ATTRACTION CHAPITRE 057
Note utilisateur: 5 / 5
Hallo mes lecteurs et lectrices adorées XD
Ce chapitre est sur Bill et Tom. Y'a deux ou trois autres persos qu'interviennent mais: voilà.
J'avais envie de me concentrer que sur eux...
Désolé pour les autres persos.
Y'a un lemon qui fairt plus de deux pages Word.. ouais: je sais.
C'est trop long ...
Pis...
Tout ce chapitre est du point de vue de Tom.
Je trouvais que ça rendait mieux.
Je vous rappelle que pour être prévenus de la suite: il faut laisser un comm sur le dernier chapitre.
Je vous souhaite à tous une excellente lecture et un très bon week end.
BSX
**************************************************************
PDV TOM
Je prends la main de mon ange et l'attire dans mes bras. Je sens qu'il est pas bien. Alizée elle, ne dit plus rien. Je crois qu'elle s'attendait à tout sauf au silence.
Elle s'emmitouffle un peu plus dans ma veste qui sent plutôt bon et doit se répèter encore que Bill est un putain de chanceux.
Elle se trompe.
C'est moi le chanceux dans l'histoire.
[...]
Bill s'accroche à moi, je crois qu'il réfléchit. Alizée a claqué sa porte. Au moins elle est saine et sauve.
Moi:" Mon ange?"
Lui:" Demain Tom.. demain.."
Je le transporte sur notre lit et le déshabille. Je crois qu'il est épuisé par toute cette histoire et qu'Alizée n'a qu'une partie de la vérité. Il se glisse sous la couette et serre son Boubou contre lui. Il est trop mignon. Je suis complètement gaga de lui.
Je sors mon portable et prend une photo. Ma carte mémoire va bientôt être pleine à ce rythme là!
Je me déshabille aussi et me glisse contre lui. Il se love contre moi. Et on s'envole vers de merveileux rêves où on est tout les deux.
[...]
BAM BAM
Je grogne et me cache dans le torse de mon amour. Je suis trop bien là. Je bougerais pas.
Voix:" BIIILLL! DEBOUUT !"
Il fait comme moi, se resserre plus contre moi en grognant et pose sa tête dans mon cou toujours en ronchonant. Mais ca frappe toujours. Et je le serre encore plus fort contre moi en remontant la couette qu'était un peu descendue.
Voix:" JE REENNNTRE!"
P'tain! Mais c'est pas possible. Je nous fais un cocon. On est complètement imbriqués l'un dans l'autre. Et j'aime ça. Des pas. Un bruit. Les volets electriques qui s'ouvrent et la lumière inonde la pièce.
On grogne ensemble. Et ça me fait sourire. J'ai toujours pas ouvert les yeux. Repoussant le moment fatidique.
Voix:" Bill! Tu te lèves tout de suite ou tu fais une croix sur ce pantalon! Tom t'as une lettre."
Une lettre? Pour moi? Ouais.. la curiosité fait sortir ma tête et mon ange me suit. Il frotille ses petits yeux fatigués. Kyaaa!
J'suis love.
Lui:" Maman! T'aurais pu frapper!"
Je me retiens de pas éclater de rires. Je le caresse doucement dans le dos. Il repose sa tête sur mon épaule. Sa peau frisonne sosu mes doigts et j'adore ça: lui faire de l'effet.
Est-ce qu'il sait tout ce qu'il me fait ressentir? Est-ce qu'il se doute à quel point je suis à lui?
Est ce qu'il ressent ce que je ressens?
Simone un petit sourire aux lèvres et un sourcil levé:" Ca fait bien 10 minutes que je frappe. Regarde ça!"
Elle lui montre ses bouts de main qu'on servit à abîmer notre belle porte et c'est tout rouge. A force d'avoir insisté. Il observe les dégâts un petit moment. Il l'aurait pas entendu! J'hallucine.
Lui:" Pardon ma petite maman chérie que j'aime."
Il se redresse un peu et ouvre ses bras: sa maman s'approche pour lui faire un câlin. Ca me rend un peu nostalique. La mienne était tellement absente. Que les scènes comme ça me donnent le tourni. Et me serrent le ventre.
Puis elle se détache, ses yeux parcourent la pièce. Et un doigt accusateur pointe nos vêtements éparpillés et lança:" Si vous dormiez un peu aussi la nuit!"
Là. Je suis mal. Complètement rouge de gêne. Je me cache dans le cou de Bill et ferme les yeux. Mum... je l'embrasse doucement. Je sais que c'est super sensible par ici. Je laisse mes lèvres traîner, j'adore la douceaur de sa peau.
J'en oublie que nous ne sommes pas vraiment seuls. Je jette un œil. Mon ange se mord la lèvre pour pas gémir devant sa mère. Ca me fait sourire. Alors je recommence mon manège.
Elle pose la fameuse lettre sur la couette et nous laisse enfin à notre câlin matinal:" 1 heure mon chéri!
Bill:" Mummm.."
