AVANT PROPOS
J'adore ce chapitre...
Bonne lecture à tous.
**************
L'avion amorçait son aterissage. Tom devint un peu nerveux, son cœur s'accéléra,des gouttes de sueur perlaient sur son front. Il respira un grand coup pour se calmer.
PDV Tom
" L'avion est le moyen de transport le plus sûr du monde. Tout va bien, je vais bien... Inspirer, expirer... Maman j'ai peur!"
Sans encombre, l'avion toucha l'asphalte. Sa course se finit tranquillement et cessa sans heurt. Il avait rempli sa mission. Tout les passagers étaient arrivés à Nice. Température de 24 degrés. Il était 13H33.
Il s'extirpa sans attendre du Boeing 707 et se dirigea vers le tapis roulant pour récupérer son énorme sac de voyage ( heureusement qu'ils avaient prévus des roulettes) ainsi que son étui à guitare.
Il ne quittait pas ce tapis des yeux ayant peur de ne pas retrouver ses affaires. Une valise noire, un petit sac de sport bleu, et bien d'autres trop nombreux au goût du dreadeux. Tom un peu trop nerveux ne tenait plus vraiment en place. Mais quand son bagage apparu enfin dans son champ de vision, la tension diminua d'un cran.
Simone :" Bill... il doit arriver par là! Ca ne sert à rien de regarder ailleurs!"
Bill:" Oui, oui, je sais!"
Léa:" Ca ne sert à rien! C'est comme ça depuis ce matin!"
Simone souri:" Ca promet!"
Bill plus qu'exaspéré devant leur remarques dévisageait les deux femmes les plus importantes de sa vie.
Bill:" Arretez de vous foutre de ma gueule!"
Simone :" Bill!"
Elle secoua la tête.
PDV Simone
" Il est bizarre depuis quelques jours. Qu'est ce qui t'arrives Bill? "
Le jeune androgyne s'éloigna, il mourrait d'envie de fumer une clope et maugréa après les panneaux anti fumeurs.
PDV Bill
" Il arrive ou quoi? On va pas coucher ici! Tom qu'est ce que tu fous... Bill! Ton langage! Tom... et elles qui en rajoutent! Respire Bill..."
Un jeune homme tirant avec difficulté un énorme sac avançait vers le hall. Vu la façon dont sa tête se retournait à une allure vive tantôt à droite, tantôt à gauche, il était évident que ce jeune homme cherchait quelqu'un.
Bien sûr Bill avait remarqué cette silhouette tant de fois rêvée qui s'avançait un peu au hasard, un peu égarée dans un endroit jamais exploré, un endroit loin de chez soi et seul.
PDV Bill
" J'ai l'impression d'être si perdu... pourtant je fais face comme un homme, je ne panique pas, ne cours pas vers cette hôtesse qui pourrait surement m'aider... pourquoi je me sens comme ça, si perturbé, comme si je ressentais..."
Bien sûr qu'il avait un début de réponse et qu'il était pétrifié par tout ça. Il n'avait que 16 ans. Il ne le conaissait pas et ce Tom l'envahissait complètement. Il voulait se rapprocher, tout connaître de lui tout en se protégeant. Il ne voulait pas se perdre car un je ne sais quoi au fond de lui hurlait que le danger était trop grand. Que tout ça, juste LUI pourrait tout changer. Le détruire ou le rendre plus fort, si fort ...
PDV Bill
" Je prends le risque! Quelque chose de si intense si ça ne me détruit pas, ça me fera planer pour un moment; peut-être même pour la vie!"
Cette sensation ne le quittait plus.
Bien sûr il n'en perdait une miette: il détaillait sa façon de se déplaçer comme si la vidéo était au ralenti, explorait d'un œil captivé les vêtements qu'il portait, l'expression que son visage affichait.
Bien sûr qu'il avait deviné ses yeux inquiets, dissimulés derrière ses Raybans, traquant ces personnes inconnues qui pendant un an prendraient soin de lui.
Bien sûr que son cœur désorienté, affolé, paniqué, terrifié et passionné battait à un rythme effréné, démesuré, endiablé. Au rythme de Tom-Tom-Tom-Tom... Plus rien d'autre n'existait que cet être désorienté qui tel un oragan dévastait Bill. Bill qui n'osait pas se trahir, avancer; faire un pas vers lui et qu'il voit, qu'il sente cet état qu'il ne contrôlait pas.
