ATTRACTION CHAPITRE 049
Note utilisateur: 5 / 5
Mille excuses! Je sais que je vous ai fait attendre deux semaines. Mille pardons à vous lecteurs adorés.
Mais en ce moment je suis vraiment très occupée.
J'espère que cette suite vous plaira bien.
Je vous remercie encore pour tout vos comms qui me font toujours autant plaisir.
Je vous souhaite une excellente lecture.
Et attends avec grande impatience vos impressions
BSX
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J'espère que cette suite vous plaira bien.
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Alizée et Cassandra étaient à partir de maintenant les deux meilleures amies du monde. Quoi de mieux qu'un objectif commun pour se rapprocher. Et Alizée qui aimerait tant ressembler à cette blond plastique foutué comme une déesse. Un vrai fantasme ambulant.
Alizée était en extase devant ce genre de physqiue. Un mélange entre l'envie et la dévotion.
Elle aimerait tout simplement être comme elle. Les deux filles arrivèrent toutes souriantes, toutes excitées, piaillant et riant comme des petits oisillons innocents chez les Trumpers. Elles s'installèrent dans le salon. Alizée proposa du thé glaçé. Et des petits gêteaux. Que son invité ne refusa pas.
Et elles discutèrent encore et toujours d'eux. De Bill qui ne méraitait pas Tom. De Tom qui serait bien mieux avec une fille comme Cassandra.
La belle blonde leva les yeux au plafond et eu un peu le vertige vu la hauteur. Ses yeux dévièrent vers la baie vitrée et sa vue sur la mer. Elle soupira. Cette barraque était vraiment à tomber.
Cassandra:" Bill a trop de chance, il a tout ce qu'il veut. Sa vie est parfaite."
Alizée plus que d'accord:" Oui. Il ne se rend même pas compte de la chance qu'il a.Et il fallu qu'il mette la main sur Tom!"
Cassandra esquissa un sourire:" Mais Tom, il est pas au courant pour le blog?"
Alizée s'illumina:" T'as raison. Bill ne lui aurait jamais avoué un truc de ce genre! Il est trop manipulateur pour ça. Et Tom aurait trop flippé!"
Cassandra:" Mouais... c'est pas sûr. Ils ont l'air vraiment proches."
Alizée:" Peut-être mais toi tu resterais avec un mec qui s'est tapé 200 filles?"
Cassandra fronça les sourcils, signe de réflexion intense. Elle n'avait jamais considéré qu'une relation longue et sérieuse était possible à son âge pour quelqu'un de sa trempe. Comme elle ou comme Bill. Elle avait toujours cru qu'ils étaient identiques. Libres. Se foutant de tout et de tout le monde.Il y avait juste ce jeu stupide entre eux.
Et Bill qui la menaçait. Qui lui avait sorti un panneau Stop.
Hors de question de changer les règles en cours de route.
Cassandra:" C'est vrai que ça me donnerait à réfléchir. Parce que le fait qu'il me le dise, c'est aussi une preuve d'honnêteté et de confiance et de respect."
[...]
Tom attendait les mains fourrés dans son baggy que Simone sorte des toilettes pour dames. Il matait la clientèle huppé du resto. Une fille passe et lui souri. Il lui rend. Soupire.Repensa au steack. Oui, il s'était régalé. Il pensait à son ange. Pensai revenir dîner ici avec lui.
Il sortit son portable et mata l'heure. Mata son fond d'écran. Bill qui souriait. Ses yeux souriaient. Ses lèvres souriant. Lui souriaient.
Composa un SMS.
Simone apparut:" C'est bon Tom. On peut y aller."
Envoyé.
Un sourire pour lui.
[...]
Bill ne bougea pas vraiment, tenant toujours le corps de Léa entre ses bras. Le temps que l'info soit traitée par son cerveau déboussolé. Qu'il l'assimile. Et l'accepte.
Il ferma les yeux.
PDV Bill
"Amoureuse! Je le crois pas ça! Y'a que sur moi que ça tombe des trucs comme ça! Léa.. Léa! Léa! Tu sais pourtant que je suis gay. Ouiais mais il l'amour se fou de ce genre de détail! Ma Léa."
