ATTRACTION CHAPITRE 100
Note utilisateur: 5 / 5
PDV Bill
"Pff.... Cette soirée infernale est enfin terminée. Tom est complètement allongé sur moi, calé entre mes cuisses. Je plonge ma tête dans son cou! Il sent trop bon et tout le temps en plus! Mes mains s'égarent sur sa peau, je le sens frissonner sous mes caresses. Je passe doucement sur son ventre et descend de plus en plus bas. Je défais sa ceinture assez rapidement et il bouge toujours pas. Je laisse ma langue et mes lèvres dévorer cette peau toute chaude. Je crois que je vais pouvoir en faire ce que je veux ce soir. Et ça me donne plein d'idées.
Je continue en aveugle et défait son baggy. Je connais ça par cœur maintenant. Ma main se glisse sous son boxer et attrape son sexe à moitié tendu.
Cette fois je le sens s'accrocher plus à moi et me mordre un peu le cou en grognant. Mais toujours pas un mot. Je souris, je l'embrasse sur la nuque. Mais je veux être sûr, je supporterais pas de profiter de lui surtout après ce que Cassandra lui a fait.
Moi:" Liebling?"
Tom:" Mmm?"
Je ris et sens sa langue lécher l'endroit où il m'a mordu. Il est en train de me faire un autre méga suçon. Et je m'en fou. Dire qu'avant je supportais pas ça. Être la propriété de quelqu'un. Ce Bill là est bien loin maintenant. Maintenant je suis en couple et même contre tous les mecs du monde, j'échangerais pas ma place.
J'aime tellement tout ces moments avec lui. Ca nous emmène dans des endroits tellement bons. Ca peut que ressembler à ça le paradis. Je me perds sur son corps encore trop habillé. Mes ongles frôlent ses abdos et sa peau s'enflamme.
Il se colle un peu plus à moi. Besoin de contact. Toujours plus de contact. On est complètement addict l'un de l'autre et j'adore ça.
Moi me redressant un peu et prenant son visage en coupe pour avoir ses beaux yeux en face des miens. Je les vois m'interroger et sa bouche faire une moue trop adorable.
Tom:" Je... ta peau a trop bon gout. Désolé."
Je soupire et caresse sa joue:" Nan, c'est juste... t'as pas l'air trop dans ton assiette alors dis moi ce que je peux te faire ou pas."
Il me sourit et grimpe mieux sur moi en introduisant sa langue dans ma bouche. Il m'embrasse comme si ... je gémis et me perds dans toutes ces sensations, sa main qui pousse encore plus ma nuque vers lui, sa langue si chaude a encore le gout acidulé des crocodiles qu'il a dévoré dans la voiture.
Putain j'adore ça!
Il recule un peu essoufflé:" Mon ange, t'as le droit de tout me faire tout le temps. Si j'aimais pas, t'inquiète pas, je te le dirais."
Il se replace tout contre moi et me fait rouler au dessus de lui tout en virant son baggy.
Tom:" Je t'en prie continue."
C'est si gentiment demander hein, je vais pas refuser. Je replonge dans sa bouche et mon corps commence à se tortiller contre lui. J'ai juste envie de douceur cette nuit.
J'essaie d'enlever mon jean avec une seule main, parce que je peux pas arrêter de le toucher et de l'embrasser. Heureusement il remarque que je galère et vient m'aider.
Puis on se câline, on se caresse. On se frotte l'un à l'autre et c'est si bon comme ça. On se perd dans les yeux l'un de l'autre. C'est si intense.
Il enlace nos doigts et me chuchote des mots plus doux les uns que les autres au creux de mon oreille.
Tom:" Je t'aime mon ange. Tellement, tellement, tellement..."
J'articule comme je peux:" Moi aussi Tommy. Tellement fort."
Je me mords violemment pour pas fondre en larmes mais je vais pas tenir. Un coup de bassin me fait gémir. Et une larme roule sur ma joue.
Une larme de bonheur. Sa langue vient l'avaler et son pouce caressant ma joue finit de me faire fondre. Au final c'est moi qui m'abandonne complètement.
Il me déshabille. Ca me brûle tellement. Ses doigts, ses yeux, son cœur. Je vais imploser. J'en peux plus. Je gémis en m'agrippant de toutes mes forces à lui.
Tom d'une voix rauque:" Viens en moi bébé."
Il me laisse pas le temps de réaliser que je sens ses mains s'activer autour de mon pénis, il m'enfile une capote et tout mon corps se met à trembler. J'attrape un poignée de dreads.
Moi:" Tommy... pourquoi tu .. putain! Comment t'arrives à me rendre comme ça!"
