MY FIRST TIMES CHAPITRE 23
Ce mec il en avait rêvé tant de fois, pensant qu'il demeurerait un pur fantasme, son fantasme si excitant et il était en train de l'embrasser. La peau de Tom était chaude, tout était brûlant chez lui, sa bouche, sa peau, sa langue qui s'enroulait à la sienne, tout.
Bill touchait avidement Tom pour se souvenir, pour ancrer ça au plus profond de ses rêves, pour ne jamais oublier. Il passa ses mains sous son tee-shirt, juste au niveau de ses abdos si bien dessinés. Il adorait ses abdos, adorait ses muscles, il aimait chaque courbe de son corps, tout lui faisait envie chez Tom. D'un geste rapide, il enleva sa casquette et son bandeau, retira l'élastique qui retenait ses dreads les étalant autour de lui magnifiquement. Tom le plaqua encore plus contre lui, pour les guider à l'aveuglette jusqu'au grand lit au milieu de la pièce. Et bientôt, ses mains sur son corps s'agitèrent plus vivement, bientôt il buta contre un meuble et fut poussé en arrière: il se retrouva allongé avec Tom au dessus de lui, à sa merci. Ses vêtements disparaissaient les uns après les autres mais il n'avait pas peur, juste envie. Tellement envie.
Bill se retrouva rapidement nu devant lui pendant que ses mains essayaient misérablement d'ouvrir les boutons de son baggy. Les mains de Tom tremblaient de désir, il était si désirable, si canon, une putain de bombe. Rien que de voir sa peau hâlée suffisait à exciter Bill encore plus, il se sentait déjà dans un état absolument lamentable. Il du gémir devant ce spectacle incroyable parce que les yeux noirs de Tom se plantèrent dans ses prunelles et il cru défaillir devant une telle intensité.. son cœur battit plus vite, Tom le désirait-il vraiment autant?
Bill descendit juste sa braguette et ouvrit les pans de son pantalon, lui laissant l'impression d'être complètement impatient parce qu'il cessa de le déshabiller, et glissa sa main à l'intérieur de l'ouverture pour le caresser au travers de son sous-vêtement. Ses doigts se crispèrent dans sa crinière brune pendant qu'il le touchait juste avec la paume. Tom se laissa faire pendant quelques secondes, puis agrippa Bill par la nuque de son autre main et l'embrassa dans le cou, en haletant bruyamment. Puis il cessa d'un coup et bougea sur le coté le surplombant toujours et recommença de suite à l'embrasser un peu sauvagement et Bill adorait ça, adorait le gout de ses lèvres, de sa bouche, son souffle qui s'écrasait sur son visage…il lui mordilla un peu la mâchoire, le cou, l'oreille, revint lui lécher la gorge en faisant glisser ses doigts un peu partout sur lui.
Tom lui faisait un tel effet, créait un incendie au creux de ses reins... Il se décala et se déshabilla par des gestes désordonnés, Bill avança ses mains pour l'aider, empressé d'en avoir plus. Le dreadé conserva son boxer et se tourna pour l'attirer contre lui et enfoncer sa langue dans sa bouche de nouveau, il se colla contre lui en appuyant une main dans le creux de ses reins. Sa main était chaude, brûlante sur sa peau, sa bouche le dévorait, Bill sentait Tom très dur contre son ventre et ça l'excita encore plus.
N'en pouvant réellement plus il arracha presque le boxer de Tom et l'envoya valser quelque part sur le sol. Tom passa un bras dans son dos pour le basculer sur lui et Bill tomba entre ses cuisses ouvertes. Ils avaient chauds, si chauds, ils haletaient tous les deux, la tension était à son comble et son corps glissait presque contre le sien, sa peau l'électrisait, sa peau contre la sienne le rendait dingue, complètement fou et ses mains un peu partout sur lui, dans ses cheveux, dans son dos, sur ses fesses, partout empirait son état. Il agrippa ses hanches et enfouit le bout des doigts sous l'élastique de son sous-vêtement, faisant gigoter le footballeur d'impatience et grogner dans sa bouche. Enfin, il abaissa d'un coup le dernier tissu encombrant qui les séparait et maintenant le dreadé était nu sur lui, entre ses jambes.