PDV Bill
" Wouah Ouh... il est là! Enfin là! Tom Kaulitz en personne! Je devrais peut-être m'approcher si mes jambes voulaient bien arrêter de s'enraciner... tiens maman l'a vu aussi. Tom, pourquoi je ressens ça? Pourquoi je suis dans cet état là. Pourquoi tu ne me regardes pas?"
Simone et Léa s'avancèrent sans s'encombrer de gêne ou d'appréhension vers le jeune homme tout en XXL contrairement à l'androgyne qui avait peine à se décider, peine à penser qu'il fallait bouger. Mme Trumper déploya sans un effort son plus beau sourire. Tom en les apercevant se détendit complètement. Il lui rendit son sourire.
PDV Tom
" C'est bon! Je les ai trouvé...Ouf!"
Bill resta planté là à admirer la scène. Il avait imaginé tant de choses. Il avait tenté de se persuader qu'une fois Tom face à lui en chair et en os son obsession s'envolerait ou diminuerait au moins un peu. Mais c'était pire que tout.
Il ferma les yeux et repassa ce sourire en boucle. Il souri aussi un peu. C'était déjà ça. Il fini par émerger, par ouvrir ses yeux rêveurs pour croiser ceux de Léa qui lui fit discrètement signe de les rejoindre.
Bill était un peu ailleurs. Depuis son réveil il lui semblait évoluer dans une dimension parallèle où tout ses sentiments n'étaient plus du tout maîtrisables. Il hocha la tête et les rejoignit espérant faire face et ne pas paraître ridicule.
Simone se retourna et vit son fils avec cette allure qui le caractérisait si bien, une allure carrément démente. Quelques filles lui lancèrent des sourires, quelques mecs des regards qui en disaient longs. Quelques mètres suffisaient pour qu'on le voit. Il était là au milieu d'eux et pourtant une partie de lui était si différente.
Mais il n'y prêta aucune attention, juste Tom. Tom... à chaque pas il manquait un battement. Tom qui le voyait enfin, qui le regardait aussi. Tom qui lâcha son sac et qui lui souri.
PDV Tom
" L'avion est le moyen de transport le plus sûr du monde. Tout va bien, je vais bien... Inspirer, expirer... Maman j'ai peur!"
Sans encombre, l'avion toucha l'asphalte. Sa course se finit tranquillement et cessa sans heurt. Il avait rempli sa mission. Tout les passagers étaient arrivés à Nice. Température de 24 degrés. Il était 13H33.
Il s'extirpa sans attendre du Boeing 707 et se dirigea vers le tapis roulant pour récupérer son énorme sac de voyage ( heureusement qu'ils avaient prévus des roulettes) ainsi que son étui à guitare.
Il ne quittait pas ce tapis des yeux ayant peur de ne pas retrouver ses affaires. Une valise noire, un petit sac de sport bleu, et bien d'autres trop nombreux au goût du dreadeux. Tom un peu trop nerveux ne tenait plus vraiment en place. Mais quand son bagage apparu enfin dans son champ de vision, la tension diminua d'un cran.
Simone :" Bill... il doit arriver par là! Ca ne sert à rien de regarder ailleurs!"
Bill:" Oui, oui, je sais!"
Léa:" Ca ne sert à rien! C'est comme ça depuis ce matin!"
Simone souri:" Ca promet!"
Bill plus qu'exaspéré devant leur remarques dévisageait les deux femmes les plus importantes de sa vie.
Bill:" Arretez de vous foutre de ma gueule!"
Simone :" Bill!"
Elle secoua la tête.
PDV Simone
" Il est bizarre depuis quelques jours. Qu'est ce qui t'arrives Bill? "
Le jeune androgyne s'éloigna, il mourrait d'envie de fumer une clope et maugréa après les panneaux anti fumeurs.
PDV Bill
" Il arrive ou quoi? On va pas coucher ici! Tom qu'est ce que tu fous... Bill! Ton langage! Tom... et elles qui en rajoutent! Respire Bill..."
Un jeune homme tirant avec difficulté un énorme sac avançait vers le hall. Vu la façon dont sa tête se retournait à une allure vive tantôt à droite, tantôt à gauche, il était évident que ce jeune homme cherchait quelqu'un.
