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LOVE INSIDE ME CHAPITRE 35

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Ca continua pendant une longue vingtaine de minutes avant de se finir sur des aurevoirs.
 
Il raccrocha en soupirant de bonheur, il s'étira et s'allongea plus confortablement devant la télé. Depuis quelques temps il s'était, inconsciemment, mit à suivre des dessins animés, il pouvait rester de longues heures à les regarder sérieusement, suivant toutes les actions et rigolant même aux blagues enfantines.
 
Deux chiens vinrent devant lui, son préféré monta contre lui, posant sa tête sur ses cuisses et il se mit à lui caresser derrière les oreilles pendant que l'autre, à ses pieds, mâchouillait un jouet en plastique, qui, à l'époque, couinait.
 
Apres une petite dizaine de minute Scotty fit son apparition, remuant la queue et faisant de grands aller-retour derrière la télé. Bill le vit a peine, mais quand il se mit à aboyer et courir vers le couloir il le remarqua enfin.
 
Il jura, pour la énième fois depuis ce matin, et courra a son tour, faisant reculer les deux autres chiens. Il cria doucement des « Scotty, reviens ici tout de suite », en lui promettant milles et une torture si jamais il osait aller réveiller le tressé qui dormait encore calmement.
 
Avant qu'il n'ait pu faire quoi que ce soit, le chien de Tom sauta sur la poignée, ouvrit la porte et entra dans la chambre en lâchant un lourd aboiement extrêmement bruyant. Il passa les mains sur son visage, soupirant contre ce chien qui refusait de lui obéir.
 
Il osa entrer dans la chambre pour y voir Tom en train de se réveiller, Scotty lui léchant la main, l'avalant presque. Au moins il avait compris qu'il ne pouvait plus sauter sur le lit et s'allonger sur le tressé, c'était au moins une bonne chose.
 
-Désolé, j'ai pas réussi à le retenir, tu sais comment il est avec moi...
 
Tom sourit et leva sa main toute dégoulinante de bave sur la tête du chien, la lui frottant gentiment.
 
-C'est pas grave, jme sent bien je crois.
 
Bill sourit et s'avança vers le lit, s'asseyant à côté de son frère.
 
-T'as bien dormi ?
 
-Ça va, et toi ? J'ai cru que le téléphone a sonné non ?
 
-Ouai, maman, elle veut que tu manges son foutu truc en sauce là.
 
Scotty leva ses deux pattes avant et les posa sur les cuisses de Bill, d'une petite impulsion il monta sur le lit, se contentant de rester sur Bill, acceptant ses caresses et regardant Tom et l'ensemble de la chambre.
 
-Tu ne penses pas qu'il est trop excité depuis qu'on est revenu de l'hôpital ? Je suis d'accord que tu lui as manqué mais ça fait deux jours, hier il a passé toute la journée collé à toi, il devrait se calmer non ? On devrait l'amener chez le veto peut être...
 
-Peut être que ça passera dans quelques jours, on ne va pas l'amener chez le veto parce qu'il m'aime bien, hein ?
 
-Ok, on attend un peu. Tu veux un petit dej ?
 
Tom leva les yeux du chien pour regarder son frère avec un sourire.
 
-Ce truc en sauce me tente bien.
 
Bill haussa les sourcils.
 
-Le matin ? Vraiment ?
 
-Ouai, vraiment.
 
-Ok chef, comme tu veux.
 
Scotty sauta au sol et Bill suivit ses gestes. Tom se redressa et quitta le lit. Bill se retourna et fut surpris de le voir debout. Les joues du tressé rosirent violemment et il tira vers le bas le t-shirt qu'il portait.
 
-Tu veux manger dans la cuisine, ou chauffer tout seul ?
 
-Nan... juste allé dans ta chambre...
 
Un large sourire illumina le visage de Bill, il acquiesça et passa la porte pour préparer à manger à son frère qui l'attendait dans sa chambre.
 
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Chapitre 35
 
 
-Maman vient quand déjà ?
 
-Jeudi !
 
Le tressé soupira et donna un coup le bois de la porte.
 