Le brun mordilla ses lèvres, il était si excité, si chaud et prêt pour la suite. Cette fois il ne serait pas timide. Cette fois serait peut-être sa première fois, cette fois. Bill posa ses avant-bras de chaque côté de sa tête et commença à se frotter sur lui en ne le quittant pas des yeux et Tom cru que son cœur allait s'arrêter de battre mais il n'avait pas envie de détourner les yeux. Il aimait que Bill le désire.
Leurs sexes se rencontrèrent et se caressèrent mutuellement et c'était meilleur que tout. Que tout ce qu'ils avaient fait avant. D'un coup de hanche Tom les retourna, ses mains enfouies dans ses cheveux, sa bouche mangeait littéralement sa gorge, son corps s'agitait dans des mouvements instinctifs contre celui sexy du brun. Bill qui respirait difficilement, accompagnant ses coups de bassin, il caressait et griffait presque tout son dos et, chaque coup de rein qu'il donnait lui faisait rejeter sa tête en arrière, les yeux révulsés, en se mordant la lèvre.
Ils n'en pouvaient plus, ne pouvaient plus attendre, Tom lui mordillait toujours le cou puis Bill sentit sa bouche remonter jusqu'à son oreille qu'il taquina du bout de la langue puis il l'entendit lui souffler :
"Bill...Bill, t'es si incroyable putain…."
Et Tom l'embrassa doucement, si doucement que Bill se sentit fondre au milieu des draps, ce genre de baisers dont il avait tant rêvé. Il trembla sous lui tandis que son corps ne pouvait s'empêcher de se frotter contre celui du blond au dessus. Tom sourit dans le baiser, un baiser long, un baiser si..
"Tommy."
Bill tremblait encore, il pourrait presque jouir rien qu'avec ces frottements et là, l'androgyne se cambra plus, réclama plus mais Tom le repoussa contre le matelas d'une main, et de l'autre bloqua ses deux mains au-dessus sa tête, il plongea dans son cou et vint suçoter sa peau pendant qu'il l'entendit souffler :
"Je veux te faire jouir comme j'ai jamais fait jouir personne Bill."
Et Bill perdit de nouveau la tête, Tom le lécha de partout, l'embrassant, mordillant plus ou moins fort chaque parcelle de peau qui passait sous sa bouche et Bill devenait totalement fou: incapable de faire autrement que gémir et gémir encore. C'était sauvage mais le brun aimait se perdre dans ce plaisir nouveau, se perdre dans tous ses gestes empressés, désireux, rapides, presque brutaux, tout reflétait l'état d'excitation extrême dans lequel Tom et lui se trouvaient. Il ne faisait que soupirer, respirer fortement, et quand son regard croisait le sien, un regard noir, si intense, rempli de désir, Bill durcissait un peu plus. Il n'avait pas imaginé pouvoir le rendre comme ça. Et c'était extrêmement jouissif. Tom descendit de plus en plus bas sur son ventre et arriva bientôt à hauteur de son sexe devenu douloureux à force d'attente et surtout très sensible à force de frottements.
Il posa ses deux mains à l'intérieur de ses cuisses pour les ouvrir un peu plus et aspira ses testicules dans sa bouche. Là, il perdit définitivement la tête, Tom les suçait, les aspirait, les léchait, les titillait de la langue et l'androgyne ne pouvait que gémir plus fort. Il donna un très lent coup de langue appuyé sur toute sa verge et là, Bill arracha carrément les draps du matelas. Il continuait de lui lécher délicieusement le sexe, évitant le gland, mêlant plaisir intense et frustration extrême, le faisant hurler sans retenue et se tortiller sans aucune pudeur. Il finit par se relever et s'assit en tailleur, l'asseyant sur lui, ses jambes nouées dans son dos.
Bill cessa de respirer lorsque leurs regards se verrouillèrent plus longuement, son cœur cessa de battre un instant alors que Tom tira doucement sur ses cheveux, faisant pencher sa tête en arrière et recommença à suçoter son cou, il laissera certainement une marque, mais Bill céda toute résistance et accepta les marques qui resteraient plusieurs jours, et sa langue et sa bouche continuèrent de jouer sur sa peau. Délicieusement.