Bill se détacha un peu d'elle tout doucement et la fixa droit dans les yeux et ne vit que de la tristess et de la peur. Elle menaçait de.. de tout. De crquaer. De s'effondrer. De s'évanouir. Et ses si beaux yeux si brillants à cause de larmes la rendaient tellement belle.
Léa:" Bill.. j'suis désolée.. je..."
Bill approcha sa main de son visage et commença à essuyer tendrement les larmes qui coulaient et roulaient sur ses joues. Elle osa enfin plonger ses yeux émeraudes dans les siens.Aussi un peu tristes.
Et un immense merci se dessina dans ce vert intense.
Bill:" Hey... t'as pas à t'excuser... tu... Léa, je sais pas quoi te dire."
Léa d'une voix tremblante:" Que.. que ça changera rien."
Bill lui souri:" Ca je te le promets. T'as rien fait de mal. T'aurais juste du m'en parler avant, je pense que t'aurais moins souffert."
Léa:" Je sais mais.. je.. j'arrivais pas à m'empêcher de croire que peut-être un jour... et toi, toi Bill Trumper, t'es tombé amoureux!"
Ces mots n'étaient ni méchants, ni agressifs. Elle ne s'en était toujours pas remise. A vrai dire l'androgyne non plus. Un silence religieux planait . Ces mots résonnaient. L'amour. Ce truc qui avait pris possession de lui. Le rendait tellement plus vivant.
Bill:" Ouais... moi aussi je... je trouve ça dingue.Tu sais ce qu'on devrait faire?"
Elle secoua la tête. Encore toute chamboulée par ses aveux et ses émotions.lle était incapable de penser à la seconde d'après.
Bill:" On va aller dans ce resto que tu adores et commander un de ces énormes gâteaux au chocolat qu'on dévorera.
Léa souri enfin:" Avec de la crème anglaise?"
Bill lui rendit ce sourire rassurant:" Avec plein de crème anglaise."
Oui. Elle allait beaucoup mieux. Bill était un ami formidable. Le meilleur qu'elle ai jamais eu.
PDV Léa
" J'ai bien fait de vider mon sac. Il est trop chou avec moi. Je pensais qu'il serait furieux parce que je lui vais caché pendant des années. Qu'il ferait tout pour m'éviter. Mais non! J'ai été bête de douter comme ça de son amitié.
[...]
Un album de Britney Spears tournait en boucle dans la platine. Des rires recouvraient la musique. Des magazines. Du vermis à ongles et encore des rires.
C'est le spectacle qui s'offrit aux yeux de Tom et Simone. Tom qui reconnu immédiatement Cassandra.
Tom à Simone:" Je monte dans ma chambre. Et merci beaucoup pour ... pour tout."
Simone:" De rien Tom."
Simone ouvrit ses bras et Tom s'y réfugia le temps d'un câlin. Mme Trumper l'avait adopté et ça le rendait heureux. Lui donnait confiance en l'avenir. Pour la première fois de sa vie: il voyait un avenir qui lui plaisait.
Le câlin terminé. Tom entama la première marche quand une voix l'interpella:" Tom! Attends!"
Tom se retourna en soupirant:" Quoi?"
Alizée:" Tu ne veux pas rester avec nous? Tante Simone tu connais Cassandra?"
Simone d'une voix sèche:" Oui. Bill m'en parle très souvent. A Cassandra. D'ailleurs je te conseille vivement de disparaître avant son retour. En tout cas, je ne veux pas te voir au mien."
Tom souri:" Finalement, je vais rester un peu avec vous les filles!"
PDV Tom
" Peut-être que je vais réussir à savoir ce que ces deux là complotent. Sur toutes les filles qu'il ya sur Nice, il a falla qu'elle copine avec Cassandra!"
Les deux nouvelles meilleures amies du monde se réjouirent de cette décision.
Simone, elle, croisa les bras:" Tom. Je ne serais pas là de l'après midi. Je compte sur toi pour ne pas te laisser embobiner."
Tom:" Ne vous inquiétez pas. Les filles, je connais ça par cœur."
[...]
Dans un appartement bien situé en plein centre de Berlin, un jeune homme venait de rentrer chez lui. Il était inscrit dans une école de commerce et travaillait très dur pour se forger un avenir. Lui aussi avait décidé de prendre sa vie en main. Avait décidé de grandir un peu.