Il se penche sur le coté pour me donner plus de peau et d'espace : beins ûr que je me fais pas prier et dévore tout ce qu'il m'offre. Avec envie.
Moi:" Viens. Je continue ça sous la douche."
Lui:" D'accord."
On se lève. Très lentement. On Régle l'eau à la bonne température et on se colle l'un à l'autre, se fondant l'un dans l'autre en s'embrassant, se connectant. C'est si doux, si agréable, si chaud, si tout. Sans lâcher ses lèvres, sans lâcher ce baiser qui m'empâche pourtant de respirer, je le fais lentement reculer jusqu'au mur. Il gémit et frisonne à cause du carrelage froid. Je descends une main sur le penis de mon ange et commençe à le caresser gentiment. Et Bill qui bascule sa tête en arrière d'une façon plus qu'érotique.
Alors que je viens à peine de commencer.
Lui:" Tom!"
Sa voix. Cette voix. Jamais je ne pourrais, jamais je ne veux m'en passer. Ces Tom... remplissent quelque chose à l'intérieur demoi.
Quand c'est Bill qui m'appelle, qui murmure mon nom, qui le crie, qui le gémit: ça me déconnecte de tout le reste parce que.. parce que Bill. Bill est tout ce qui m'importe, tout ce qu'il me faut. Tout.
Bill est quelque part en moi. Je ne sais pas exactement où mais je le sens partout. Dans mon cœur. Partout dans ma peau. Partout dans ma tête.
Moi:" J'avais promis de me rattrapper."
Lui:" Han... Tom..."
Je le mate, il lutte et s'agrippe comme il peut mais c'est pas évident à cause de l'eau: ça glisse un peu plus. Alors il se sert de ses ongles pour mieux s'accrocher, s'agripper à ce qu'il peut. A moi.. Il ne se contrôle plus vraiment. Même plus du tout. Je crois qu'il aime trop que je le touche, que je lui fasse du bien et j'aime lui faire du bien. J'aime le sentir vibrer contre moi. Qu'il me griffe autant qu'il veut: je m'en fou. Je prendrais tout ce qui vient de lui.
Il est trop hot.. le voir se tortiller comme ça m'excite comme c'est pas permis. Et ses ongles qui s'enfonçent un peu plus dans ma chair et ces Tom qu'il gémit me rendent complètement dingue. Il m'embrasse comme si c'était la dernière fois. Léchant mon palais. Je m'imprègne de son odeur et de son souffle.
Ca m'est vital.
Je passe mon pouce rugueux sur cette petite fente et je le sens trembler et me péter les tympans. Je crois que c'est tellement bon que c'en est insupportable.
Lui:" TOOOM!"
Je souris, je suis assez fier de moi. Je recommence ça. Et il me balançe des trucs obscènes..
Je pensais pas pouvoir lui donner autant de plaisir parce que je débute. Je la serre plus fort, J'accélère.
Lui:" Tommy..., il lutte pour s'accrocher à mes yeux, je te jure que.. Han 'tain, que tu me le paieras!"
Je l'embrasse.
Il halète, cherche son oxygène désespéremment. Je lui mordille la peau du cou un peu sauvagement. Il ne fait que gémir encore plus.
Lui d'une voix saccadée:" Oh Tom.. c'est han trop bon!"
Et il balançe ses hanches en avant en me mordant assez fort l'épaule et éjacule dans ma main. Il s'affaisse contre moi et je le tiens pour le garder collé à moi.
Je le laisse pas reprendre sa respiration et l'embrasse à pleine bouche. J'ai les yeux qui brillent quand je croise les siens qui veulent tout dire.
Moi:" Je t'aime mon ange."
Et lui ému comme tout:" Moi aussi Liebling."
J'avance ma main pleine de sperme vers mon visage et renifle un peu, ca sent ni bon, ni mauvais. Après tout! Alors je descends mes doigts vers mes lèvres pour en gouter mais il retient sa main en secouant la tête.
Bill:" Non.. tu ...tu peux pas, pas tout de suite."
Je me sens vraiment trop con! J'avais carrément oublié cette histoire! Pfff...
Moi tout penaud:" T'as raison.. j'avais... , plus bas, oublié."
Et lui qui me souri, alors que je me serais foutu une baffe.
Lui:" Tu l'aurais vraiment léché?"
Moi:"J'en sais trop rien, sur le coup.. j'avais envie je crois. "
J'aurais avalé ça alors qu'y a même pas une semaine ça m'aurait fait gerber!
Mais c'est une partie de lui.
Je rougis comme pas possible.
Moi:" Bah peut-être, oui, je crois."
Une seconde. Je sens quelque chose de froid derrière moi. Et me rend compte que je suis à sa place et lui à la mienne. Je frissonne encore plus quand je le vois se baisser et s'accroupir. Je sais ce qu'il m'attend et ça me rend cinglé! Je pourrais jouir rien qu'en y pensant. Mais je me retiens!
Il passe sa langue sur toute sa longueur bordel! C'est trop bon!
J'ouvre les yeux et je plonge dans son regard assombri par le désir et un sourire.. un drôle de sourire.