Tom avança deux doigts, les posa contre ses lèvres et ordonna d'une voix rauque :
"Suce les... "
Le ventre de Bill se tordit un peu plus, mais il n'attendit pas une seconde de plus avant de les avaler dans sa bouche, les suçant fiévreusement, ses yeux toujours plongés dans les siens et quand il les retira, Tom passa son bras dans son dos et descendit sa main directement entre ses fesses. Bill ferma les yeux très fort et se mordit la lèvre à nouveau et il sentit immédiatement un doigt le pénétrer, faire quelques allers-retours et Tom en rajouta bientôt un second. L'androgyne eut un peu mal, mais c'était tellement rien à côté de tout ce qu'il ressentait. Bill accrocha ses mains aux épaules musclées du blond et le sentit jouer à l'intérieur de lui, lui tirant des hoquets bruyants de plaisir, pendant qu'il tenait l'arrière de sa tête de sa main libre et l'embrassait à lui en couper le souffle.
Il continuait de le pénétrer avec ses doigts et Bill eut la gorge sèche de trop haleter, sa respiration était rapide, ils transpiraient encore plus, des " Tom " involontaires s'échappaient de ses lèvres et un éclair de pur plaisir le traversa et le fit trembler. Tom venait de trouver son point G et s'amusa à le frôler juste pour le frustrer. Bill avait maintenant ses bras autour de son cou et ils se fixaient, leurs regards plongés dans celui de l'autre, Tom s'amusait de Bill gigotant sur lui pour que ses doigts atteignent de nouveau cet endroit qui l'avait fait presque mourir de plaisir. N'en pouvant plus, le brun oublia toute pudeur, toute timidité, et s'empala lui-même dessus, bougeant le bassin en de petits cercles pour l'obliger à le toucher bien, à le toucher mieux. Ils se regardaient toujours et Bill aperçut un petit sourire en coin qui lui donna un air totalement pervers ce qui le rendait encore plus sexy!
Et de nouveau, Tom appuya fort sur sa prostate, le faisant se cambrer contre lui et pousser un cri aigu, Bill ancra ses ongles dans sa peau et il répéta le même geste, Bill en pleurait presque dans son cou. Il se rendit compte de l'état lamentable de Tom quand il l'entendit gémir aussi bruyamment pendant qu'il bougeait ses doigts en lui. Il encadra son visage de ses deux mains et lui lécha sensuellement les lèvres, tout en continuant de s'empaler sur ses doigts, couinant de plaisir et il l'entendit ces mots d'une voix serrée :
"Bill...T'es tellement incroyable...à prendre du plaisir comme ça ! Putain, Bill...T'imagines même pas à quel point...à quel point tu me rends dingue !"
Ca l'excita encore plus. Plus que ses baisers ou ses doigts en lui, son excitation le tuait littéralement. L'entendre gémir aussi fort uniquement par le plaisir qu'il lui donnait, le voir se retenir si visiblement, voir toute sa lutte morale et surtout l'envie dans ses yeux, le chauffait d'une façon insoutenable ! Il remua encore un peu sur lui et lui susurra, en prenant son ton le plus provoquant et son regard le plus lubrique:
"Et toi, Tom, tu peux même pas imaginer à quel point j'ai envie de jouir pour toi ! "
Tom poussa un énième gémissement et retira d'un coup ses doigts, l'attrapa par les bras pour se retirer de sur lui et le retourna aussi sec pour se coller dans son dos. Bill resta immobile, ayant un peur de l'avoir trop provoqué, il n'allait quand même pas le prendre juste comme ça ? Et le pire était que Bill se sentait prêt à se laisser faire... Mais Tom sentit sa réticence, et il vint embrasser sa nuque et lui murmurer :
"T'inquiète, on fera rien de plus que...rien de plus que ça... pour le moment."
Tom posa une main dans son dos et le pencha un peu contre la tête de lit, même si ils étaient encore tous les deux à genoux. Il se colla à lui et Bill le sentit pousser son sexe humide et dur entre ses cuisses pendant qu'il le tenait par les hanches.
Il ne le pénétra pas, il se frottait juste mais rien que ça était le paradis.
Et Gott! C'était juste indescriptible, tellement bon ! Tom poussa plusieurs fois entre ses cuisses et Bill imprima son mouvement en frottant ses fesses contre lui, en ondulant contre lui au même rythme et il l'entendit gémir longuement, très fort, pendant que ses mains s'accrochaient plus fort à ses hanches.
Tom mordilla sa nuque, ses épaules, son cou, lécha encore sa peau qui frissonna violemment, ses mains passaient et repassaient sur tout son buste. Puis il remonta un peu ses doigts et attrapa ses tétons entre son pouce et son index pour les pincer un peu fortement, le faisant crier de douleur et de plaisir mêlés. Il sentait son corps moite cogner contre le sien, sa respiration était brûlante dans son cou, son souffle était saccadé contre son oreille, ses gémissements le rendaient fous, surtout quand il mêlait à ses halètements des petits "Bill...Oh, putain, Bill... ".