Je l'entends rire. Et son corps se recolle au mien. Ses lèvres pulpeuses se raccrochent aux miennes. Il dégage quelques une de mes mèches et plonge en moi.
Mon cœur bat tellement vite.
Tom:" Parce que tu es fou amoureux raide dingue de moi mon ange."
Moi:" Ouais mais. Mum... toi t'arrives mieux à te contrôler!"
Il se redresse en me caressant les hanches. Et se positionne à califourchon au dessus de moi. Et je le vois...
Moi:" Mon Dieu! Tommy!"
C'est tellement serré, tellement...hugh! Je déglutis, c'est quoi ce regard de braise là! J'enfonce mes ongles dans ses cuisses.
On s'habitue doucement. Mais ca ne lui fait plus mal maintenant. Ni à moi d'ailleurs.
Tom:" Tu crois que.. que j'arrive à contrôler quoi que ce soit.. putain Bill si tu savais comment je me sens dès que t'es dans les parages!"
Il se retire lentement et s'empale à nouveau sur moi. C'est doux. C'est bon.
Tom:" Mais le pire dans tout ça, c'est quand t'es pas là... c'est horrible quand t'es pas là!"
Je serre plus mes doigts entre les siens. J'ouvre grand la bouche mais rien ne sort. A part mes larmes. J'ai jamais été sentimental mais Tom, avec Tom je...
Je suis pire qu'une fille quand il me sort des trucs comme ça.
Il accélère et moi je peine pour garder mes yeux ouverts. Le plaisir me submerge de plus en plus. Je lutte pour ne pas le prendre sauvagement.
Moi geignant:" Tommy!"
Il se penche et couvre mon visage de tas de bisous mais tient toujours mes mains fermement dans les siennes.
Tom:" Shttt.. laisse moi faire au moins une fois."
Moi:" Han!"
Il vient de me serrer fort avec les muscles de son anus et moi je... j'en peux plus. Mon corps transpire et demande qu'à se libérer de cette emprise. J'ai jamais su me laisser dominer. Et je couine comme un pauvre animal. Ma tête part sur le côté et tombe dans les yeux de Katshuchi.
Je vois flou. Mon corps se cambre toujours plus.
Je peux rien faire. A part le laisser faire.
Mais il tient bon et accélère toujours plus. Bien sur que mes hanches partent toutes seule et se calent aux siennes. Comme si elles se connaissaient depuis toujours.
Je sens cette boule qui gronde au fond de moi, ce truc, l'orgasme qui est juste là. Il suffirait de tellement rien. J'essaie de me débattre mais Tom me recolle contre le matelas et me fait taire avec un baiser. Et pose son front contre le mien.
Il a toujours pas lâché mes mains. Il se soulève complètement tout en me fixant et s'empale encore plus loin en resserrant ses muscles toujours plus fort.
Moi:" TOM!"
Il refait la même chose et mon corps se soulève contre le sien. Et moi j'hurle son nom. Et sens quelque chose sur mon ventre.
Lui aussi a joui. Et retombe sur moi.
Je reprends mes esprits et me met à rire... ce mec me tuera.
...
L'endroit était super tranquille et reculé. Pas un voisin aux alentours. Une grande allée habillée de chêne et de peupliers sur plusieurs centaines de mètres menant jusqu'à la maison garantissait une paix royale. Une maison possédant un grand terrain et pas mal d'habitants: un cochon, une chèvre, un petit ouistiti, un serpent, trois chiens et beaucoup d'autres. Oui, elle gardait toutes sortes d'animaux.
Marta ne faisait pas vraiment de distinction entres les plumes, les poils et les écailles, n'avait pas de préférences particulières. C'était une amie des bêtes et celles ci le lui rendaient bien. Elle distribuait sa ration à tout le monde quand les Trumpers débarquèrent dans cette joyeuse et choyeuse petite pension, les chèvres s'agglutinaient autour d'elle dans une sorte de petit terrain aménagé à l'extérieur, juste à coté des auges pour les cochons.
Cette femme n'était pas bien grande mais semblait vraiment costaude. Elle était tout en rondeur et il se dégageait d'elle une grande générosité et pas mal d'énergie. Son tablier était taché, et ses mains couvertes d'une drôle de mixture.
Elle les accueillit avec un sourire tout rayonnant et leur inspira tout de suite confiance. Tom lui gardait Katsushi contre lui. Il n'arrivait pas à se réjouir. Il l'avait caressé et câliné toute la matinée et Bill avait prit sur lui pour pas faire une crise de jalousie. Ouais, il ne voulait pas paraitre plus stupide que nécessaire. Mais Tom était vraiment tout tristounet et son ange avait beau le cajoler, abandonner ce petit chaton ne lui plaisait pas du tout.
