère.
En cours le dreadé se posa à côté de Ryan.
Tom:" Ta sœur est au courant?"
Ryan:" David lui a tout balançé hier à la clinique. Ce qui me fait le plus flipper c'est qu'elle a rien dit: ni à moi, ni aux vieux. J'aime vraiment pas ça."
Tom:" T'as peur."
Ryan:" Je crois. "
Et à la récré. Elle s'avança vers son frère. Et sans que personne ne voit rien venir. A une vitesse foudroyante, elle enfonça d'un grand coup quelque chose au niveau de son torse. Qui se mit à saigner, à imbiber son sweat blanc.
Tom se souvenait juste d'avoir rattrappé son pote qui hurlait et s'effondrait dans ses bras. Se souvenait juste de ce regard terrifiant et de cette voix horrible.
Gabby:" Ne touche plus à un seul cheveux de David ou je te jure que je te tue pour de bon grand frère."
Ce jour là Tom réalisa qu'il avait tout faux.
Et s'en voulait encore de trop de choses.
Plus tard il apprit que David avait failli y rester.
Fin du flasback
[...]
Toutes les têtes se retournèrent vers elles avec des yeux pétillants de curiosité. Des yeux avides. Des yeux immenses qui clignotaient d'impatience. Mais pas une n'osa prendre la décision attendant la réaction de Cassandra. Personne ne voulait contrarier Cassandra.
Cassandra:"Je savais pas que Bill avait une cousine."
Alizée:" Personne doit être au courant ici. Bill et moi on se déteste alors ça m'étonnerait qu'il parle de moi."
PDV Cassandra
" Tiens donc! Une allié ne sera pas de trop. Et toutes les infos sont bonnes à prendre. Déjà on va savoir si avec Tom ça va si bien que ça."
Cassandra:" Je m'appelle Cassandra. Elle, c'est Elsa."
Elsa:" Salut."
Cassandra:" Et Daphnée."
Daphnée lui souri gentiment.
Alizée se présenta et se rapprocha. Sortit son portable et leur montra Tom en train de sourire. Un sourire immense. Il illuminait l'écran.
Elsa:" Wouah! Je me rappelais pas qu'il était si craquant!"
Daphnée:" Je suis trop dég d'avoir loupée cette soirée! Il est trop canon. Et ce mec là à rouler une pelle à Steph?"
Cassandra:" Ouais. Comme tu dis."
PDV Alizée
" Passons aux choses sérieuses."
Mais Cassandra la devança:" Et Bill et lui tu crois que c'est sérieux?"
Alizée:" Tu sais avec Bill on sait jamais vu ses antécédents, mais je crois que oui. J'ai entendu ma tante parler de test HIV..."
Elsa:" Tu m'étonnes avec tout ce qu'il s'est tapé. Elle doit avoir trop paniqué la pauvre! Elle est courant pour le blog?"
Alizée:" Oui mais j'en sais pas plus. Personne me dit rien alors..."
Daphnée:" Mais on sait pas si c'est vrai. Après tout quelqu'un aurait pu tout inventer parce que 200 mecs je trouve que ça fait vraiment énorme."
Elsa:" Moi je me demande qui a fait ça. Ca a du être long de mettre tout ça en page. "
Alizée:" J'en sais trop rien. Pour quelqu'un qui a l'habitude ça doit se faire vite."
Cassandra changeant un peu le sujet:" Moi ce qui m'intéresse c'est Tom. "
Alizée:" Quand il reviendra du resto avec ma tante, le pauvre sera tout seul."
[...]
Tom avait vidé son assiette et semblait parti ailleurs ne touchant même pas à son fraisier. Simone l'interpella plusieurs fois avant qu'il ne sorte de sa torpeur.
PDV Tom
" J'ai vraiment pas envie de revivre tout ça. Surtout qu'ici je suis vraiment bien et puis même si je sais pas où je serais dans un an, je suis sûr que Bill et moi on sera toujours ensemble mais si je dois retourner là bas... je peux pas. Et si je pouvais rester ici! Si j'arrivais à convaincre mes parents. Il suffirait que j'arrête mes conneries, que j'ai les meilleures notes de tout le lycée. Si je bosse dur ils accepteront surement. De toute façon pour eux, que je sois là ou pas, ils s'en rendront même pas compte. Mais si je pouvais pas rester. Si Simone n'était pas d'accord."
Simone:" Tom, tout va bien?"
Il leva des yeux perdus vers elle comme si tout venait de s'effondrer. Comme si 12 mois étaient passés en une seconde. Et dans 12 mois il aurait l'impression que tout ça n'avait duré qu'une seconde et ça il le supportait pas. Lui qui pensait jamais à l'avenir, maintenant ça lui faisait peur.
Simone fronça les sourcils, inquiète, elle insista:" Tom, qu'est ce qu'il y a?"
PDV Simone
" Il a pâli d'un coup. Qu'est ce qui peut le mettre dans cet état. C'est quand même pas la nourriture. Je viens souvent déjeuner dans ce restaurant et j'ai jamais été malade. Tom..."
Simone:" Si tu te sens pas bien, on va rentrer."
D'une petite voix, il répondit:" Madame Trumper, vous savez, je suis vraiment très amoureux de votre fils. Et je suis très heureux ici. Vous êtes vraiment gentille avec moi. Alors merci."