Tom remonta une main sur son visage et le caressa de façon désordonnée, pendant que son autre main descendit plus au sud, caressant son ventre qui se contracta et empoigna alors mon sexe. A force, il allait le tuer, jamais Bill n'avait imaginé que le sexe pouvait être aussi bon ! Jamais il n'aurait cru qu'un tel plaisir infiltrerait la totalité de son être. Comme si son corps n'était plus que ça.
Sa main le masturbait vigoureusement et il lui caressait toujours le visage. Bill tourna un peu la tête sur le côté et happa deux de ses doigts dans sa bouche, les suçant sensuellement, avec force aussi, à la même vitesse que sa main bougeait sur mon membre. Il était collé tout contre lui, son pénis glissait entre ses jambes humides de son liquide séminal et il le sentait trembler contre son dos pendant qu'il haletait sévèrement à son oreille :
"Bill, putain...Tu me tues... "
Bill sentait l'orgasme monter, mais il voulait plus, bien plus, il ne le pénétrait pas et pourtant rien qu'avec ce qu'il lui faisait, il était déjà si doué, il ne put s'empêcher de passer un bras au-dessus de son épaule et agripper sa nuque pour que sa tête soit suffisamment proche de sa bouche. Il mordilla le lobe de son oreille il était à bout de souffle, trop excité.
" J'en peux plus ! Je veux te sentir en moi, Tommy !" supplia le brun au bord des larmes
"Non. Mais tu vas jouir, tu vas jouir comme jamais, rien qu'avec ce que je te fais... "
Bill n'écoutait déjà plus ce qu'il disait, il montait et descendait sa main sur lui, il serra un peu son sexe, passa le pouce sur son gland devenu hyper sensible, Bill manqua plusieurs fois de fléchir des genoux mais Tom le retenait fort contre lui. Ils continuèrent de se frotter, bougeant ensemble, gémissant plus fort, il sentit son corps se raidir, il le touchait toujours de façon experte, étalant encore le liquide qui s'échappait de son gland, le faisant trembler encore plus et Bill se pencha un peu plus vers l'avant et agrippa le montant du lit des deux mains pour cambrer le dos et pour pouvoir le prendre un peu mieux entre ses jambes, à défaut de pouvoir le prendre en lui.
Il l'entendit siffler entre ses dents dans son dos, il tourna la tête et la vision fût presque insupportable, ses yeux étaient fermés, sa tête un peu rejetée, sur sa gorge une goutte de sueur glissait, jusqu'à dévaler son torse, sa bouche était entrouverte et il se léchait les lèvres régulièrement. Il ouvrit les yeux, croisa son regard et se mordit la lèvre inférieure, là où se trouvait son piercing, le regard fiévreux.
Le ventre de Bill se contracta violemment sous cette vision mais il tourna la tête car la position n'était pas trop confortable. Il lui fallut une énorme volonté mentale pour ne pas se mettre à le supplier encore de venir en lui. Ou l'inverse. Tom lui faisait trop d'effet ! Le plaisir qu'il ressentait était tellement visible, que ça décuplait encore plus le sien, sa main continuait de lui infliger ces douces tortures, masturbant sans relâche, s'arrêtant juste pour descendre un peu et attraper ses bourses et les malaxer doucement, il glissa même deux doigts et appuya un peu sur don périnée, zone très sensible, l'excitant encore et toujours plus si c'est possible.
Et il fit d'un coup une chose encore plus vicieuse mais encore plus jouissive pour lui, il profita du fait que Bill était penché un peu pour enfoncer deux doigts à l'intérieur de lui, trouvant de suite sa prostate sur laquelle il appuya, pendant qu'il le masturbait toujours avec ferveur. Bill n'avait plus aucune pensée cohérente, il avait même l'impression d'avoir joui et remarqua avec étonnement que ce n'était pas le cas.
Dans toute la chambre les seuls bruits qui résonnaient étaient leurs gémissements qui se ressemblaient et se confondaient, et leurs prénoms soufflés comme une douce litanie. Et Bill, Bill sentit un feu gronder à l'intérieur de lui, un brasier s'alluma dans son ventre et tourmenta tout son intérieur. L'orgasme monta, de plus en plus fort, Bill se mit à supplier d'une voix pleurnicharde :
"Haaaaaan....Tommy! Je...je vais...Tom, je suis proche, je vais .. !"
