AMOUR INFERNAL CHAPITRE 2

Tom travaillait au café, il suivait à moitié en cours, ses pensées toutes dirigées vers cette créature. Oh! Il n'en avait parlé à personne. Ses amis l'avaient retrouvés endormi à l'aube et l'avaient trainé jusqu'а la voiture. Pour eux ca se résumait а une bonne cuite point barre. Il en était lа alors que 3 clients se plaignirent de la lenteur du service et que sa patronne le fusillait du regard, ouais sa patronne Marthe, 43 ans grosse et .. comment dire..
Elle détestait Tom depuis qu'il l'avait repoussé, courtoisement certes mais Marthe avait mauvais fond et était d'un caractère fort rancunier et depuis plus de trois mois elle se vengeait de toutes les manières possibles: volant la plupart de ses pourboires, oubliant de lui payer certaines heures, l'appelant au dernier moment pour un remplacement et cela d'un ton mauvais.
Et bien sur cette fois encore, elle se planta devant lui et déchargea sa mauvaise humeur.
 
"Tom, je te paie pas à rien foutre alors bouge ton cul et occupe toi des clients! T'es vraiment un bon à rien! Il faut toujours te crier dessus pour que tu comprennes hein, même mon chien comprends mieux ce qu'on attend de lui!" le sermonna-t-elle devant tout le monde.
 
Tom avait besoin de cet argent, alors il serra les dents et les poings en baissant les yeux, il était énervé, humilié devant beaucoup d'inconnus, il valait mieux qu'il s'éloigne d'elle. Alors sans lever les yeux, d'un pas rageur et rapide il se dirigea vers la sortie pour se calmer, heurtant quelque chose qui s'échoua sur le sol en hurlant, cette voix hurlante qui lui cassait les oreilles tout les jours.
 
"Espèce de petit merdeux! Tu.. Aie!" beugla une fois de plus la méchante Marthe.
 
Son visage était déformé par une affreuse grimace, et sa main frottait sa hanche droite, elle était complètement incapable de se lever. Tom resta figé face au désastre devant lui et pas un employé ou un client ne bougea pour aider la patronne à se remettre debout, certains filmaient la scène et rigolaient. La femme n'était pas plus appréciée que ça. Son visage devint rouge et ses joues se gonflèrent de rage.
 
" Tu es viré! Fou le camp de mon café Thomas et ne reviens jamais!" beugla la propriétaire sur le point d'exploser.
 
Tom se figea une seconde au niveau de la porte, il n'avait pas fait exprès de la bousculer et avait vraiment besoin de ce job sinon adieu les belles études de vétérinaire que ses parents refusaient de lui payer. Car son père possédait une boutique qui marchait bien et avait déjа tracé l'avenir de son fils à ses côtés dans celle ci. Pas besoin de faire des études pour ça, de plus ce choix représentait de conséquentes économies.
Tom avait du supporter ce refrain au quotidien. Il supportait tout depuis toujours. Il partit en courant le plus loin possible de cet endroit de malheur plus perdu et malheureux que jamais. Il couru et même lorsque ses poumons le brulèrent, même quand ses muscles le tirèrent il continua d'accélérer. Il aurait tant aimé avoir des ailes pour tout quitter!
Épuisé, il s'écroula à bout de tout dans une petite ruelle désertée, en pleurs. Tom pleurait rarement, il encaissait en silence et restait souriant et de bonne humeur avec ses amis ou les clients, enfin ex clients.
Il repensa à sa vie et ce qui l'attendait à l'avenir, un avenir minable car les études coutaient trop chères et aucune banque ne lui consentirait de prêt sans garanti. Alors perdre son seul moyen de s'en sortir fût le choc de trop.
 
"J'en ai marre! Je peux plus supporter tout ça!" cracha-t-il au mur sans se rendre compte qu'il n'était plus vraiment seul.
"T'es d'un pathétique affligeant!" lui répondit une voix qui cassa net ses pleurs.
 
Il se retourna rapidement et fit face а une créature androgyne bien réelle qu'il avait déjа rencontrée dans cette affreuse crypte et ses yeux, ses yeux si... qui se levèrent au ciel.
 