J'agrippe ses cheveux, trop besoin de m'accrocher à quelque chose.
Je le fixe.
Il souffle encore une fois sur mon penis. J'en peux plus.
Et il me souri encore plus.
Lui:" T'es beau."
Je fonds carrément.
Je geins:" Biiiil!"
Il étire davantage son sourire:" Oui Liebling?"
Je crois que je vais l'étrangler. Je suis au bord du supplice et lui là...Je grogne et balance mes hanches en avant collant mon sexe trop dur contre sa joue. Je le frotte et ça fait du bien. Mais pas assez. Il dévie sa bouche et me mordille gentiment le gland.
Tout mon corps se met à trembler. Et je peux rien y faire. Je crois qu'il a envie de jouer. Et moi. J'ai juste envie de le laisser faire.
Il fait ça un petit moment jusqu'à ce que je sorte un son.. un drôle de son: entre un cri desespéré et un gémissement.. aucune fille ne me faisait cet effet là.
J'en peux plus. Je lâche ses cheveux pour pas lui arracher. J'essaie de me frotter comme je peux où je peux mais il ne me laisse pas faire. Mes mains glissent sur les carreaux.
Je vais jamais tenir.
Moi:" Pitié.. je t'en prie!"
Je veux juste qu'il me suce, juste sentir ses lèvres .. ça me fait mal! J'en ai trop envie. Trop besoin.. il approche enfin ses lèvres. Je respire plus vite et il y dépose plein de petits baisers. Ils me donnent chauds.
Je tends mon sexe vers sa bouche en suppliant.
Moi: "S't'plait Bill.."
Il me souri une dernière fois et l'engloutit dans sa bouche. Mes hanches vont automatiquement vers l'avant, m'enfonçant jusqu'au fond de sa gorge. Je voulais pas mais.. il me met dans un état pas possible. Je soupire. Je sens ses mains saisir mes hanches et me les reculer. Non! Non! Non! Je veux rester à l'intérieur!
Il me tient si fermement, je ferme les yeux. J'en peux vraiment plus.
C'est une vraie torture.
Tom:" Je te déteste!"
Je le pense pas mais je suis complètement à sa merci. Je me déteste d'être si faible entre ses doigts. Il me replaque fortement contre le carrelage froid.
Et je gémis.
Bill:" Si tu veux que je continue, tu te laisses faire très gentiment Tommy. T'as failli m'étouffer!"
De toutes façons, ai-je vraiment le choix? A part lui obéir? C'était ça ou.. ou rien. Parce que sans lui il n'y a plus rien. Plus rien qui ne vaille la peine.
Moi d'une voix plaintive:" Promis, je serais très sage."
Je sens son pouce passer sur la fente de mon gland. Je serre les dents, j'essaie de me contrôler un minimum. Je frissonne, je tremble, je frémis, je vascille... bientôt j'aurais même plus la force de tenir sur mes jambes.
Pourquoi je le baise pas sauvagement? Pourquoi je le laisse me faire ça?
Pourquoi?
Et je souris. Parce qu'au fond: j'aime ça. Etre à lui. J'adore m'en remettre à lui. Etre sous son contrôle. Jamais je n'aurait autorisé une fille à prendre le contrôle mais lui. C'est si.. si différent.
J'hurle littéralement. Je suis enfin dans sa bouche. Je me concentre. Je me fais violence pour ne pas une fois de plus l'étouffer mais il me prend entièrement et bordel! J'aime trop ça.
Et son percing qui roule. Je perds la raison.
Je me perds moi-même.
Je ne sais plus où je me termine et où il commence. Je sens une main s'infiltrer entre mes cuisses. Il me les tapote gentiment pour que je les écarte. Bien sûr que je réfléchis même pas et les écarte. Et sa langue qui...
Je crois que je vais mourir!
Je réagrippe ses cheveux. Y'a rien d'autre à quoi s'accrocher. Je me sens défaillir. Et ce putain de piercing qui se frotte là où c'est le mieux, là où c'est le plus sensible. Il me fait vraiment trop trop trop plaisir, il sait ce qui me fait du bien et c'est tellement bon comme ça.
Moi haletant:" Mein Gott! T'es trop trop doué!"
Oui. Bill adorait mettre Tom dans cet état, aimait sentir qu'il lui appartenait, adorait tout ces sons qui sortaient de sa bouche. Grâce à lui. Il aimait le goût de Tom. Il aimait tout de Tom.
Aimait sentir son sexe gonfler de plaisir dans sa bouche.
Il se retire.. nan continue. J'ouvre les yeux et oh la.. il suce ses doigts.. ses doigts.. je peux plus... je gémis. Il me touche même pas et... je le supplie en silence.
Je suis complètement absorbé par le moindre de ses gestes, fasciné par la moindre attention de sa part.
Et ces foutus doigts...
Moi:" Bi.. Biil.. tu.. tu vas faire quoi là?"
Lui souriant:" Moi? Mais rien du tout."