Tom accéléra ses mouvements sur son sexe, dans ses fesses et la cadence entre ses cuisses. Il vint mordiller encore un peu son cou et Bill s'accrocha un peu plus à sa nuque d'une main, pendant que l'autre était posée sur sa cuisse, ses doigts de plus en plus crispés dans sa peau. Tom lui murmura à l'oreille :
"Viens...Jouis, Bill...Vas-y, jouis...avec moi... "
Il attrapa le lobe de son oreille entre ses lèvres et le suça. Sa main qui s'agitait sur son sexe, sa bouche qui le léchait et le suçait, la tension ressentie depuis le début, l'excitation violente et intense, la position, tout ça finit par avoir raison de Bill qui se cambra contre lui, tous ses muscles se raidirent et il jouit dans sa main en criant son prénom. Et Tom était proche lui aussi, Bill sentit son sexe pulser et son sperme vint éclabousser l'intérieur de ses cuisses pendant qu'il criait aussi des "Putain...Bill...putain ". Il continua de le caresser encore un peu, ralentissant le rythme, et de sa main souillée il étala la semence de Bill sur toute sa longueur et remonta pour l'étaler aussi sur son ventre.
Ils peinèrent à retrouver une respiration normale, toujours emboités, toujours à genoux, la main propre de Tom lui caressant le bras et sa bouche déposait quelques petits baisers tendres dans sa nuque et sur son épaule. Bill finit par se retourner et déposer un baiser sur ses lèvres, puis un autre encore, passant ses bras autour de lui et les allongeant pour continuer à s'embrasser encore, c'était tellement bon, sa bouche était tellement bonne, il lui avait fait tellement de bien ! Entre deux baisers, étonnamment doux après l'intensité presque brutale qu'ils venaient de vivre, Tom rit doucement et avoua, avant que Bill l'interroge sur sa soudaine hilarité :
"Imagine ce que ca donnera quand je serais en toi."
Bill baissa les yeux en riant doucement lui aussi et acquiesça, sur le coup l'adrénaline et le bonheur lui nouaient le cerveau. Tom en lui, ca ne pourrait être qu'une pure extase. Tom le garda bien à l'abri dans ses bras, l'embrassa jusqu'à ce qu'il s'endorme. Et il s'endormit à son tour, plus heureux que jamais. Oubliant le reste.
…
Le lendemain ce fut comme un doux brouillard, une chaleur l'entourait, et cette odeur rassurante, il sourit, il était bien, heureux, apaisé. Les rayons du soleil filtraient à travers les rideaux, et petit à petit il ouvrit les yeux puis les écarquilla devant le 13h12 qu'affichait le radio réveil, lui si matinal d'habitude. Tom l'avait totalement épuisé la veille. Cette nuit…. tout lui revint en mémoire et sourit plus fort en se calant mieux contre le corps qui l'enlaçait derrière lui.
"Mum.. réveillé bébé?"
"Nan." Répondit Bill, impossible pour lui de bouger de ce cocon.
Les lèvres de Tom parcoururent sa peau faisant frissonner son cœur et sa peau. Et Bill se laissa aller aux baisers et aux caresses, un sourire s'étala sur son visage et ses yeux pétillèrent si fort. Tom l'admira encore, complètement submergé par tout l'amour qu'il ressentait pour lui. C'était si fort, si violent qu'il le sentait dans son ventre comme un gros coup de poing. Bill devait sûrement le savoir, il devait obligatoirement savoir que Tom l'aimait, depuis quelques jours il n'essayait même plus d'être discret. Toujours à le fixer, complètement hypnotisé par sa beauté et il eut une furieuse envie de mettre sa tête dans son cou. Alors la seconde suivante il y enfouit son nez et respira à fond son odeur, pour s'en imprégner, jusqu'à la folie. Parce que c'était exactement ça: la folie qui le bouffait quand il s'agissait de lui, il ressentait tout mais à l'extrême. Tout était si intense avec Bill. Bill capta ce que Tom faisait puisqu'il gigota un peu contre lui en riant doucement.