"Tu te souviens, mum tu hurlais si fort Thomas." se moqua le brun
"Mais tu..."
"Non tu n'as pas rêvé et crois moi j'aurais préféré. Bien maintenant que tu as arrêté de geindre .."
"Geindre! Oh non je vais pas arrêter parce que ma vie est pourrie! J'ai plus de boulot, plus de mec ouais Marc m'a largué soi disant que j'étais trop bien pour lui, connerie ouais! Et mes parents, hein mes parents qui sont censé me soutenir et me protéger ils en ont rien à foutre! Je suis parti à cause de ça sauf que j'ai plus une tune! Je pourrais crever qu'ils en auraient juste rien à branler! Je suis à bout et je vais arrêter le massacre lа! Ouais je vais juste..."
 
Il leva la tête et aperçut une échelle qui montait sur les toits. Il prit de l'élan, accrocha le premier barreau et se hissa en haut. Et c'était très haut mais il était déterminé. Avec 7 étages sûr qu'il n'en réchapperait pas. Il se tint debout au bord du précipice et Bill apparut magiquement devant lui se tenant en parfait équilibre sur quelques millimètres de bord comme s'il flottait.
 
"AHHHH!" s'écria Tom surpris.
"Tu vas arrêter de me faire chier maintenant!" s'énerva Bill.
 
Et sans comprendre comment la seconde suivante Tom se retrouva sur une chaise au milieu de son salon, attaché et bâillonné. William se tenant devant lui une lettre entre ses doigts fins et parfaitement manucurés.
 
"Voyons voir ce que nous avons... une lettre de papa et maman avec un généreux chèque de 40 000 dollars et patatipatata, on est désolé et gnagnagni et.."
"Mumgh trgg." tenta Tom.
 
Car le prisonnier prit conscience que cette chose nommée William n'était pas humaine. Il n'était pas non plus un fantôme ou un esprit, un vampire peut-être? En tout cas c'était effrayant, suffisamment effrayant pour que le natté tente de s'éloigner de lui, sauf qu'il ne fit que tomber au sol avec la chaise.
Et des brides de la nuit d'Halloween remontèrent dans son cerveau, les ruines, les yeux géants. Des sons d'animaux apeurés traversèrent le bâillon.
Était-il maudit ?
 
Sans même un mouvement Bill le redressa et..
 
"Il est inutile de te plaindre parce que tout ça c'est ta faute! Alors tu prends l'argent et le nouveau boulot et en échange tu arrêtes de brailler comme un bébé sinon je reviens et je t'arrache la langue avec mes dents et je te jure que je dégusterais!" ordonna Bill en se volatilisant.
 
Tom frissonna de tout son être car cette voix était sombre et menaçante, pas comme celle d'un humain, non car au-delà du son une énergie chaude et noire pénétrait vos chairs et vous tordait d'horreur. Quelques minutes s'écoulèrent avant que ses muscles n'acceptent de lui répondre à nouveau et que son cerveau ne réalise qu'il était assis sur son sofa complètement libre avec le chèque entre ses doigts.
Il sursauta violemment quand son mobile vibra au fond de sa poche. Il était complètement ailleurs, dans un monde de flammes où William se régalait de sa langue. Il eut un retour acide dans sa bouche et se rua aux toilettes où il vomit son petit déj.
Il devenait dingue. Il se fixa dans le miroir durement en récapitulant mentalement les faits depuis cette foutue soirée. Il aurait du refuser plus fermement au lieu de céder encore aux caprices de ses amis.
Il rinça sa bouche et son visage ... il avait trouvé les ruines et avait été baisé par cette chose. Et le lendemain il se retrouvait chez lui sans souvenirs. Puis le voilà arrivé et téléporté avec un chèque de ses parents, chose réellement inconcevable vu l'homophobie dont ils faisaient preuve depuis qu'ils l'avaient surpris en train de rouler une pelle à un sportif sexy prénommé Marc, oui Tom était bisexuel mais l'assumait difficilement. Alors William où Bill ou peu importait qui apparaissait et disparaissait en un claquement de doigts était une complication dont il se passerait bien.. Et à bien y réfléchir, c'était...
 
Impossible.
 