Bien sûr Bill avait remarqué cette silhouette tant de fois rêvée qui s'avançait un peu au hasard, un peu égarée dans un endroit jamais exploré, un endroit loin de chez soi et seul.
PDV Bill
" J'ai l'impression d'être si perdu... pourtant je fais face comme un homme, je ne panique pas, ne cours pas vers cette hôtesse qui pourrait surement m'aider... pourquoi je me sens comme ça, si perturbé, comme si je ressentais..."
Bien sûr qu'il avait un début de réponse et qu'il était pétrifié par tout ça. Il n'avait que 16 ans. Il ne le conaissait pas et ce Tom l'envahissait complètement. Il voulait se rapprocher, tout connaître de lui tout en se protégeant. Il ne voulait pas se perdre car un je ne sais quoi au fond de lui hurlait que le danger était trop grand. Que tout ça, juste LUI pourrait tout changer. Le détruire ou le rendre plus fort, si fort ...
PDV Bill
" Je prends le risque! Quelque chose de si intense si ça ne me détruit pas, ça me fera planer pour un moment; peut-être même pour la vie!"
Cette sensation ne le quittait plus.
Bien sûr il n'en perdait une miette: il détaillait sa façon de se déplaçer comme si la vidéo était au ralenti, explorait d'un œil captivé les vêtements qu'il portait, l'expression que son visage affichait.
Bien sûr qu'il avait deviné ses yeux inquiets, dissimulés derrière ses Raybans, traquant ces personnes inconnues qui pendant un an prendraient soin de lui.
Bien sûr que son cœur désorienté, affolé, paniqué, terrifié et passionné battait à un rythme effréné, démesuré, endiablé. Au rythme de Tom-Tom-Tom-Tom... Plus rien d'autre n'existait que cet être désorienté qui tel un oragan dévastait Bill. Bill qui n'osait pas se trahir, avancer; faire un pas vers lui et qu'il voit, qu'il sente cet état qu'il ne contrôlait pas.
PDV Bill
" Wouah Ouh... il est là! Enfin là! Tom Kaulitz en personne! Je devrais peut-être m'approcher si mes jambes voulaient bien arrêter de s'enraciner... tiens maman l'a vu aussi. Tom, pourquoi je ressens ça? Pourquoi je suis dans cet état là. Pourquoi tu ne me regardes pas?"
Simone et Léa s'avancèrent sans s'encombrer de gêne ou d'appréhension vers le jeune homme tout en XXL contrairement à l'androgyne qui avait peine à se décider, peine à penser qu'il fallait bouger. Mme Trumper déploya sans un effort son plus beau sourire. Tom en les apercevant se détendit complètement. Il lui rendit son sourire.
PDV Tom
" C'est bon! Je les ai trouvé...Ouf!"
Bill resta planté là à admirer la scène. Il avait imaginé tant de choses. Il avait tenté de se persuader qu'une fois Tom face à lui en chair et en os son obsession s'envolerait ou diminuerait au moins un peu. Mais c'était pire que tout.
Il ferma les yeux et repassa ce sourire en boucle. Il souri aussi un peu. C'était déjà ça. Il fini par émerger, par ouvrir ses yeux rêveurs pour croiser ceux de Léa qui lui fit discrètement signe de les rejoindre.
Bill était un peu ailleurs. Depuis son réveil il lui semblait évoluer dans une dimension parallèle où tout ses sentiments n'étaient plus du tout maîtrisables. Il hocha la tête et les rejoignit espérant faire face et ne pas paraître ridicule.
Simone se retourna et vit son fils avec cette allure qui le caractérisait si bien, une allure carrément démente. Quelques filles lui lancèrent des sourires, quelques mecs des regards qui en disaient longs. Quelques mètres suffisaient pour qu'on le voit. Il était là au milieu d'eux et pourtant une partie de lui était si différente.
Mais il n'y prêta aucune attention, juste Tom. Tom... à chaque pas il manquait un battement. Tom qui le voyait enfin, qui le regardait aussi. Tom qui lâcha son sac et qui lui souri.
A Millow : Mais naannnnnn Bill a une année entière! Puisque Tom passe l'année scolaire à Nice!