…
Ils avaient trainés au lit avant de se doucher ensemble, puis avait avalé un brunch dans le grand salon en zappant sur divers chaines jusqu'à ce que Carla et Klaus ne les surprennent dans un énième et tendre baiser les attendrissant complètement. Carla les rejoignit sur le grand sofa, ils revenaient d'un tennis et Klaus partit à la recherche d'une boisson rafraichissante.
Bill se détacha rouge de gêne quand il remarqua la mère de Tom juste à côté.
"Bill, dineras-tu avec nous ce soir?"
"Nope. Ce soir j'invite Bill au restaurant." Avoua Tom tout sourire guettant la réaction de son androgyne.
Bill écarquilla les yeux comme des soucoupes, il avait un peu zappé ce détail, puis les cligna en fixant Tom et à chaque seconde le sourire de celui-ci s'agrandissait jusqu'à éclater de rire.
"Tu as oublié, mum?" s'enquit tout de même le blond.
"Quoi?? Mais mais.. tu aurais du me le rappeler et nan j'avais pas oublié, juste que c'était ce soir mais hier avec tout ce que tu as fait j'ai cru et .. on doit partir à quelle heure, parce que je dois me préparer, tu te rends pas compte, j'ai rien de potable à me mettre, toutes mes affaires sont chez moi et mon Dieu! Pourquoi tu m'as rien dit?" chouina Bill tout déconfit.
Bill fixa la pendule au dessus de l'immense cheminée qui sonnerait bientôt 17 heures et s'affola, il priait pour avoir le temps de ressembler à quelque chose de potable. Tom le tira contre lui et embrassa sa tempe, il n'avait pas imaginé créer un drame.
"La réservation est à 20 heures, ce qui te laisse assez de temps."
"Okay okay.. je.. vais me préparer alors." Décida Bill en s'enfuyant à l'étage complètement catastrophé.
Carla éclata d'un rire clair devant la bouille étonnée de Tom, il ne fallait pourtant pas trois heures pour enfiler une tenue présentable, si ?
"Ce garçon veut vraiment te faire honneur." Expliqua Carla.
"Mais.. il est déjà magnifique, je vais pas chercher à comprendre. Tu fais une partie de play avec moi maman adorée?"
Elle lui sourit en acquiesçant alors que Klaus revint avec des cocktails aux fruits, il y en avait 4 sur le plateau. Il le posa sur la table basse tandis que son fils allumait la console de jeux; Klaus chercha l'androgyne des yeux qui ne semblait pas réapparaitre.
"Bill est parti?"
Et Carla explosa de rires.
Au bout d'une heure les adultes se lassèrent et Tom soupira, peu enclin à faire le moindre effort. Enfin, seul Bill à ce moment le motivait, il le rejoignit donc à l'étage, la salle de bain attenante était ouverte mais il frappa tout de même.
"Tu peux entrer Tom mais j'ai pas fini!" le prévint l'androgyne.
Il le découvrit avec juste une serviette autour des hanches et une drôle de crème barbouillée sur tout son visage.
"Il faut encore que je choisisse mes vêtements mais j'ai fait une présélection, tu pourras m'aider ?"
"Euh.. oui si tu veux." Répondit le dreadé un peu déconcerté.
Il s'installa sur un tabouret près de la baignoire et l'observa. Bill se saisit du lisseur et commença à s'occuper de ses cheveux qui venait de passer au sèche-cheveux, il faisait tellement d'efforts. Et sa salle de bain n'était à présent plus qu'un immense champ de bataille, il ignorait à quoi servait la moitié des produits étalés un peu partout et honnêtement il pouvait vivre sans le savoir. Mais il se sentit décalé dans ce capharnaüm.
Tom se leva et embrassa son épaule.
"Je te laisse finir, je suis dans la chambre si tu as besoin de moi."
"Okay Tommy."
Il referma la porte en souriant, Bill était apparemment pire qu'une fille mais il se garderait bien d'émettre cette opinion à voix haute. Il décida en attendant d'appeler sa cousine, elle devait être furieuse d'avoir été mise sur sa liste noire téléphonique. Ouais, il jeta un œil à sa guitare mais ca ne le tenta pas non plus, et à la télé les programmes étaient pourris, quasi que des rediffs… Appeler Pammy restait une meilleure option, il baissa le volume de son téléphone pour protéger ses tympans.
"Tiens tiens.. petit merdeux va!"
"Mais tu me harcelais! J'étais obli.." commença Tom sur un ton défensif pitoyable.