Il avait réduit les sorties et l'alcool. Pour être en forme et bien suivre les cours.
Car dans ce domaine la concurrence était rude.
Il vivait toujours avec sa petite sœur encore au lycée et ses parents. Qui étaient plus que fiers.
Ce même jeune homme répétait les mêmes gestes à chaque fois qu'il franchissait le seuil de son chez lui. Il lançait sa veste sur le guéridon. Attrapait la télécommande de la chaîne hi fi pour mettre un peu d'ambiance. Et se passait du John Williams.
Et jetait un coup d'œil sur la petite table où l'on déposait le courrier.
Factures, pubs... une écriture qu'il reconnut.
Il déchira sans ménagement l'un des côtés et sortit la lettre. Il sourit. Car son correspondant s'était appliqué, ce qui n'était pas du tout dans ses habitudes.
Mais tellement heureux d'avoir enfin des nouvelles.
Il se servit un verre de coca et s'installa confortablement sur le sofa.
Gustav,
Désolé de ne pas avoir donné de mes nouvelles avant. Je n'avais pas la tête à ça. A vrai dire personne ne sait vraiment ce que je deviens. Même pas ma bande.
Me couper un peu de tout ça me fait beaucoup de bien.
Il s'est passé tellement de choses depuis que je suis là. Surtout une à laquelle je ne m'attendais pas. Mais je vais tout t'expliquer.
Tu sais t'es la seule personne de qui je me sentais vraiment proche. Mes parents étaient jamais là. Et ma bande.. bref t'as bien vu ce que ça donnait hein.
T'es presque comme un grand frère pour moi et avec le recul je me dis que j'aurais mieux fait de suivre tes conseils. Ca m'aurait évité pas mal d'ennuis.
T'étais le seul à pas me juger, à essayer de m'aider en me tendant la main à chaque fois que j'en ai eu besoin. La seule personne qui s'inquiétait vraiment de ce que j'allais devenir.
Rassure toi. Je vais beaucoup mieux depuis que je suis en France. Tu vas me dire que ça fait pas longtemps et pourtant y'a des choses: d'instinct tu sais qu ec'est bon pour toi.
Les Trumper sont bons pour moi.
Je te remercie d'avoir été là. Pour ton amitié qui m'a soutenue à un point que tu ne peux même pas imaginer. Je voulais pas t'inquiéter mais j'étais vraiment pas bien. Et toi tu m'empêchais de trop sombrer.
Je crois que je me sentais trop seul. Et t'avais ta vie. Ta famille.
Je t'enviais tu sais.
J'aurais aimé avoir tout ça.
Sache que le Tom que j'étais devenu: cette personne qui faisait n'importe quoi pour se donner un tant soit peu de substance, ce Tom qui traînait avec ces gars qui cherchaient la merde et les ennuis en permanence. Ce Tom là te dit adieu. Ce Tom là j'espère ne jamais le revoir.
Je fais une croix dessus.
Tu vois, t'es le premier à qui je dis tout ça, à le savoir. Et à vrai dire je crois que tu seras le seul.
Les Trumpers est peut-être la famille que je cherchais, j'en sais rien. Mais ça fait du bien d'être dans une maison où y'a du monde. Ils sont géniaux avec moi.
Bill a préparé une fête incroyable pour fêter mon arrivée, pour que je fasse conaissance avec un peu tout le monde. Ca me touche des attentions comme ça.
Quand je pense que pour avoir mes deux parents à mon anniv c'est quasi impossible...
Ici, je me sens revivre Gustav. Si tu savais comme ça fait du bien d'être enfin soi-même. Je vais tout faire pour rester ici et convaincre mes parents. Je veux dire, j'ai pas envie de retourner à Berlin. Y'a trop de fantômes qui me font peur là bas. Je parle pas de toi hein!
J'en ai parlé à Mme Trumper et si son fils est d'accord: je pourrais rester. Cette femme me connaît à peine et m'accueille à bras ouverts dans sa maison.
En parlant de la maison: tu verrais ça: elle est trop belle. Trop immense. Un vrai palace ce truc. Comme une de ces villas de star à Hollywood.
Je peux te dire qu'on s'y habitue vite.