Marta:" Bonjour!"
Simone lui sourit:" Bonjour Marta. Nous arrivons peut être un peu tôt?"
Marta se dirigea vers l'intérieur:" Pensez donc! Venez le café doit être prêt."
Ils s'installèrent autour d'une imposante table en bois qui sentait fort le bois justement posée au milieu d'une grande pièce tout en charpente. Le petit singe s'était approché timidement et piqua un gâteau. Bill était juste émerveillé devant ce petit animal et lui caressa le haut du crâne. Ce petit être farouche qui le fixait de ses petits yeux intelligents recula de 50 bon centimètres.
Bill:" Il est incroyable."
PDV Tom
" Je finis par lâcher Katsuchi et le poser sur le carrelage, je lui ai mis sa laisse pour pas qu'il se sauve. Il commence à renifler un peu partout. Il aura changé quand je le retrouverais.
Et puis mes yeux dérivent sur mon ange, je l'observe complètement admiratif. J'aime le voir sourire. Je suis pas encore bien réveillé. Faut dire que Simone avait prévu son coup et le radio réveil s'est mis à chanter à 8 heures! Et après la nuit de rêve qu'on vient de passer, moi. J'ai pas eu mon cota de dodo. Et ca a sonné tellement fort. Le pire est qu'elle l'avait planqué en haut de l'armoire.
On a été obligé de sortir du lit!
Pffffffff... me vengerait!
Je pose ma tête sur l'épaule de Bill, comment il peut être en forme comme ça? Ses mains passent sous ma casquette et me massent la nuque MMM... ça fait du bien. Mes dreads me tirent parfois et.. je ferme les yeux en m'abandonnant à ses bons soins.
Bill:" Tommy, alors? Tu penses que Katsuchi sera bien ici?"
Moi:" Je crois que oui. Ca lui plait déjà on dirait?"
Mon chaton s'est étalé sur une sorte de vieille couverture en ronronnant de pur bonheur. Il se roule dedans comme si c'était le tissu le plus confortable du monde! Je m'accroupis et le caresse un peu. Je suis un peu triste de l'abandonner comme ça. Mais cette femme semble bien. Vraiment bien.
On visite tout le complexe et il aura même son petit coin et tout. Je me colle tout contre Bill. Mon ange, j'ai tellement besoin de lui. Il m'enlace et m'embrasse tendrement en me chuchotant un je t'aime. Je me sens déjà mieux.
J'ai emporté son panier et quelques uns de ses jouets. Je l'aime cette boule de poil. C'est con mais..
Je sens les bras de Bill autour de ma taille et ses lèvres dans mon cou.
Bill:" J'suis désolé que tu doives le laisser."
Je me retourne et lui réclame un câlin. J'ai tellement besoin d'affection en ce moment. J'ai l'impression d'être un peu perdu et puis ... cette sensation, ces quelques heures où j'ai cru que c'était fini. Ca m'a foutu en l'air. Je sais pas ce qui pourrait me rassurer...
....
Je prends une dernière photo de lui. Bill en prend de nous deux. Il a vraiment été super patient malgré que j'ai pas arrêté de ronchonner et que je l'ai quelque peu délaissé.
Marta:" Rassure-toi Tom. Je vais le dorloter. Il aura de la pâté faite maison."
Je souris:" Je vous fais confiance."
Et les adieux. Je pleure pas mais...
Je préfère pas m'attarder. Je fais une bise à Marta. Je sais qu'elle sera parfaite.
...
Je me blottis contre mon ange à l'arrière de la berline. Heureusement qu'il est là. Et en plus son téléphone nous dérange plus à tout bout de champ. Tiens, d'ailleurs c'est plutôt bizarre quand j'y pense.
Moi:" Dis mon ange, j'ai remarqué que t'avais beaucoup moins d'appels, comment ça se fait?"
Lui d'une voix toute douce:" Je suppose que c'est à cause du nouveau message de mon répondeur."
Là. Il me rend curieux. Je tire mon Nokia de ma poche sans bouger de ses bras, faudrait pas abuser hein, et pianote dans le répertoire, cherche Engel. Je le sens s'agiter un peu... pourquoi ça le rend nerveux? Il aurait du se douter qu'un truc comme ça m'intéresserait.
Bill:" Mais tu... tu l'a pas entendu?"
Je secoue la tête et porte l'appareil à mon oreille. J'entends mon ange ronchonner. Et ça me fait bien marrer. Je laisse passer les sonneries et retient sa main qui le démange de décrocher. Pourquoi il veut pas que j'entende?