"Arrête de pleurnicher encore, et si tu ne lui as rien dit, je te jure que je te balance partout sur les réseaux sociaux!"
Tom écarquilla les yeux, elle connaissait tous ses contacts, tous ses sites, elle ne pouvait pas le menacer de ruiner sa réputation à jamais car Pammy n'était pas tendre dans ses vengeances. Et il ne voulait pas être la risée du lycée lundi, surtout si Bill le jetait, il ne pourrait pas en supporter plus.
"Je… je lui ai dit que je voulais qu'il reste."
"Oh… je suppose que c'est un pas et puisque tu as l'air de penser que c'est suffisant et je suppose qu'il a sauté de joie?"
"Euh.. en fait il m'a juste répondu qu'il restait tu vois, c'est bon maintenant j'ai tout mon temps."
"Dis lui Tom et je ne plaisante pas."
Et elle raccrocha sur ces derniers mots énervés, ouais il avait vraiment envie de la rappeler et de la supplier mais elle le rembarrerait illico. Il haussa les épaules, il n'avait plus trop à se presser, et Tom n'aimait pas se mettre la pression, même si au fond de lui quelque chose le tiraillait une voix ressemblant à celle de sa cousine lui répétant:" dis lui dis lui…."
…
Au même moment dans la pièce à coté..
"Non Andy, toujours pas et là j'ai vraiment pas le temps pour ça. "
"C'est vrai il t'invite ce soir, je suis sur qu'il a prévu tout un truc pour te le dire, j'aurais du y pe..
"Arrête merde! Tu deviens lourd et je sais que tu veux bien faire mais ca me fait plus de mal qu'autre chose alors arrête, s'il te plait."
Le platine soupira à l'autre bout du fil, qu'attendait ce fichu calamar? Il commençait à penser que peut être il se plantait? Mais cette façon dont Tom le couvait des yeux. Cette façon de lui sourire…
"Okay mais tu verras que j'ai raison. Amuse-toi bien p'tit hérisson."
"Le hérisson il va finir par te piquer alors tchao!"
Et le brun raccrocha détestant de plus en plus son meilleur ami.
…
Il s'étala en étoile sur son lit et ferma les yeux tandis que la voix de Bill qui chantait le dernier James Arthur parvenait jusqu'à lui et hérissait ses poils, il se redressa et saisit sa guitare, tenta quelques accords, la mélodie n'était pas compliquée et il accompagna Bill qui cessa d'un coup, il entendit la porte, entendit ses pas et le vit avec ses cheveux en foutoir et un seul œil maquillé, la serviette tenait mal et il du la retenir d'une main mais Bill lui envoya un sourire gigantesque et recommença à chanter cette même chanson et Tom sourit à son tour rivant ses yeux dans les siens, il n'avait plus besoin de regarder les cordes tellement il connaissait les sons par cœur grâce à ses années de pratique.
…
Tom s'était bloqué, oubliant de respirer, de penser, de tout parce que Bill.. Bill le tua sur place. Il portait une chemise blanche fine hyper bien ajustée moulant ses formes à la perfection et un slim en cuir tout aussi moulant avec des bottes à lacets dans la même matière qui remontaient jusqu'au dessous des genoux…
Et ses cheveux étaient si volumineux autour de lui, lissés et volumineux et le maquillage le rendait comme dans un magazine de mode, le rendant comme une poupée magnifique et irréelle. Tom fut incapable de réagir, trop sous le choc de cette apparition presque divine. Il était bloqué en mode contemplation, Bill capta enfin son état et stoppa net son avancée vers lui.
Ca lui donnait une tête bizarre ses yeux ronds et sa bouche grande ouverte avec son doigt qui le pointait juste, et il ne bougeait pas, ne disait rien. Le cœur de Bill battit plus vite, il passa une main nerveuse dans ses cheveux, peut-être qu'il avait légèrement abusé sur le gloss trop foncé ou le blush ? Ouais par chance il avait laissé son sac de secours en cas de soirée imprévue et…
"Je.. ca te plait pas!" souffla le brun qui cessa de s'attaquer à ses cheveux pour s'en prendre à ses ongles.
Tom sortit enfin de sa torpeur et se redressa d'un mouvement rapide.. okay il pouvait bouger, mais sa bouche était incapable de traduire ses pensées. Toutes les neurones de son cerveau s'activant prioritairement à enregistrer tout les détails à la perfection. Mais dans les yeux noisette de Bill coulèrent de l'inquiétude qui remit instantanément sa langue en marche.