J'ai un autre aveu à te faire. La vraie raison qui me pousse à vouloir rester en France.
Moi Tom Kaulitz... je suis tombé fou amoureux.
Je l'ai vu et j'ai pas tout de suite compris.
Mais pas question de vivre sans cette personne. Je le supporterais pas.
Je ne sais pas si tu me comprendras. Mais ce que je ressens est tellement fort. Un truc de malade.
On est amis depuis un moment. Gustav, en fait t'es le seul véritable ami que j'ai jamais eu.
J'espère que tu le resteras même après ce que je vais te dire.
La personne dont je suis tombé amoureux s'appelle Bill Trumper.
Ca doit te paraître fou. Tu dois penser que je te fais une mauvaise blague mais c'est la vérité.
Je l'aime Gustav.
Je l'aime tellement.
Il m'aime aussi.
J'espère qu'un jour tu le rencontreras et que vous ferez conaissance.
J'espère que je suis toujours ton ami et que tu n'es pas déçu.
Voilà.
Je crois que je t'ai tout dit.
J'ai plus qu'à attendre ta réponse.
Tu peux aussi m'appeler si le cœur t'en dis. Tu te doutes qu'à part toi personne est au courant de tout ça à Berlin. Et je le dirais à personne d'autre.
Ils ne comprendraient pas.
Prends soin de toi.
Ton ami Tom.
Tom une fois débarassé de ces deux sangsues couru se réfugier au second étage. Il sourit en voyant un Tom en lettres d'or accroché à sa porte mais hésita à entrer dans cette pièce qui était pourtant son chez lui. Il retourna sur ses pas. Et se précipita dans leurs chambres.
PDV Tom
" J'ai pas envie d'avoir ma chambre moi... allez hop! Je déménage!"
Il se rua dans l'autre pièce et fourra vite fait toutes ses affaires en vrac dans son gros sac de voyage qu'il rapatria.
Il caressa le Tom en lettres dorés et vit que le panneau était aimanté. Il l'enleva et le colla à côté du prénom de Bill.
L'antre de Bill Tom...
Il souri encore plus.
Il ouvrit les placards et gémit de frustration en voyant que toutes ces immenses armoires étaient pleines à craquer.
Tom:" Mais qu'est ce qu'il a besoin d'avoir autant de fringues! Tu m'étonnes qu'il passe des heures à choisir! Et puis il est tellement beau que même avec un rideau il aurait de la classe!"
Il abandonna. N'osant pas faire de la place lui-même. Mais par contre....
Il appela deux des domestiques pour l'aider dans sa manœuvre. Un plateau roulant. Quelques muscles!
Et voilà!
Employé:" Où est ce qu'on vous la met Mr Kaulitz?"
Tom:" Par ici. Merci."
Le deuxième employé faisait une drôle de tête et restait silencieux depuis le début de l'opération. Un désaccord silencieux?
Tom:" Franck, quelque chose ne va pas? Peut-être avez-vous une suggestion?"
Franck:" Mr Kaulitz, vous êtes certain que Mr Trumper ne sera pas contrarié de tant de changements?"
Tom haussa les épaules:" Je pense pas, pourquoi, ça vous inquiète?"
Franck:" Mr Trumper déteste qu'on fasse ce genre de choses derrière son dos."
Tom lui souri:" Vous en faites pas, il dira rien."
Les deux employés se retirèrent et Tom pu enfin ranger ses fringues de Bad boy dans une belle et grande armoire blanche qui possédait un immense miroir devant lequel il s'admira quelques secondes.
Un œil sur l'ordi. Une pensée sur cette page 36. Il ne voyait pas quoi faire d'autre en plus ! Il n'y tint plus et se connecta. Et se rua sur ce fameux blog. Qui avait retourné Bill. Qui avait fait pleurer son ange.
Des mecs à n'en plus finir. Des notes, des avis. Ceux de Bill. Qui ne faisait pas de cadeau.
Tom:" Hé ben! T'es difficile à satisfaire toi!"
Tom soupira à nouveau. Au fur et à mesure que les pages défilaient il se sentait de plus en plus mal à l'aise.