"Je suis en train d'imaginer tout ça, ce sont des hallucinations, obligé! J'étais désorienté et je suis revenu chez moi sans faire attention." se convainquit le tressé.
 
Son téléphone vibra а nouveau et c'est d'une voix détachée qu'il répondit.
 
"Oui! Bonjour, ici le cabinet du Dr Adams, vous nous avez envoyé une candidature il y a quelques semaines et nous serions intéressé par votre profil. Êtes-vous libre demain matin pour un entretien?"
"Le nouveau boulot." souffla doucement Tom pas du tout remis.
"Mr Blackwell?"
"Euh oui oui demain matin, je suis libre. A quelle heure dois-je me présenter?"
"A 9 heures et munissez vous de tout vos justificatifs, je vous envoie un mail avec la liste complète des documents ainsi que notre adresse."
"Très bien, hum а demain alors."
"A demain."
 
Tom cligna des yeux plusieurs fois, il avait bien envoyé une candidature il y a des semaines de ça aux cabinets vétérinaires du coin alors qu'il n'avait aucune qualification, vraiment aucune. Il zyeuta le chèque un peu chiffonné et se mit à rire, il rit longtemps, ses abdos le faisaient souffrir et ses yeux plein de larmes mais c'était juste..
 
"Putain! Bouge-toi Tom! "
 
Il sauta de son sofa, enfila sa veste, il avait encore quelques jours pour s'inscrire а l'école de ses rêves, il irait déposer ce chèque d'abord et ensuite paierait l'inscription de l'école. C'est motivé et heureux qu'il quitta comme une fusée son petit appartement.
 
…
 
"Mais rends toi compte And' c'est hallucinant ce truc, je peux pas croire que tout ça m'arrive et surtout ce chèque de mes parents, je veux dire ça n'a aucun sens, et cette lettre merde! Ils s'excusent et veulent me voir, comment tu peux expliquer ça? " Expliqua le tressé avec de grands gestes.
 
Ils s'étaient donné rendez vous dans ce café du centre, Tom ne pouvait pas garder toutes ces émotions pour lui et il avait besoin d'éclaircir un point très important.
 
"Je sais pas, peut être que ton ange gardien s'est réveillé, et profites en okay, la vie est trop courte pour se demander pourquoi tel truc m'arrive, pourquoi le soleil se lève et enfin tu vois, c'est trop compliqué à expliquer. Il y a trop de paramètres. Tes parents auront réalisé qu'ils avaient été des connards et voilà. Ou peut-être que les planètes se sont alignées en ta faveur va savoir!"
"Ouais les planètes, je crois pas à ça et c'est stupide… mais si quelque chose avait effectivement joué en ma faveur, tu crois que quelque chose а ce pouvoir?" demanda doucement Tom en faisant bien attention de ne pas être entendu par les autres tables.
 
Andy le fixa, Tom était cartésien, il détestait l'inexplicable et le surnaturel, alors ce quelque chose devait se rapprocher d'un truc réel, qu'on pouvait physiquement voir et toucher. Il entrait dans une dimension de délire total.
 
"Tom, on parle d'une sorte de Dieu ou.."
"Non, bordel non! Juste de quelque chose qui existerait vraiment et qui pourrait faire ça tu vois?" le coupa Tom complètement sur les nerfs et incompris.
"Peut-être que certaines personnes ont certains pouvoirs, tu vois de manipuler les autres par exemple, ou les hypnotiser, tu crois que tes parents ont été hypnotisés?" l'interrogea prudemment Andy.
 
Cette conversation prenait un chemin que ni l'un ni l'autre n'avaient envisagés mais effectivement le démon avait peut être influé sur l'esprit de ses parents et une personne pouvant modeler l'esprit humain était foutrement dangereuse et flippante.
 
"Tu… mais si c'est ça, je veux dire, il aurait pu m'hypnotiser aussi et me faire croire des trucs et donc je ne serais pas dingue!" sourit Tom rassuré d'avoir une explication rationnelle.
"De quoi tu parles?"
 
Et Tom lui raconta tout depuis leur soirée en forêt n'épargnant aucun détail et vider son sac lui fit un bien fou, il se sentit plus léger et puis d'avoir une oreille attentive le rassurait. Le blond platine mangea son récit, récit ayant pour source la fameuse crypte.
 