Je grogne. Parce que je sais qu'il ment. Je sais qu'il joue. Je sais que je vais adorer.
Mais je reste, j'attends sagement la suite comme promis. Personne ne m'avait jamais fait décoller comme ça.
Et j'ai le souffle coupé.. Et je crie. Tout mon corps est parti en avant. Tout mon corps tremble très fort. Du premier coup il a touché cet endroit là. Je vais m'évanouir...
Tom:" Putain! Putain! Putain! Encore!"
Je le sens ressortir. Je sens cette douce chaleur qui entoure mon sexe. Je sens ses doigts s'enfoncer en moi. Et je perds pied.
Il me caresse sur cet endroit là. Je sais plus où je suis, ni qui je suis. Juste qu'il est avec moi. Et en moi. Je me tortille comme un damné.
Je tape contre le carrelage de la paroi tellement c'est trop!
Je peux plus sortir un mot. A part son nom.
Je viens! Je viens!
Je me cambre encore plus et j'éjacule dans sa bouche. Et il avale tout. Me caresse encore un peu. Me lèche encore un peu. Je me laisse glisser au sol..
Bordel!
Je peux mourir après ça.
[...]
Je plane encore. Je pense à lui. Encore. Mon ange finit de se préparer.. je suis trop heureux de vivre là! Je repense à tout ça, à nous. C'est tellement plus fort que tout ce que j'ai vécu. Je me laisse tomber sur le lit défait et je me souviens de la lettre. Je l'attrappe. Ca doit etre mes parents.
Je regarde.
Gustav... c'est Gustav.
Je me relève d'un coup.
Je respire fort. Ca me fait un choc. J'ai trop peur là. Calme... zen...
Et Bill qui déboule tout prêt et il est sublime. Comme d'habitude. Je détache pas mes yeux de lui. Je peux pas. J'ai pas envie non plus. Je fourre la lettre dans une des poches de mon baggy.
Je la lirais plus tard.
Il me souri et se lèche la lèvre... non! Faut que je me calme.
On vient juste de.. et je pourrais recommencer. Faire ça toute la journée.
J'ai juste envie. De le déshabiller.
Je ferme les yeux pour me calmer un peu.
Je l'ai pas vu s'approcher mais je sens ses lèvres dans mon cou. Et je souris.
Bill:" Cette nuit si tu veux: on le fera toute la nuit."
Je déglutis. J'ai trop chaud. J'attrappe ses hanches et le colle contre moi.
Tom:" Je pourrais jamais tenir jusque là."
Il ri et tourne sa tête. Il plante ses yeux dans les miens. Plante mon cœur. Me plante tout court.
Lui:" Même pas pour moi?"
Je soupire. Y'a rien à faire. Je suis à lui. Complètement, entièrement à lui. Est ce qu'il le sait. Est ce qu'il se rend compte à quel point je suis dépendant. Ce pouvoir qu'il a sur moi?
Moi:" Bill... je.. tu le sais hein que j'arrive pas à te dire non?"
Son regard devient plus intense, il replie mes bras autour de lui et serre mes mains dans les siennes.
Bill:" Tu sais.. je peux pas non plus."
Je lui souri. Au moins: on est à égalité.
Il me secoue un peu:"On y go?"
Moi:" Je te suis."
Je lui attrappe la main et on dévale les escaliers à toute allure. Ensemble. J'ai trop faim.. je vais mourir si je mange pas là tout de suite. Je suis attiré par de très bonnes odeurs.
Et je bave littéralement devant le hachi parmentier qui nous nargue.
Et je gargouille.. 'fin mon ventre."
Bill rit aux éclats. Et m'en donne une bonne part. On mange. En se lâchant pas des yeux. On se souri.
Rien que ça. Rien que ça. C'est intense, immense.
[...]
Y'a une demi heure de route.. je caresse ma poche. Cette lettre. J'appréhende.
Mon seul véritable ami. Et si je l'avais perdu ?
Mon ange pose ses douces lèvres sur les miennes:" Tom, qu'est ce qui va pas?"
Je le contemple. Je caresse sa joue. Et sors de ma rêverie. Je farfouille dans ma poche et lui fourre sous le nez. Il sait. Je lui ai tout raconté hier. Je lui ai même montré un des brouillons de cette lettre sur laquelle j'ai choisi chaque mot espérant que ce soit les bons. Il me prend la main et m'embrasse. Tendrement. Tout en douceur.
Lui:" Tom... si c'est vraiment ton ami, il comprendra. Sinon, c'est que tu t'es trompé."
Je sais qu'il a raison mais comment rayé une personne comme Gus. Qu'a toujous été là. Un peu comme un grand frère. C'est mon seul ami. Même si parfois y'avait une distance.. j'ai pas envie de le perdre.
Je sens les bras de Bill se reserrer autour de moi. Ca me rassure. Je le rapproche encore plus. Je me sens déjà mieux.
On ralentit. Simone se gare.
Une maison assez commune: des murs blancs. Un portail vert. Une zone pavillonaire plus que banale. Pas de quoi fouetter un chat.