PDV Tom
" Je serais jamais à la hauteur! Y'a que des mecs super bien foutus là dedans et moi.. merde! Y'a même des pornstars! Calme-toi Tom! C'est pas comme si t'étais puceau... mais mon truc ce sont 'fin c'était les filles! Je suis un débutant moi là! Et je tiendrais jamais la comparaison."
L'angoisse s'emparait de lui insinueusement. Une boule énorme lui contractait le ventre. Il retint son souffle quand il arriva enfin sur cette fameuse page dédié à lui.
Il retint son souffle en lisant les premiers mots.
Alizée était en extase devant ce genre de physqiue. Un mélange entre l'envie et la dévotion.
Elle aimerait tout simplement être comme elle. Les deux filles arrivèrent toutes souriantes, toutes excitées, piaillant et riant comme des petits oisillons innocents chez les Trumpers. Elles s'installèrent dans le salon. Alizée proposa du thé glaçé. Et des petits gêteaux. Que son invité ne refusa pas.
Et elles discutèrent encore et toujours d'eux. De Bill qui ne méraitait pas Tom. De Tom qui serait bien mieux avec une fille comme Cassandra.
La belle blonde leva les yeux au plafond et eu un peu le vertige vu la hauteur. Ses yeux dévièrent vers la baie vitrée et sa vue sur la mer. Elle soupira. Cette barraque était vraiment à tomber.
Cassandra:" Bill a trop de chance, il a tout ce qu'il veut. Sa vie est parfaite."
Alizée plus que d'accord:" Oui. Il ne se rend même pas compte de la chance qu'il a.Et il fallu qu'il mette la main sur Tom!"
Cassandra esquissa un sourire:" Mais Tom, il est pas au courant pour le blog?"
Alizée s'illumina:" T'as raison. Bill ne lui aurait jamais avoué un truc de ce genre! Il est trop manipulateur pour ça. Et Tom aurait trop flippé!"
Cassandra:" Mouais... c'est pas sûr. Ils ont l'air vraiment proches."
Alizée:" Peut-être mais toi tu resterais avec un mec qui s'est tapé 200 filles?"
Cassandra fronça les sourcils, signe de réflexion intense. Elle n'avait jamais considéré qu'une relation longue et sérieuse était possible à son âge pour quelqu'un de sa trempe. Comme elle ou comme Bill. Elle avait toujours cru qu'ils étaient identiques. Libres. Se foutant de tout et de tout le monde.Il y avait juste ce jeu stupide entre eux.
Et Bill qui la menaçait. Qui lui avait sorti un panneau Stop.
Hors de question de changer les règles en cours de route.
Cassandra:" C'est vrai que ça me donnerait à réfléchir. Parce que le fait qu'il me le dise, c'est aussi une preuve d'honnêteté et de confiance et de respect."
[...]
Tom attendait les mains fourrés dans son baggy que Simone sorte des toilettes pour dames. Il matait la clientèle huppé du resto. Une fille passe et lui souri. Il lui rend. Soupire.Repensa au steack. Oui, il s'était régalé. Il pensait à son ange. Pensai revenir dîner ici avec lui.
Il sortit son portable et mata l'heure. Mata son fond d'écran. Bill qui souriait. Ses yeux souriaient. Ses lèvres souriant. Lui souriaient.
Composa un SMS.
Simone apparut:" C'est bon Tom. On peut y aller."
Envoyé.
Un sourire pour lui.
[...]
Bill ne bougea pas vraiment, tenant toujours le corps de Léa entre ses bras. Le temps que l'info soit traitée par son cerveau déboussolé. Qu'il l'assimile. Et l'accepte.
Il ferma les yeux.
PDV Bill
"Amoureuse! Je le crois pas ça! Y'a que sur moi que ça tombe des trucs comme ça! Léa.. Léa! Léa! Tu sais pourtant que je suis gay. Ouiais mais il l'amour se fou de ce genre de détail! Ma Léa."
Bill se détacha un peu d'elle tout doucement et la fixa droit dans les yeux et ne vit que de la tristess et de la peur. Elle menaçait de.. de tout. De crquaer. De s'effondrer. De s'évanouir. Et ses si beaux yeux si brillants à cause de larmes la rendaient tellement belle.
Léa:" Bill.. j'suis désolée.. je..."
Bill approcha sa main de son visage et commença à essuyer tendrement les larmes qui coulaient et roulaient sur ses joues. Elle osa enfin plonger ses yeux émeraudes dans les siens.Aussi un peu tristes.
