SOME LITTLE THINGS NEED TO CHANGE 00 PROLOGUE
PROLOGUEIls pensent que la vie c'est mieux à deux
Qu'y a qu'en groupe, qu'on est à sa place
Ils pensent que c'est pour le mieux
Parce que c'est comme ça que ça se passe
J'suis pas comme eux, j'suis différent
J'ai pas besoin de tout ça
Je veux juste être transparent
Juste qu'on me laisse comme ça
Alors ils ne trouvent pas ça normal
Je marche juste autrement
Je ne fais pourtant rien de mal
Mais eux et leurs jugements
Laissez-moi jouer
Laissez-moi m'enfermer
Dans mes pensées
Laissez-moi rêver
Le reste je m'en fou
Ma vie est tellement fade
Plus de sens, plus de goût
Je ne suis qu'une façade
J'attrape ma guitare
Gratte les accords
Et je pars
Loin de ce décor
Je cherche autre chose
Un truc qui me ferait vibrer
Que ça explose, que ça implose
Juste un truc pour exister
Je suis différent de vous
J'ai besoin d'un truc plus fort
Qui me rende complètement fou
Laissez-moi à mon sort
Laissez-moi...
A mes rêves
Laissez-moi...
Juste une trêve.
Rien. Vous ne comprenez rien.
Ni pitié. Ni soutien.
C'est pas ça, pas ça...
Laissez-moi...
Et c'est à ce moment là que tout a basculé, que toute ma vie est partie en vrille, que toutes ces complications ont envahies mon espace vital. Et les autres. Oui les autres, des nuées d'autres ont commencées à s'agglutiner autour de moi sans que je ne puisse rien y faire.
Sans que je comprenne vraiment du haut de mes 12 ans, du jour au lendemain, c'est comme si je m'étais mis à exister, comme si tout le monde s'apercevait que oui, j'étais parmi eux. Et tous leurs regards qui se braquaient sur moi, je les ressentais comme une agression. Ca parait tellement stupide vu si simplement et pourtant.
Ma vie s'est résumée depuis ma rentrée en maternelle à être sage seul dans un coin, depuis mes 4 ans je n'ai fais que rêver que j'étais quelqu'un d'autre. Et ça me convenait très bien ainsi. Il y avait mon monde et leur monde. Et je refusais de partager le mien.
Ils m'ont envoyé chez un psy qui a déclaré que j'étais juste timide, que ça passerait. Il s'est trompé. Mais ça a rassuré mes parents au début.
A ma rentrée en primaire rien n'avait changé. Je parlais juste pour dire le strict nécessaire. Je ne m'adressais qu'aux adultes parce que ces enfants avec leurs jeux débiles m'ennuyaient terriblement. Ouais, ils m'ennuyaient.
C'est dingue. Parce que je sentais ce décalage tout le temps, à chaque seconde mais je m'en fichais. Moi j'étais bien comme ça.
Mais eux continuaient à me proposer de jouer avec eux, ils voulaient me prêter leurs voitures et leurs ballons mais rien de tout ça ne m'intéressait. Et puis y'a eu Joshua.
La maitresse l'a installé à côté de moi au deuxième trimestre. Il tenait des conversations à lui tout seul et me souriait tout le temps. Il s'asseyait avec moi à la cantine. Faisait équipe avec moi quand il fallait être deux.
En gros, il m'exaspérait.
Un jour ma mère l'a aperçu par la fenêtre, il m'avait accompagné jusqu'à chez moi en s'exclamant émerveillé qu'on habitait vraiment pas loin l'un de l'autre. Il a tenté de me convaincre qu'on pourrait faire le trajet ensemble. J'ai voulu l'étrangler quand il m'a annoncé ça. Je ne voulais de personne dans ma petite vie. Ca m'effrayait. Et comme j'ai un sale caractère je lui ai hurlé dessus en lui expliquant méchamment de dégager.
Pourquoi s'accrochait-il?
Ma mère par contre était aux anges. Elle m'avait cuisiné des cookies et avait insisté lourdement pour que j'invite mon nouveau copain à la maison. J'ai ronchonné et grogné mais rien n'avait entamé sa bonne humeur. Le weekend end suivant mes parents m'offraient une superbe guitare et un prof deux fois par semaine.
J'ai appris très vite à jouer, très vite j'ai pu m'exprimer à travers elle. Ca m'a apaisé. Apaisé cette tempête au fond de moi. Et je courrais pour rentrer des cours et gratter encore et encore.
Parce que ça avait du sens.
En vacances, je me levais, mangeais en vitesse et jouais. Jouais des heures et des heures. Mon prof m'aimait bien. Je ne lui parlais pas non plus mais il y eu une différence énorme entre lui et les autres.
Il savait que je lui parlais autrement et tout le temps.
Et puis... tout... tout...
" Tomas, tu vas avoir une petite sœur." Annonça fièrement mon paternel.
Je me souviens juste du sourire éclatant de mes parents. Et ce décalage affreux que j'ai ressenti à ce moment là. Ils me débitaient tout un tas de trucs que je ne croyais pas. Que je refusais de croire. Un avenir radieux et merveilleux se dessinait dans leurs yeux et puis moi qui aurait du être inondé là dedans. Noyé dans tout ce bonheur.
Mais non.
Ca ne me plaisait pas. Je me sentais trahi et abandonné. Ca me concernait tellement et pourtant je n'avais rien pu dire. J'ai juste fait comme d'habitude.
J'ai fait comme si ça ne me touchait pas, comme si tout cela n'avait aucune importance. En silence.
J'ai du me forcer et sourire un peu. Pour ne pas les décevoir. Mais tout ça me faisait mal. Et eux ne voyaient rien. Ils n'ont jamais rien vu.
" Mon chéri, tu dois être tellement bouleversé et ton père et moi on est tellement..." avait affirmé ma maman avant de s'effondrer en larmes.
Elle m'a étouffé dans ses bras et a mouillé mon cou. Elle m'a étreint si fort que j'ai eu du mal à respirer normalement. Je pouvais sentir les soubresauts de son corps, soubresauts du à ses larmes je suppose. Ca n'a duré que quelques minutes mais pour moi ce moment perdure encore.
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Je vous rappelle que cette fiction est non terminée et qu'elle contient 12 chapitres complets et que vous avez voté oui en majorité pour que je la poste.
Si jamais quelqu'un veut la terminer ensuite....
J'espère que ce début vous plait.
et BONNES VACANCES
Je vous rappelle que cette fiction est non terminée et qu'elle contient 12 chapitres complets et que vous avez voté oui en majorité pour que je la poste.
Si jamais quelqu'un veut la terminer ensuite....
J'espère que ce début vous plait.
et BONNES VACANCES
Stéphanie
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tiffany
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Samia
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cindy
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amandine
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