Mai sje suis perplexe: on se rendait bien chez un styliste?
Tom:" Bill? C'est un atelier ici?"
Il se tourne vers moi, se fige quelques secondes et m'envoie un sourire qui me réchauffae. Et agrippe mon bras.
Bill:" Disons que, il est assez spécial tu sais. Il travaille chez lui."
J'hoche la tête. On sonne. Personne.
Bill hésite pas et ouvre la porte. Il s'introduit à l'intérieur et Simone appelle quelqu'un.
Bah... je fais comme eux.
On pénètre dans une pièce assez bordélique. Y'a differentes sortes de tissu un peu partout, des unis, des carreaux, des rayures, des rouleaux entiers. Et des feuilles avec des nombres et des shémas incompréhensibles et un homme typé italien qui parle fort au téléphone.
Y'a aussi des mannequins, je devrais dire des bouts de mannequins, certains recouverts d'aiguille..
J'essaie de trouver un endroit où poser mes fesses. J'aperçois un petit tas qu'a l'air confortable,.
Voix avec un accent bien du sud:" Ne t'assois pas sur ces fourrures! Elles coûtent une fortune!"
Je me redresse d'un coup, je lance un pardon. Comment je pouvais deviner hein! Il peut pas avoir des sièges comme tout le monde. Et Bill qui se fou de moi. Il me tire la langue avec ses yeux rieurs.
Bordel! Il est trop beau!
Je le rejoins et l'embrasse furtivement:" Dis, je peux poser mes fesses où?"
Lui:" Ah bah ça tu vois...c'est une vaste question."
Je le regarde... c'est quoi cette phrase? C'est ni drôle, ni provocant.. j'essaie de comprendre mais je bloque.
Moi:"Mais encore?"
Bill:" Alors tu peux mettre ton joli petit cul.. là, il me montre une espèce de fauteuil tout bancal recouvert de matieres que j'ai peine à distinguer, ou là, un autre siège vieux comme le monde et plus dur que la pierre, où là, il me montre les genoux de sa pauvre maman qu'affiche un air faussement outré."
Simone:" Bill, t'as pas fini!"
Elle a pris la meilleure place. Pas grave...
Le couturier raccroche enfin son téléphone pour nous accorder toute son attention.. ouh là! J'aime pas ce trop grand sourire qu'il adresse à Bill. Qui lui rend en plus!
Je sens que cet essayage va être très très long.
[...]
Et le cirque commence, et que je prends tes mesures l'air de rien. Je vois bien son manège. Et ses mains qui le touchent..
Raggghh! Ce type m'énerve. J'étouffe là. J'ai besoin d'air. D'une clope.
Mon regard dévie vers Simone. Elle a sorti sa DS.. pfff... je peux crever moi..
Tom:" Madame, ca va durer combien de temps?"
Elle lève ses yeux vers moi et me fait un sourire que j'aime pas trop. Ce genre de sourire qui t'informe clairement que la réponse va te faire mal aux oreilles. Je soupire.
J'en ai marre.
Bill:" Aïe!"
Bill furax:" Merde! Fais gaffe!"
Je pouffe de rires. Je m'arrête net quand je me rends compte que Bill me dévisage. Oui j'suis sur les nerfs. Et l'autre qui se prend pour un super couturier...
Je m'approche de mon ange qui se radoucit à chaque mètre. Et je l'embrasse tendrement.
Un léger coup de coude sur mon tibia.
Enrico:" Excusez mais je travaille!"
Bill exaspéré;:" Foutez lui la paix! "
Simone:" Bill!"
Je lui murmure:" J'vais faire un tour."
Il me retient en me faisant une moue pas possible. Mais je résiste. Je ferme les yeux.
Tom:" Si je sors pas, je vais étrangler ton habilleuse."
Le concerné a arrêté tout mouvement et me lançe un regard noir qui est censé me faire peur.. pathétique!
Mon ange se mord la lèvre et reluque les miennes. Il s'en empare fièvreusement. Il me donne chaud. Il me donne froid. Il me rend fou. Fou d'amour. Fou de lui. Il me fait perdre la raison. Et j'aime ça. Et son rire qu'éclabousse mes oreilles, qui rempli mon cœur.
Et sa voix qui murmure:" T'es trop sexy en mari jaloux Liebling."
Je fonds comme neige au soleil. Je ne peux rien y faire. Je n'ai pas envie d'y faire quoi que ce soit. Je ne vis que pour ressentir ça. Lui. Rien que lui. Toujours lui.
Rien d'autre.
Moi:" Bill.."
Il me pousse doucement des yeux brillants de malice, d'envie, de regret, de désir..
Il détache ses yeux de moi. Et l'autre qui se pique.
Je souris.
Lui:" Vas y! De toutes façons on est ici pour un moment. "
Je lui envoie un dernier baiser et quitte cette pièce trop pleine de dynamite. Jaloux.
Je l'avais jamais été avant. Je m'en foutais. Ces filles: elles me trompaient: je les engueulais, je les larguais. Ca m'amusait plus qu'autre chose.