Et un immense merci se dessina dans ce vert intense.
Bill:" Hey... t'as pas à t'excuser... tu... Léa, je sais pas quoi te dire."
Léa d'une voix tremblante:" Que.. que ça changera rien."
Bill lui souri:" Ca je te le promets. T'as rien fait de mal. T'aurais juste du m'en parler avant, je pense que t'aurais moins souffert."
Léa:" Je sais mais.. je.. j'arrivais pas à m'empêcher de croire que peut-être un jour... et toi, toi Bill Trumper, t'es tombé amoureux!"
Ces mots n'étaient ni méchants, ni agressifs. Elle ne s'en était toujours pas remise. A vrai dire l'androgyne non plus. Un silence religieux planait . Ces mots résonnaient. L'amour. Ce truc qui avait pris possession de lui. Le rendait tellement plus vivant.
Bill:" Ouais... moi aussi je... je trouve ça dingue.Tu sais ce qu'on devrait faire?"
Elle secoua la tête. Encore toute chamboulée par ses aveux et ses émotions.lle était incapable de penser à la seconde d'après.
Bill:" On va aller dans ce resto que tu adores et commander un de ces énormes gâteaux au chocolat qu'on dévorera.
Léa souri enfin:" Avec de la crème anglaise?"
Bill lui rendit ce sourire rassurant:" Avec plein de crème anglaise."
Oui. Elle allait beaucoup mieux. Bill était un ami formidable. Le meilleur qu'elle ai jamais eu.
PDV Léa
" J'ai bien fait de vider mon sac. Il est trop chou avec moi. Je pensais qu'il serait furieux parce que je lui vais caché pendant des années. Qu'il ferait tout pour m'éviter. Mais non! J'ai été bête de douter comme ça de son amitié.
[...]
Un album de Britney Spears tournait en boucle dans la platine. Des rires recouvraient la musique. Des magazines. Du vermis à ongles et encore des rires.
C'est le spectacle qui s'offrit aux yeux de Tom et Simone. Tom qui reconnu immédiatement Cassandra.
Tom à Simone:" Je monte dans ma chambre. Et merci beaucoup pour ... pour tout."
Simone:" De rien Tom."
Simone ouvrit ses bras et Tom s'y réfugia le temps d'un câlin. Mme Trumper l'avait adopté et ça le rendait heureux. Lui donnait confiance en l'avenir. Pour la première fois de sa vie: il voyait un avenir qui lui plaisait.
Le câlin terminé. Tom entama la première marche quand une voix l'interpella:" Tom! Attends!"
Tom se retourna en soupirant:" Quoi?"
Alizée:" Tu ne veux pas rester avec nous? Tante Simone tu connais Cassandra?"
Simone d'une voix sèche:" Oui. Bill m'en parle très souvent. A Cassandra. D'ailleurs je te conseille vivement de disparaître avant son retour. En tout cas, je ne veux pas te voir au mien."
Tom souri:" Finalement, je vais rester un peu avec vous les filles!"
PDV Tom
" Peut-être que je vais réussir à savoir ce que ces deux là complotent. Sur toutes les filles qu'il ya sur Nice, il a falla qu'elle copine avec Cassandra!"
Les deux nouvelles meilleures amies du monde se réjouirent de cette décision.
Simone, elle, croisa les bras:" Tom. Je ne serais pas là de l'après midi. Je compte sur toi pour ne pas te laisser embobiner."
Tom:" Ne vous inquiétez pas. Les filles, je connais ça par cœur."
[...]
Dans un appartement bien situé en plein centre de Berlin, un jeune homme venait de rentrer chez lui. Il était inscrit dans une école de commerce et travaillait très dur pour se forger un avenir. Lui aussi avait décidé de prendre sa vie en main. Avait décidé de grandir un peu.
Il avait réduit les sorties et l'alcool. Pour être en forme et bien suivre les cours.
Car dans ce domaine la concurrence était rude.
Il vivait toujours avec sa petite sœur encore au lycée et ses parents. Qui étaient plus que fiers.