" Willelmus! Les légendes prétendent qu'il est aussi vieux que ce monde et qu'il règne sur les enfers et que son nom sur terre est Willelmus, personne ne connait son véritable nom et merde! Il faut que je le vois, je veux le voir aussi!" supplia Andy comme une fan en chaleur.
"Mais il m'a violé bordel!" pleurnicha Tom qui ressentait toujours une petite brûlure au fond de lui.
 
Il ne savait par quel miracle а part ça son anus était intact, pas de saignements, pas de démangeaisons ou pire à la selle, juste cette brûlure constante et incessante qui l'obligeait а se souvenir.
 
"Okay mais c'est genre le pire méchant de tout les temps et apparemment tu es lié а lui et je crois qu'il n'aime pas ça. C'est si génial putain! A quoi il ressemble?"
"Mais tu crois que j'ai pris des photos ou quoi!" s'indigna le tressé horripilé.
"S'il te plait, dis-moi juste comme il est que je le reconnaisse si je le vois." Insista le blond avec de grands yeux implorants.
"Okay, il est grand, et fin. Il a de longs cheveux noirs avec des dreads et d'ailleurs il ressemble assez а une fille comme toi tu vois!"
"Hey!" protesta le blond sous les yeux rieurs de son ami.
"Je peux pas nier qu'il est canon, vraiment canon mais ses yeux And'..  il y a comme une énergie malsaine, puissante et je ne sais pas, j'ai cru y voir des flammes. Et il a un sale caractère! Je te jure il est horrible Andy. Je le hais."
 
Il prononça ses derniers mots avec tout son cœur et un souffle le parcourut le faisant violemment frissonner.
 
"Ta langue Tom!" souffla une voix avant de s'estomper en riant.
 
Le tressé resta figé une fois de plus alors que son ami tournait la tête de tout les côtés, parce que lui aussi avait senti et entendu. C'était excitant et effrayant. Tout ce qu'aimait le blond en somme.
 
"Tu.. toi aussi?"
 
Le blond hocha la tête visiblement troublé de la petite scène surtout qu'autour d'eux personne n'était perturbé.
 
"Il a fait exprès de nous viser, il peut choisir qui peut le voir ou l'entendre, c'est hallucinant, oh mon Dieu! Il existe et tu…tu es lié à un Dieu Tom!"
 
Andy était sur le point de s'évanouir mais il se redressa d'un coup violent en prenant les mains du brun entre les siennes. Ses yeux gris le fixèrent intensément et…
 
"Ca veut dire que.. que ses yeux dans le ciel, ca voudrait dire que oh My God.. non désolé, je retire, oh putain de bordel de merde de sa mère!" jura le blond.
"Ou alors un type nous a hypnotisé okay et je préfère cette version, parce que l'autre version est carrément du délire."
 
…
 
Tard dans la soirée Tom rentra complètement perturbé, plus que dans l'après midi. Il se coucha la tête pleine de créatures maudites et rêva d'un monde doux plein d'anges bienveillants parce que ce truc puait le mal, le véritable mal qui se nourrit de la souffrance et de malheur.. c'était juste..
Les anges et le paradis étaient plus rassurants.
 
"Je vais juste oublier." Se décida Tom en fermant les yeux.
 
…
 
Mr Adams était un homme plein de joie de vivre qui se répercutait sur les autres et il mit de suite Tom à l'aise qui était assis face à l'homme souriant et une dame plus âgée toute aussi souriante.
Ce job était l'opportunité de sa vie, il était arrivé plus d'une heure à l'avance au cas ou le bus serait en grève ou qu'un accident sur la route l'aurait ralenti mais non, et du coup il avait patienté dans un café en face.
Et il ne tenait plus en place.
Car autant le dire, il s'agissait là de son premier véritable entretien.
 