Mais lui. Dès qu'on pose les yeux sur lui.
J'ai envie de l'enfermer dans un endroit où personne pourrait le voir, le toucher, l'entendre. Personne à part moi.
Et je souris de ma folie.
Etre amoureux, c'est être fou.
Je suis sur des hauteurs et la vue est sympa. Je marche et je profite. Je sors une clope et mon briquet. Et je fume. En triturant ma poche. Elle est un peu froissée.
Je me pose sur un banc en pierre et la fixe. Incapable de la déchirer, j'essaie de lire à travers mais je vois rien.
Il s'est appliqué même pour écrire l'adresse.. bon ou mauvais présage?
Je ne sais pas. J'ai le cœur qui se serre.
Gustav.
Une autre bouffée.
Je pense à mon ange. Je prends une photo et lui envoie avec un petit message.
Oui je l'ai quitté y'a pas 20 minutes. Et alors? Il est tout. Absolument tout.
"T'as vu où j'suis: j'aurais adoré que tu sois avec moi...
Bill, j'ai peur, peur de ce qu'il y a dans cette lettre.
Je t'aime mon ange."
J'attends. Faut dire qu'il est occupé. Tout ça pour un pantalon! Je vous jure!
Je ferme les yeux et m'allonge.
Je me perds dans les nuages.
Je vibre. Un appel! Carrément!
Je décroche.
Lui:" Tom.. je reste avec toi! T'ouvres cette foutue lettre et tu me la lis! "
Ouh.. il est autoritaire.. c'est peut-être ce dont j'ai besoin et je souris. Je crois qu'il stresse aussi. Il a compris que c'était important pour moi.
Moi:" Bill.."
Lui:" Ta ta ta ta... pas d'excuses...Sois c'est ton ami et y'aura que des bonnes choses, soit c'est un homophobe pourri de la cervelle!"
Je rigole. Lui et ses expressions. Lui et son noir et blanc. Il me donne de la force. Il est juste là. Au bout du fil..
Je déchire l'enveloppe. Y'a qu'une page. Je la déplie.
Et je commence en tenant le combiné d'une main et le papier de l'autre.
Moi: " Tom, Tom, Tom..."
Je prends la main de mon ange et l'attire dans mes bras. Je sens qu'il est pas bien. Alizée elle, ne dit plus rien. Je crois qu'elle s'attendait à tout sauf au silence.
Elle s'emmitouffle un peu plus dans ma veste qui sent plutôt bon et doit se répèter encore que Bill est un putain de chanceux.
Elle se trompe.
C'est moi le chanceux dans l'histoire.
[...]
Bill s'accroche à moi, je crois qu'il réfléchit. Alizée a claqué sa porte. Au moins elle est saine et sauve.
Moi:" Mon ange?"
Lui:" Demain Tom.. demain.."
Je le transporte sur notre lit et le déshabille. Je crois qu'il est épuisé par toute cette histoire et qu'Alizée n'a qu'une partie de la vérité. Il se glisse sous la couette et serre son Boubou contre lui. Il est trop mignon. Je suis complètement gaga de lui.
Je sors mon portable et prend une photo. Ma carte mémoire va bientôt être pleine à ce rythme là!
Je me déshabille aussi et me glisse contre lui. Il se love contre moi. Et on s'envole vers de merveileux rêves où on est tout les deux.
[...]
BAM BAM
Je grogne et me cache dans le torse de mon amour. Je suis trop bien là. Je bougerais pas.
Voix:" BIIILLL! DEBOUUT !"
Il fait comme moi, se resserre plus contre moi en grognant et pose sa tête dans mon cou toujours en ronchonant. Mais ca frappe toujours. Et je le serre encore plus fort contre moi en remontant la couette qu'était un peu descendue.
Voix:" JE REENNNTRE!"
P'tain! Mais c'est pas possible. Je nous fais un cocon. On est complètement imbriqués l'un dans l'autre. Et j'aime ça. Des pas. Un bruit. Les volets electriques qui s'ouvrent et la lumière inonde la pièce.
On grogne ensemble. Et ça me fait sourire. J'ai toujours pas ouvert les yeux. Repoussant le moment fatidique.
Voix:" Bill! Tu te lèves tout de suite ou tu fais une croix sur ce pantalon! Tom t'as une lettre."
Une lettre? Pour moi? Ouais.. la curiosité fait sortir ma tête et mon ange me suit. Il frotille ses petits yeux fatigués. Kyaaa!
J'suis love.
Lui:" Maman! T'aurais pu frapper!"
Je me retiens de pas éclater de rires. Je le caresse doucement dans le dos. Il repose sa tête sur mon épaule. Sa peau frisonne sosu mes doigts et j'adore ça: lui faire de l'effet.
Est-ce qu'il sait tout ce qu'il me fait ressentir? Est-ce qu'il se doute à quel point je suis à lui?
Est ce qu'il ressent ce que je ressens?
Simone un petit sourire aux lèvres et un sourcil levé:" Ca fait bien 10 minutes que je frappe. Regarde ça!"