Simone un peu prise au dépourvue vit bien sa tristesse et son désarroi mais ne comprenait rien à tout ça. Bien décidé à le rassurer, à pas le laisser dans cet état, Bill n'apprécierait pas, chercha les bonnes paroles.
Simone:" Tom, nous aussi on est très heureux que tu sois ici. C'est vrai que ça ne fait que quelques jours mais de voir Bill comme ça, je crois que tu l'as changé."
Tom:" Il m'a changé aussi. J'étais pas du tout comme ça à Berlin. En fait, j'ai pas envie de redevenir comme ça."
Simone qu'était pas idiote du tout sentait bien que Tom en avait gros sur le cœur et tenta le tout pour le tout. Espérant qu'il ne se renfermerait pas, qu'il lui ferait confiance.
Simone:" Qu'est ce qui n'allait pas à Berlin?"
Tom soupira:" Tout allait de travers: Moi, mes parents, le collège, mes amis..je... je me sentais seul. Mes parents ne sont jamais là. Du coup je, j'ai fait n'importe quoi."
Simone l'écoutait attentivement:" Tu as eu des ennuis avec la police."
Tom :" Un peu, rien de grave."
Tom se rendant compte de ce que son aveu impliquait paniqua:" Mais...mais je, maintenant je veux plus.."
Simone:" J'avais compris, ne t'inquiète pas. Tant que tu ne fais pas de bêtises, tout va bien."
Tom rassuré:" Je vous promets que je créerais pas d'ennuis."
Simone:" Et c'est de retouner là bas qui te tracasse?"
Tom:" Oui, et puis l'idée de quitter Bill..."
Simone souri et bu une gorgée de son vin blanc:" Tu sais s'il est toujours amoureux dans un an et que tu ne peux pas rester, je parie qu'il te suivra là bas."
Tom:" Vous croyez?"
Simone:" Bill est très tenace."
Tom d'une voix hésitante et tremblante:" Madame Trumper , vous croyez que, que si mes parents ne sont pas contre, vous, vous seriez d'accord pour que je reste?"
Simone:" Si Bill veut que tu restes et que tes parents ne s'y opposent pas, ce n'est surement pas moi qui te mettrait dehors."
Et tous les muscles de Tom se détendirent. Un poids immense s'était soulevé de sa poitrine. Son appétit bien qu'en grande partie rassasié revint quand il s'aperçut que son dessert était là; attendant depuis dix bonnes minutes.
Il ne tarda pas à l'entamer sous les yeux attendris de sa future belle maman.
PDV Simone
" C'était donc ça qui le rendait si triste, de devoir se séparer de Bill... c'est bon signe si il pense un peu à l'avenir. peut-être que Bill en fera autant. Plus ça va, plus je te trouve attachant Tommy."
[...]
Bill tout sourire serra très fort sa meilleure amie aux bords des larmes dans ses bras. Elle avait lutté, les avait retenu de toutes ses forces jusqu'ici. Devant lui. Mais là c'était trop. Le barrage éclata et s' écoulèrent comme des rivières débordant de leur lit.
Bill la serra plus fort encore. Caressa ses cheveux bouclés.
Bill:" Chuttt... Léa... ma Léa, tout va bien."
Léa entre deux sanglots:" Non Bill. Ca va pas et je.. je voulais rien te dire.. je ne veux rien te dire."
Bill ne déserra pas son étreinte. Il était juste un peu. Beaucoup perdu. Ils s'avouaient tout leurs secrets et là... peut-être que c'était grave?
PDV Bill
" Léa.. mais qu'est ce qui t'arrives ma puce? Tu peux tout me dire, je te lâcherais jamais.. Léa.. t'es dans un état, je me souviens pas de t'avoir vu déjà si triste."
Ils restèrent ainsi de longues minutes. Et les sanglots s'estompèrent. Dans un geste un peu maladroit, elle se dégagea de Bill. De ce corps qu'elle aimait trop. Et baissa les yeux. Elle savait qu'il lâcherait pas. Savait que cette fois elle devrait passer aux aveux. Ca la terrorisait.
Bill:" Léa, je... je serais toujours là tu sais. Peu importe ton secret, je vais pas t'abandonner. Je pourrais jamais t'abandonner. Je tiens trop à toi. T'as toujours été là pour moi. T'as supporté mon sale caractère, Léa... t'es plus qu'une amie pour moi."
Un sanglot.
Bill:" Tu fais partie de ma famille. Alors je t'en prie, laisse moi t'aider."
Elle attrappa un mouchoir et essuya ses joues. Toujours le regard baissé. Elle ne vit pas l'androgyne au bord de la crise de larmes lui aussi. Ne le vit pas la fixer avec ce regard plein d'amour et de bienveillance.
PDV Léa
" Allez! Faut que je lui dise... ca peut plus durer! Et c'est pas comme si je l'avais fait exprès, pas comme si j'avais voulu souffrir ou foutre en l'air notre amitié. Bill..."
Elle osa le regarder et plongea dans ses yeux noisettes qui lui donnèrent le courage de se lancer:" Bill, je, dès que je t'ai vu je suis tombée amoureuse de toi."