-Et pourquoi je ne peux pas entrer dans la chambre aussi ?
 
-C'est une surprise !
 
Il leva les yeux au ciel en marmonnant un « nia-nia-nia ».
 
-C'est fermé à clé ?
 
Il se mordit la lèvre inférieure et posa sa main sur la poignée de la porte qui s'ouvrit et se referma rapidement. En une seconde Bill se tenait entre lui et la porte.
 
-Tomi, je me fâche si tu oses entrer ici.
 
Le tressé haussa un sourcil. Techniquement c'est l'expression attitré de Bill, mais en tant que jumeaux ils ont pas mal de choses en comment, dont cette expression.
 
-Même pas un coup d'œil ?
 
-Tooom, ça fait même pas vingt minutes que je suis dedans, j'ai juste eu le temps d'ouvrir les pots de peinture !
 
-Quelle couleur ?
 
-Tu ne sauras pas.
 
-Attend, ça veut dire que ce n'est pas le papier peint avec les chiots qu'on a choisi ? Il était trop mignon.
 
Bill leva les yeux au ciel en souriant.
 
-Je l'ai reçu aussi.
 
-Mais/
 
-Tom, tu ne peux pas entrer, tu sais déjà que la peinture est toxique quand on la respire.
 
-Pour toi aussi, on peut demander à un mec avec les masques à gaz et tout.
 
-Ah oui, trop intelligent, et il verra des cartons de meubles pour enfant et un berceau dans notre maison, très intelligent monsieur tresses. Andy va m'aider à faire le sol, j'ai regardé pleins de vidéo pour la peinture et tous les meubles ont des espèces de petits livrets pour les monter et Gordon et papa vont venir m'aider aussi, donc aucun souci.
 
-Tout le monde va voir sauf moi en clair ?
 
-En quelques sortes.
 
-Mais c'est injuste, c'est moi qui fait le plus gros du boulot et je ne peux même pas jeter un petit coup d'œil sur/
 
Les lèvres de Bill se posèrent sur les siennes, doucement, lui coupant la parole. La main du brun monta dans sa nuque, s'emmêlant quelques secondes dans les tresses pendant qu'ils profitaient du baiser.
 
-Tu fais le plus gros déjà, laisse-moi faire le reste et te faire une surprise, d'accord ?
 
Tom plissa sa bouche dans une petite moue, essayant d'amadouer Bill une dernière fois.
 
-Bien bien. Je fais quoi moi en attendant, seul.
 
-Regarde le magazine de vêtements qu'Andy à amener, j'ai entouré quelques trucs, je te promets que dans deux heures je sors d'ici pour venir parler vêtements avec toi.
 
-Deux heures ? C'est trop long.
 
-Regarde un film en même temps, ça passera vite, je te promets.
 
-Bien. J'y vais, dans le salon, seul, pendant deux heures, seul, seul, seul.
 
-C'est ça, soit sage.
 
Bill gloussa au faux regard noir que Tom lui lança avant de disparaitre, et il s'enferma à nouveau dans la chambre de sa fille qui serait bientôt parmi eux. Il regarda toute la pièce, le plastique au sol, les deux pots de peinture ouverts et soupira de contentement et posa ses mains sur ses hanches.
 
-Au boulot !
 
...
 
-Je vous ai cuisiné pleins de choses délicieuses.
 
-Hum...
 
-Regarde ça, une salade de mais, ton frère m'a dit que tu l'a beaucoup aimé. Un couscous, une quiche, des feuilletés pour tout a l'heure ça. Des tiramisus aussi, sans alcool bien sûr, un peu d'haricot blanc en sauce encore, des pizzas aussi, je t'ai déjà expliqué comment les cuire au four hein, c'est plus sain que les pizzas des grandes enseignes.
 
-Hum...
 
-Et j'ai aussi apporté quelques fruits, pour être équilibré, des fraises, des petites poires vertes, des figues et des abricots, et des sachets de salade prédécoupée aussi, ça sera plus simple pour des fainéants comme vous.
 
-Hum...
 
-Surtout dis-moi si je te gène.
 
-Hum...
 