"Quo.. quoi.. tu.. bordel Bill! T'es.. c'est… t'es magnifique, sublime, épatant, somptueux, superbe et sexy et je… je sais plus quoi dire là. Je veux juste te regarder."
A chaque compliment, les joues de Bill avaient rougies de plus en plus mais heureusement pour lui le maquillage neutralisait cet inconvénient efficacement. Cette fois ses yeux reflétaient de la joie, ouais il était heureux que Tom demeure sans voix. Les autres en général ne pensaient qu'à le déshabiller mais Tom.. Tom le contemplait réellement.
"Han merde! Je peux pas t'accompagner habillé comme un clochard maintenant!" s'affola le dreadé en se ruant sur son armoire à la recherche de vêtements qui feraient honneur à son petit ami.
Et Bill rit de bon cœur, il restait un peu plus d'une demi heure à Tom, ce qui était largement suffisant pour un garçon normal. Bill s'installa sur le siège du bureau, tandis que Tom cherchait une tenue, il revint vers lui les bras plein de fringues que Bill n'aurait imaginé le voir porter.
"Bébé, aide moi s't'plait!"
Bill acquiesça et choisit donc la tenue du pauvre dreadé perdu face à la situation. S'il avait seulement imaginé que Bill ressemblerait à un top model, il aurait acheté une tenue avant et surtout.. il aurait du prévoir que Bill le surprendrait, il parvenait toujours à le surprendre.
Ils s'arrêtèrent sur un jean d'un noir d'encre bien coupé et une chemise rouge assez sexy, Bill approuva tandis que Tom tournait sur lui-même. Il rajouta un bandeau noir pour ses dreads puis s'approcha pour l'embrasser en surface en soufflant un merci. Bill ne pu s'empêcher de l'embrasser encore, appuyant plus fort ses lèvres. Tom ferma les yeux, profitant de l'instant, du contact et des frissons;
Et Bill s'éloigna, prenant conscience de son geste et baissa les yeux, Tom avaient toujours les vêtements dans ses bras et…
"Tu.. tu devrais.."
Tom sourit devant sa gêne, qu'est ce qui le retenait pour ne pas se jeter à ses genoux et le demander en mariage? Maudite peur! Tout aurait été si simple s'il n'avait jamais jamais accepté ce pari, s'il avait seulement su que l'amour pourrait faire mal…
Il balança ses affaires dans l'armoire sans même replier. Et Bill sourit, heureux, qu'il fasse tant d'efforts et de lui plaire autant le grisait. Il alluma le PC pour y mettre un peu de musique et s'imagina un avenir avec le beau blond. Ses yeux ne cessaient d'être aimantés vers lui. Tom se mirait à nouveau, cherchant un défaut quelconque.
"T'es parfait Tom."
"J'ai plutôt l'impression d'être le vilain petit canard à coté du plus beau cygne du royaume."
Et Bill du baisser encore les yeux, il n'était pas habitué à tant de flatterie surtout venant d'un si beau garçon. Tom s'approcha et doucement saisit son menton, incapable de résister, pas ce soir, non, surement pas ce soir. Il lui releva, plongea quelques secondes dans les yeux envieux et pétillants du brun et posa tendrement ses lèvres sur les siennes. Il attendrait le champagne, peut être au dessert et lui avouerait qu'il ne peut plus voir la vie sans lui, lui avouerait que son cœur ne bat que pour lui. Oui il le lui dirait ce soir.
"On part juste dans 5 minutes, okay?" l'informa Tom en filant dans la salle de bain pour quelques retouches.
Il se parfuma, ajusta bien ses dreads et souffla en fixant son reflet, ce soir était sa dernière chance, il ne pouvait définitivement pas le laisser partir, Pammy avait raison mais..
"Tu peux le faire Tom!" s'encouragea-t-il
…
**********************************
J'espère que le lime vous a plut et que notre petit couple vous fait toujours autant rêver même si il vous frustre pour le coup XD (à moins que ce ne soit l'auteur).
et bien, il ne reste qu edeux chapitres après celui ci...
Si si....
A vos claviers.
J'espère que le lime vous a plut et que notre petit couple vous fait toujours autant rêver même si il vous frustre pour le coup XD (à moins que ce ne soit l'auteur).
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Stéphanie
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