"Bonjour Thomas, alors je recherche une personne pour remplacer Maggie qui part à la retraite. Nous avions engagé une autre personne mais elle nous a fait défaut. C'est un travail simple qui consiste à recevoir et informer la clientèle, à répondre au téléphone et aux courriers. Il y a aussi un traitement de dossiers. Il est impératif que vous n'ayez aucune allergie?"
"Oh non non, j'ai eu des tas d'animaux et j'ai jamais eu de soucis de ce genre." Répondit vivement Tom.
"Bien, c'est parfait. C'est un travail à mi temps. Tu seras payé 10 dollars de l'heure; j'aurais besoin de toi le samedi aussi de 8 heures а 18 heures avec une heure pour déjeuner. Et surtout en après midi les jours de semaine mais tes cours sont le matin je crois?"
"Oui oui! Je suis inscrit а UC Davis School!" répondit Tom fièrement encore incrédule par le fait que ses parents finançaient la totalité des frais.
 
Car l'inscription était de 20 000 dollars, il garderait le reste de l'argent pour les années suivantes et avec ce qu'il gagnerait ici, ca devrait être suffisant, au pire il pourrait toujours faire comme les autres étudiants fauchés: un prêt bancaire.
 
"C'est un très bon établissement, j'y ai fais mes études aussi. Tu auras un très bon niveau, il te suffit d'être assidu et motivé."
"Oh mais je le suis Mr Adams, ce métier est mon rêve!"
 
Les yeux de Thomas brillaient ce qui finit de convaincre l'homme qui lui présenta le contrat. Il travaillerait les après midi de 14 heures а 18 heures et ça lui ferait plus de 1 000 dollars mensuels, le rêve!
 
"Alors bienvenue mon garçon et n'hésite pas à me demander si quelque chose coince en cours, je serais heureux de t'aider!" proposa Adams gentiment ce qui toucha Tom.
 
…
 
Il commencerait ce lundi en même temps que les cours ce qui lui laissait quelques jours afin de digérer les changements radicaux intervenus dans sa vie.
Il en profita pour acheter un peu de matériel pour ses cours et remplir son frigo.
On était jeudi soir et il ne se souvenait pas de s'être senti si heureux, si bien. Ouais il était juste bien.
Okay il aurait aimé être avec un homme aimant contre lequel il aurait pu se blottir, et ils auraient fini la soirée plus chaudement.. ouais ça lui aurait bien plût!
Et des images sexuelles envahirent ses pensées, son sexe se durcit déformant son jean large. Il décida de se caler sur une chaine porno, autant faire les choses bien.
Il trouva rapidement.. déboucla sa ceinture, ouvrit sa braguette et commença à se toucher, les mecs à l'écran étaient chauds et sensuels.
Tom ferma les yeux en gémissant.
 
"Eh bien vilain Tommy on s'amuse sans moi!"
"Ahhhhh! Va t'en!" hurla Tom en lui balançant un coussin qui stoppa sa course dans les airs avant de faire demi tour en plein sur son visage.
 
Il sentit un mouvement sauf qu'il ne bougeait pas, il sentit un matelas sous lui, il vira le coussin et ouais: il avait été téléporté sur son lit et Bill au dessus de lui complètement nu lécha son sexe et il le faisait divinement bien, si bien..
 
"Han oui!" céda le tressé trop en manque.
"Gentil garçon." Le complimenta le démon amusé de sa faiblesse.
 
Bill prit son temps , le dégusta savourant ses petits cris, puis sa langue s'attaqua à son anus, le baisant carrément..
 
"Han Mein Gott !"
 
Bill le mordit violement à l'aine et ses yeux colère firent trembler l'étudiant.
 
"Ne redis jamais son nom devant moi!"
 
Tom hocha la tête, il allait bannir cette expression pendant le sexe à jamais. La seconde suivante Bill le pénétra d'un coup sec et Tom cru être déchiré en deux. Une grimace déforma son visage.
 
"Plus jamais Tom !" grogna Bill mécontent.
"Oui... jamais, j'ai compris."
 
Et la douleur fut remplacée par une chaleur intense et aphrodisiaque.
Sa tête tourna, son sexe banda durement des heures durant. Bill le chevaucha encore et encore se moquant de ses supplications. Car Bill aimait la baise et le cul de Tom était bon pour ça.
La nuit fut longue, brûlante, épuisante. A l'aube, il n'était que ruines.
Il ne se souvint ni s'être endormi ni du départ de Bill trop sonné par cette overdose de plaisir.
 
…