Ce même jeune homme répétait les mêmes gestes à chaque fois qu'il franchissait le seuil de son chez lui. Il lançait sa veste sur le guéridon. Attrapait la télécommande de la chaîne hi fi pour mettre un peu d'ambiance. Et se passait du John Williams.
Et jetait un coup d'œil sur la petite table où l'on déposait le courrier.
Factures, pubs... une écriture qu'il reconnut.
Il déchira sans ménagement l'un des côtés et sortit la lettre. Il sourit. Car son correspondant s'était appliqué, ce qui n'était pas du tout dans ses habitudes.
Mais tellement heureux d'avoir enfin des nouvelles.
Il se servit un verre de coca et s'installa confortablement sur le sofa.
Gustav,
Désolé de ne pas avoir donné de mes nouvelles avant. Je n'avais pas la tête à ça. A vrai dire personne ne sait vraiment ce que je deviens. Même pas ma bande.
Me couper un peu de tout ça me fait beaucoup de bien.
Il s'est passé tellement de choses depuis que je suis là. Surtout une à laquelle je ne m'attendais pas. Mais je vais tout t'expliquer.
Tu sais t'es la seule personne de qui je me sentais vraiment proche. Mes parents étaient jamais là. Et ma bande.. bref t'as bien vu ce que ça donnait hein.
T'es presque comme un grand frère pour moi et avec le recul je me dis que j'aurais mieux fait de suivre tes conseils. Ca m'aurait évité pas mal d'ennuis.
T'étais le seul à pas me juger, à essayer de m'aider en me tendant la main à chaque fois que j'en ai eu besoin. La seule personne qui s'inquiétait vraiment de ce que j'allais devenir.
Rassure toi. Je vais beaucoup mieux depuis que je suis en France. Tu vas me dire que ça fait pas longtemps et pourtant y'a des choses: d'instinct tu sais qu ec'est bon pour toi.
Les Trumper sont bons pour moi.
Je te remercie d'avoir été là. Pour ton amitié qui m'a soutenue à un point que tu ne peux même pas imaginer. Je voulais pas t'inquiéter mais j'étais vraiment pas bien. Et toi tu m'empêchais de trop sombrer.
Je crois que je me sentais trop seul. Et t'avais ta vie. Ta famille.
Je t'enviais tu sais.
J'aurais aimé avoir tout ça.
Sache que le Tom que j'étais devenu: cette personne qui faisait n'importe quoi pour se donner un tant soit peu de substance, ce Tom qui traînait avec ces gars qui cherchaient la merde et les ennuis en permanence. Ce Tom là te dit adieu. Ce Tom là j'espère ne jamais le revoir.
Je fais une croix dessus.
Tu vois, t'es le premier à qui je dis tout ça, à le savoir. Et à vrai dire je crois que tu seras le seul.
Les Trumpers est peut-être la famille que je cherchais, j'en sais rien. Mais ça fait du bien d'être dans une maison où y'a du monde. Ils sont géniaux avec moi.
Bill a préparé une fête incroyable pour fêter mon arrivée, pour que je fasse conaissance avec un peu tout le monde. Ca me touche des attentions comme ça.
Quand je pense que pour avoir mes deux parents à mon anniv c'est quasi impossible...
Ici, je me sens revivre Gustav. Si tu savais comme ça fait du bien d'être enfin soi-même. Je vais tout faire pour rester ici et convaincre mes parents. Je veux dire, j'ai pas envie de retourner à Berlin. Y'a trop de fantômes qui me font peur là bas. Je parle pas de toi hein!
J'en ai parlé à Mme Trumper et si son fils est d'accord: je pourrais rester. Cette femme me connaît à peine et m'accueille à bras ouverts dans sa maison.
En parlant de la maison: tu verrais ça: elle est trop belle. Trop immense. Un vrai palace ce truc. Comme une de ces villas de star à Hollywood.
Je peux te dire qu'on s'y habitue vite.
J'ai un autre aveu à te faire. La vraie raison qui me pousse à vouloir rester en France.
Moi Tom Kaulitz... je suis tombé fou amoureux.
Je l'ai vu et j'ai pas tout de suite compris.
Mais pas question de vivre sans cette personne. Je le supporterais pas.
Je ne sais pas si tu me comprendras. Mais ce que je ressens est tellement fort. Un truc de malade.