Elle lui montre ses bouts de main qu'on servit à abîmer notre belle porte et c'est tout rouge. A force d'avoir insisté. Il observe les dégâts un petit moment. Il l'aurait pas entendu! J'hallucine.
Lui:" Pardon ma petite maman chérie que j'aime."
Il se redresse un peu et ouvre ses bras: sa maman s'approche pour lui faire un câlin. Ca me rend un peu nostalique. La mienne était tellement absente. Que les scènes comme ça me donnent le tourni. Et me serrent le ventre.
Puis elle se détache, ses yeux parcourent la pièce. Et un doigt accusateur pointe nos vêtements éparpillés et lança:" Si vous dormiez un peu aussi la nuit!"
Là. Je suis mal. Complètement rouge de gêne. Je me cache dans le cou de Bill et ferme les yeux. Mum... je l'embrasse doucement. Je sais que c'est super sensible par ici. Je laisse mes lèvres traîner, j'adore la douceaur de sa peau.
J'en oublie que nous ne sommes pas vraiment seuls. Je jette un œil. Mon ange se mord la lèvre pour pas gémir devant sa mère. Ca me fait sourire. Alors je recommence mon manège.
Elle pose la fameuse lettre sur la couette et nous laisse enfin à notre câlin matinal:" 1 heure mon chéri!
Bill:" Mummm.."
Il se penche sur le coté pour me donner plus de peau et d'espace : beins ûr que je me fais pas prier et dévore tout ce qu'il m'offre. Avec envie.
Moi:" Viens. Je continue ça sous la douche."
Lui:" D'accord."
On se lève. Très lentement. On Régle l'eau à la bonne température et on se colle l'un à l'autre, se fondant l'un dans l'autre en s'embrassant, se connectant. C'est si doux, si agréable, si chaud, si tout. Sans lâcher ses lèvres, sans lâcher ce baiser qui m'empâche pourtant de respirer, je le fais lentement reculer jusqu'au mur. Il gémit et frisonne à cause du carrelage froid. Je descends une main sur le penis de mon ange et commençe à le caresser gentiment. Et Bill qui bascule sa tête en arrière d'une façon plus qu'érotique.
Alors que je viens à peine de commencer.
Lui:" Tom!"
Sa voix. Cette voix. Jamais je ne pourrais, jamais je ne veux m'en passer. Ces Tom... remplissent quelque chose à l'intérieur demoi.
Quand c'est Bill qui m'appelle, qui murmure mon nom, qui le crie, qui le gémit: ça me déconnecte de tout le reste parce que.. parce que Bill. Bill est tout ce qui m'importe, tout ce qu'il me faut. Tout.
Bill est quelque part en moi. Je ne sais pas exactement où mais je le sens partout. Dans mon cœur. Partout dans ma peau. Partout dans ma tête.
Moi:" J'avais promis de me rattrapper."
Lui:" Han... Tom..."
Je le mate, il lutte et s'agrippe comme il peut mais c'est pas évident à cause de l'eau: ça glisse un peu plus. Alors il se sert de ses ongles pour mieux s'accrocher, s'agripper à ce qu'il peut. A moi.. Il ne se contrôle plus vraiment. Même plus du tout. Je crois qu'il aime trop que je le touche, que je lui fasse du bien et j'aime lui faire du bien. J'aime le sentir vibrer contre moi. Qu'il me griffe autant qu'il veut: je m'en fou. Je prendrais tout ce qui vient de lui.
Il est trop hot.. le voir se tortiller comme ça m'excite comme c'est pas permis. Et ses ongles qui s'enfonçent un peu plus dans ma chair et ces Tom qu'il gémit me rendent complètement dingue. Il m'embrasse comme si c'était la dernière fois. Léchant mon palais. Je m'imprègne de son odeur et de son souffle.
Ca m'est vital.
Je passe mon pouce rugueux sur cette petite fente et je le sens trembler et me péter les tympans. Je crois que c'est tellement bon que c'en est insupportable.
Lui:" TOOOM!"
Je souris, je suis assez fier de moi. Je recommence ça. Et il me balançe des trucs obscènes..
Je pensais pas pouvoir lui donner autant de plaisir parce que je débute. Je la serre plus fort, J'accélère.
Lui:" Tommy..., il lutte pour s'accrocher à mes yeux, je te jure que.. Han 'tain, que tu me le paieras!"
Je l'embrasse.
Il halète, cherche son oxygène désespéremment. Je lui mordille la peau du cou un peu sauvagement. Il ne fait que gémir encore plus.
Lui d'une voix saccadée:" Oh Tom.. c'est han trop bon!"
Et il balançe ses hanches en avant en me mordant assez fort l'épaule et éjacule dans ma main. Il s'affaisse contre moi et je le tiens pour le garder collé à moi.
Je le laisse pas reprendre sa respiration et l'embrasse à pleine bouche. J'ai les yeux qui brillent quand je croise les siens qui veulent tout dire.
Moi:" Je t'aime mon ange."