Il pose son front sur la vitre en soupirant et en grommelant encore un truc incompréhensible.
Répondeur:
" Adieu les mecs. J'ai rencontré l'homme de ma vie, qui au passage est une vraie sex machine. Pas la peine de laisser un numéro ou de tenter votre chance. C'est trop tard pour vous. C'est mort. Fini. Je suis marié à vie et fidèle. Les autres. Laissez un message."
Je me mords la lèvre, je suis trop heureux. Je fixe mon ange et le vois rougir. Je l'attire plus contre moi et l'embrasse sensuellement. Ca me touche tellement qu'il ai fait ça. Marié, c'est tellement plus que petit ami ou n'importe quoi d'autre.
Il savait que tout ça m'énervait et là.
Je lui murmure:" Je l'adore ce message et toi aussi, t'es l'homme de ma vie."
Et je continue de l'embrasser. Parce que moi aussi je l'aime à en crever. Mais j'oublie un peu trop qu'on est deux à se noyer la dedans et que lui aussi parfois ça le fait flipper.
Moi caressant son visage:" T'avais peur que je le prenne mal?"
Il plonge son regard, ce regard où il me laisse voir en lui:" Je... je sais que tu m'aimes mais je.. je veux pas que ... Merde Tom! C'est pas qu'un message, tout ça, je le pense! Et ouais je flippe que tu penses que c'est trop, que tu le veuilles pas comme moi."
J'ai remarqué que sa lèvre s'est mise à trembler. J'ai senti ses doigts serrer un peu plus mon T-shirt. Il parait si vulnérable là. C'est trop mignon. Et je craque plus, toujours plus.
Moi:" Je te veux Bill. Autant que tu me veux. Et une vie sans toi c'est juste, c'est pas une vie."
D'une voix toute tremblante:" Je t'aime Tommy."
Moi:" Je t'aime aussi mon ange."
Je l'attire sur mes genoux et le serre très très fort contre moi.
....
PDV Bill
" Tom est tellement nerveux, j'espère qu'il va pas me faire une crise cardiaque! En plus il me fixe avec de grands yeux perdus mais je peux rien faire à part essayer de le rassurer.
L'avion décolle dans une demi-heure et depuis ce matin il est dans cet état de stress qui commence à déteindre sur moi. J'ai eu beau le masser, lui dire des mots doux, le sucer, le menacer ... rien ne marche!
On est tous là...
Andy, moi, Alizée, Tom et nos deux mamans. On part tous à Ibiza et je suis plus excité qu'une puce en rut!
Gus et Léa nous ont accompagnés pour les au revoir. Tom se jette dans les bras de son meilleur ami. Gus est vraiment un mec génial, on lui a promis de venir sur Berlin peut-être avant la rentrée. Et puis j'ai envie de connaitre cette partie de sa vie, même si elle est sombre.
Maman laisse Gus squatter la maison. Il pourra profiter de la mer ...mais je pense qu'il va pas s'éterniser et rejoindre sa Sarah!
Et Léa tout le temps magnifique, un vrai petit soleil. C'est clair que si j'avais été hétéro, je lui aurais sauté dessus. Mais en douceur... Tom s'arrache des bras de Gus et revient s'accrocher à moi. Je trouve ça mignon même si mes nerfs en prennent un coup.
Moi:" Tommy... mais ca craint rien, je te jure que tout ira bien. "
Tom d'une voix penaude:" Je sais que... que je suis chiant mais je.. tu sais ca me fait vraiment peur."
Il avoue ça tout doucement. Et moi je craque complètement et le serre plus fort en secouant la tête. Gwen passe sa main dans ses dreads.
Gwen le sourire aux lèvres:" Un grand et beau garçon comme toi va pas pleurer à cause d'un petit voyage en avion."
Moi je la fusille un peu des yeux. C'est pas la peine qu'elle en rajoute. Cette femme est.. la terreur de tous les gays de Nice même si tous l'adore! Andy essaie de l'éloigner un peu de nous.
Andy:" M'man... c'est une phobie. Tu vois on contrôle pas ce genre de trucs!"
Elle hausse les épaules:" Ces gays! Je vous jure!"
Tom se redresse et la mate d'un air bizarre et fronce les sourcils.
Tom:" Je suis pas gay mais bi!"
Et tout le monde éclate de rires.
....
Tom est juste en train de broyer la main et ca fait un putain de mal de chien là... surtout avec mes bagues! Je serre les dents après tout je peux en acheter partout des mains hein!
L'avion est en train de quitter le sol et tout devient de plus en plus petit jusqu'à ce que le ciel et les nuages nous entourent.
A nous IBIZA.