-Tom, ça va ?
 
-Hein, quoi ?
 
Simone soupira et posa le Tupperware qu'elle avait dans les mains sur la table avant de s'avancer vers son fils.
 
-Qu'est ce qui ne va pas, pourquoi tu regardes le couloir comme s'il cachait quelque chose ?
 
- Bill ne veut pas me laisser voir la chambre, ça fait trois jours qu'il reste pratiquement tout le temps dedans et moi je reste seul ici et je n'ai pas le droit d'aller voir.
 
-Oh, je pensais que c'était quelque chose de plus grave.
 
Elle retourna a ses Tupperware, les rangeant dans le frigo et avança une bouteille d'eau vers Tom.
 
-Bois beaucoup, tu bois bien un litre et demi par jour hein ?
 
-Oui maman, pourquoi tout le monde s'en fout que je ne puisse pas voir la chambre !
 
-Tom, ne fais pas l'enfant. Bill passe juste cinq heures par jour dans la chambre et pendant trois de ces quatre heures tu dors donc ne fait pas comme s'il t'abandonnait dans une savane au milieu des lions.
 
-Comment tu sais ça d'abord ?
 
-Je suis ta mère, je sais tout. Bois bien ton eau, tu sais ce qui arrivera sinon ! D'horribles ver-
 
-Mon dieu ne dit pas ce mot horrible, je bois presque deux litres par jours et passe la moitié de ma vie sur les toilettes à pisser alors oui, j'en suis sûr je bois assez d'eau pour ne pas avoir d'immonde vergeture dégueulasse.
 
-Tom...
 
-Désolé pour mon langage, dégueulasse n'est pas un gros mot juste comme ca.
 
Un gros bruit bruyant résonna et il se retourna immédiatement vers le couloir.
 
-C'est quoi ce bruit ?
 
-Une perceuse.
 
-Une quoi ??
 
-Mon Dieu, sur quelle planète tu vis, tu n'as jamais vu une perceuse ?
 
-Surement, doit y avoir un mec du staff qui doit avoir un truc comme ça... Mais je peux aller voir sans souci, ça doit être drôle de voir Bill avec cet engin.
 
-Je pense que c'est Gordon ou ton père qui utilise ça plutôt, ça sert à faire des trous dans les murs. Bill se sentirait plus en sécurité avec une arme à feu plutôt qu'une perceuse.
 
-Bien, on a parlé bébé, nourriture et vergetures, qu'est-ce qu'on fait maintenant, du tricotage ?
 
Simone leva les yeux au ciel en rigolant avec son fils.
 
...
 
-Tomi, je vais dans la chambre d'Eva, j'en ai pour une petite demi-heure, ok ?
 
-Okay ! Je reste au salon ! Je vais jouer un peu !
 
Bill sourit et entra dans la chambre de sa fille en soupirant de bonheur. Ca faisait six jours qu'il travaillait dedans et il était totalement fier de lui, il espérait juste que ça plairait autant à Tom.
 
Le premier jour il avait fait la peinture de la chambre, les deux couches nécessaire. Le deuxième jour  il s'était occupé de la salle de bain. Avant la chambre était une chambre pour inviter et il avait dut changer quelques trucs, la rendre plus à l'image d'une fille. Il était resté son ordi sur les genoux, cherchant comment enlever un carrelage pour en mettre un nouveau. Il avait sué, galérer et appeler Andréas a la rescousse mais il en était arrivé à bout, carrelage et peinture avait était refait dans la salle de bain et quelques aménagement nécessaire a un nouveau-né.
 
Le troisième jour, Gordon et son père étaient venu et ils avaient monté la quasi-totalité des meubles, fixant quelques étagères aux murs. Le quatrième jour, il avait monté seul le reste des meubles. Le cinquième jour avait été une pause, il avait juste passé une longue demi-heure à mettre le lustre dans la chambre, il n'aurait jamais pensé que c'était aussi difficile de bricoler.
 