On est amis depuis un moment. Gustav, en fait t'es le seul véritable ami que j'ai jamais eu.
J'espère que tu le resteras même après ce que je vais te dire.
La personne dont je suis tombé amoureux s'appelle Bill Trumper.
Ca doit te paraître fou. Tu dois penser que je te fais une mauvaise blague mais c'est la vérité.
Je l'aime Gustav.
Je l'aime tellement.
Il m'aime aussi.
J'espère qu'un jour tu le rencontreras et que vous ferez conaissance.
J'espère que je suis toujours ton ami et que tu n'es pas déçu.
Voilà.
Je crois que je t'ai tout dit.
J'ai plus qu'à attendre ta réponse.
Tu peux aussi m'appeler si le cœur t'en dis. Tu te doutes qu'à part toi personne est au courant de tout ça à Berlin. Et je le dirais à personne d'autre.
Ils ne comprendraient pas.
Prends soin de toi.
Ton ami Tom.
Tom une fois débarassé de ces deux sangsues couru se réfugier au second étage. Il sourit en voyant un Tom en lettres d'or accroché à sa porte mais hésita à entrer dans cette pièce qui était pourtant son chez lui. Il retourna sur ses pas. Et se précipita dans leurs chambres.
PDV Tom
" J'ai pas envie d'avoir ma chambre moi... allez hop! Je déménage!"
Il se rua dans l'autre pièce et fourra vite fait toutes ses affaires en vrac dans son gros sac de voyage qu'il rapatria.
Il caressa le Tom en lettres dorés et vit que le panneau était aimanté. Il l'enleva et le colla à côté du prénom de Bill.
L'antre de Bill Tom...
Il souri encore plus.
Il ouvrit les placards et gémit de frustration en voyant que toutes ces immenses armoires étaient pleines à craquer.
Tom:" Mais qu'est ce qu'il a besoin d'avoir autant de fringues! Tu m'étonnes qu'il passe des heures à choisir! Et puis il est tellement beau que même avec un rideau il aurait de la classe!"
Il abandonna. N'osant pas faire de la place lui-même. Mais par contre....
Il appela deux des domestiques pour l'aider dans sa manœuvre. Un plateau roulant. Quelques muscles!
Et voilà!
Employé:" Où est ce qu'on vous la met Mr Kaulitz?"
Tom:" Par ici. Merci."
Le deuxième employé faisait une drôle de tête et restait silencieux depuis le début de l'opération. Un désaccord silencieux?
Tom:" Franck, quelque chose ne va pas? Peut-être avez-vous une suggestion?"
Franck:" Mr Kaulitz, vous êtes certain que Mr Trumper ne sera pas contrarié de tant de changements?"
Tom haussa les épaules:" Je pense pas, pourquoi, ça vous inquiète?"
Franck:" Mr Trumper déteste qu'on fasse ce genre de choses derrière son dos."
Tom lui souri:" Vous en faites pas, il dira rien."
Les deux employés se retirèrent et Tom pu enfin ranger ses fringues de Bad boy dans une belle et grande armoire blanche qui possédait un immense miroir devant lequel il s'admira quelques secondes.
Un œil sur l'ordi. Une pensée sur cette page 36. Il ne voyait pas quoi faire d'autre en plus ! Il n'y tint plus et se connecta. Et se rua sur ce fameux blog. Qui avait retourné Bill. Qui avait fait pleurer son ange.
Des mecs à n'en plus finir. Des notes, des avis. Ceux de Bill. Qui ne faisait pas de cadeau.
Tom:" Hé ben! T'es difficile à satisfaire toi!"
Tom soupira à nouveau. Au fur et à mesure que les pages défilaient il se sentait de plus en plus mal à l'aise.
PDV Tom
" Je serais jamais à la hauteur! Y'a que des mecs super bien foutus là dedans et moi.. merde! Y'a même des pornstars! Calme-toi Tom! C'est pas comme si t'étais puceau... mais mon truc ce sont 'fin c'était les filles! Je suis un débutant moi là! Et je tiendrais jamais la comparaison."
L'angoisse s'emparait de lui insinueusement. Une boule énorme lui contractait le ventre. Il retint son souffle quand il arriva enfin sur cette fameuse page dédié à lui.
Il retint son souffle en lisant les premiers mots.