Aujourd'hui et demain étaient réservé aux derniers aménagements. Matelas, tapis, protection pour bébé, luminaires, accessoires de bain, peluches, bibelots, remplir la bibliothèque, les cadres photos et tous les petit bidules qui rendrait cette chambre plus chaleureuse et plus à leur fille qui au fil des années, il l'espérait, se l'approprierait comme étant la sienne.
 
Il s'avança dans la pièce et ouvrit les rouleaux de tapis puis passa de longues minutes à chercher à savoir ou était leur emplacement parfais dans cet espace.
 
Les notes de piano résonnèrent jusqu'à la chambre, agrandissant le sourire sur ses lèvres. Tom avait abandonné la guitare depuis qu'il ne pouvait plus voir ses pieds. Il avait du mal à la tenir contre lui sans qu'elle ne glisse sur son ventre arrondit. Le tressé s'était sentit tellement mal se jour la...
 
Maintenant il jouait plus de piano, il regardait toujours sa guitare, lui promettant silencieuse que dans juste quelques semaines elle redeviendrait la femme de sa vie, pour l'instant les touches blanches et noires de leur piano à queue dans le salon se faisaient régulièrement caresser par ses doigts, surtout quand Bill s'enfermait dans la chambre d'Eva.
 
La douce musique résonna encore et encore, emportant Bill qui mettait en place le matelas dans le berceau. Soudainement le son du piano se fit désordonné, un bruit de raclement se fit entendre. Bill fronça les sourcils quelques secondes, stoppant ses gestes.
 
Il loupa une respiration avant de se reprendre. Il laissa tomber le matelas au sol et couru en dehors de la chambre. Dès que la porte fut ouverte, le bruit assourdissant du cri de Tom atteignit ses oreilles, ses pas allèrent plus vite que ses pensées et en quelques secondes il se retrouva au salon.
 
La vue du tressé au sol, à quatre patte, criant, les yeux fortement fermé, le tétanisa complètement. Un sanglot dans le cri du tressé le fit réagir. Il courut jusqu'à son frère et s'agenouilla à ses côtés.
 
-Tom, Tom je suis là.
 
Le tressé se laissa glisser sur son flanc, soupirant lourdement, des larmes de douleurs coulant sur ses joues.
 
-Ca va... Je vais bien...
 
Bill s'installa sur le sol et allongea Tom sur le dos, plaçant sa tête sur ses cuisses. Il caressa doucement son front, passant ses doigts entre ses tresses, détendant lentement Tom qui passait ses mains sur son ventre.
 
-C'était une fausse contraction, c'est horrible, c'est... c'est comme si elle voulait sortir mais elle n'y arrive pas.
 
Un sanglot fit tressauter le corps du tressé.
 
-Je ne peux pas faire ça Bill, ce n'est pas normal, elle ne doit pas être la normalement, elle ne pourra pas sortir Bill, elle... mon dieu, c'est...
 
Les sanglots coupaient ses paroles insensées.
 
-Chuuut Tomi, ça va aller, je te promet, ça va aller... On va y arriver...
 
Tom enfouit son visage dans la cuisse de Bill, pleurant contre son pantalon dans l'étreinte de son frère. Il se sentait faible, fragile, à bout. Il était fatigué.
 
-On va au lit, tu seras mieux. On va se reposer et après on va appeler Addison pour savoir si on peut faire quelque chose d'accord ? Je te promets qu'on y arrivera et que tous les deux vous serez très bien.
 
Le tressé lâcha un souffle tremblant avant d'acquiescer. Bill lui embrassa le front et l'aida à se lever. Ils s'allongèrent dans son lit, il augmenta la clim pour ce mois d'aout afin qu'ils puissent se couvrir d'une fine couverture, Tom préférait avoir une épaisseur sur lui plutôt qu'un fin drap, ça avait surement quelque chose de rassurant.
 
Il posa le doudou lapin rose sur le haut de ventre du tressé, l'embrassant encore et lui promettant que tout irait bien. Tom se laissa bercer par ses paroles et trouva le sommeil d'une façon étrangement facile. Le brun ne dura pas plus longtemps et s'endormis contre lui, dans son dos, le nez dans son cou et la main emmêles a celle de Tom au-dessus de leur fille.

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