Et lui ému comme tout:" Moi aussi Liebling."
J'avance ma main pleine de sperme vers mon visage et renifle un peu, ca sent ni bon, ni mauvais. Après tout! Alors je descends mes doigts vers mes lèvres pour en gouter mais il retient sa main en secouant la tête.
Bill:" Non.. tu ...tu peux pas, pas tout de suite."
Je me sens vraiment trop con! J'avais carrément oublié cette histoire! Pfff...
Moi tout penaud:" T'as raison.. j'avais... , plus bas, oublié."
Et lui qui me souri, alors que je me serais foutu une baffe.
Lui:" Tu l'aurais vraiment léché?"
Moi:"J'en sais trop rien, sur le coup.. j'avais envie je crois. "
J'aurais avalé ça alors qu'y a même pas une semaine ça m'aurait fait gerber!
Mais c'est une partie de lui.
Je rougis comme pas possible.
Moi:" Bah peut-être, oui, je crois."
Une seconde. Je sens quelque chose de froid derrière moi. Et me rend compte que je suis à sa place et lui à la mienne. Je frissonne encore plus quand je le vois se baisser et s'accroupir. Je sais ce qu'il m'attend et ça me rend cinglé! Je pourrais jouir rien qu'en y pensant. Mais je me retiens!
Il passe sa langue sur toute sa longueur bordel! C'est trop bon!
J'ouvre les yeux et je plonge dans son regard assombri par le désir et un sourire.. un drôle de sourire.
J'agrippe ses cheveux, trop besoin de m'accrocher à quelque chose.
Je le fixe.
Il souffle encore une fois sur mon penis. J'en peux plus.
Et il me souri encore plus.
Lui:" T'es beau."
Je fonds carrément.
Je geins:" Biiiil!"
Il étire davantage son sourire:" Oui Liebling?"
Je crois que je vais l'étrangler. Je suis au bord du supplice et lui là...Je grogne et balance mes hanches en avant collant mon sexe trop dur contre sa joue. Je le frotte et ça fait du bien. Mais pas assez. Il dévie sa bouche et me mordille gentiment le gland.
Tout mon corps se met à trembler. Et je peux rien y faire. Je crois qu'il a envie de jouer. Et moi. J'ai juste envie de le laisser faire.
Il fait ça un petit moment jusqu'à ce que je sorte un son.. un drôle de son: entre un cri desespéré et un gémissement.. aucune fille ne me faisait cet effet là.
J'en peux plus. Je lâche ses cheveux pour pas lui arracher. J'essaie de me frotter comme je peux où je peux mais il ne me laisse pas faire. Mes mains glissent sur les carreaux.
Je vais jamais tenir.
Moi:" Pitié.. je t'en prie!"
Je veux juste qu'il me suce, juste sentir ses lèvres .. ça me fait mal! J'en ai trop envie. Trop besoin.. il approche enfin ses lèvres. Je respire plus vite et il y dépose plein de petits baisers. Ils me donnent chauds.
Je tends mon sexe vers sa bouche en suppliant.
Moi: "S't'plait Bill.."
Il me souri une dernière fois et l'engloutit dans sa bouche. Mes hanches vont automatiquement vers l'avant, m'enfonçant jusqu'au fond de sa gorge. Je voulais pas mais.. il me met dans un état pas possible. Je soupire. Je sens ses mains saisir mes hanches et me les reculer. Non! Non! Non! Je veux rester à l'intérieur!
Il me tient si fermement, je ferme les yeux. J'en peux vraiment plus.
C'est une vraie torture.
Tom:" Je te déteste!"
Je le pense pas mais je suis complètement à sa merci. Je me déteste d'être si faible entre ses doigts. Il me replaque fortement contre le carrelage froid.
Et je gémis.
Bill:" Si tu veux que je continue, tu te laisses faire très gentiment Tommy. T'as failli m'étouffer!"
De toutes façons, ai-je vraiment le choix? A part lui obéir? C'était ça ou.. ou rien. Parce que sans lui il n'y a plus rien. Plus rien qui ne vaille la peine.
Moi d'une voix plaintive:" Promis, je serais très sage."
Je sens son pouce passer sur la fente de mon gland. Je serre les dents, j'essaie de me contrôler un minimum. Je frissonne, je tremble, je frémis, je vascille... bientôt j'aurais même plus la force de tenir sur mes jambes.
Pourquoi je le baise pas sauvagement? Pourquoi je le laisse me faire ça?
Pourquoi?
Et je souris. Parce qu'au fond: j'aime ça. Etre à lui. J'adore m'en remettre à lui. Etre sous son contrôle. Jamais je n'aurait autorisé une fille à prendre le contrôle mais lui. C'est si.. si différent.
J'hurle littéralement. Je suis enfin dans sa bouche. Je me concentre. Je me fais violence pour ne pas une fois de plus l'étouffer mais il me prend entièrement et bordel! J'aime trop ça.
Et son percing qui roule. Je perds la raison.
Je me perds moi-même.
Je ne sais plus où je me termine et où il commence. Je sens une main s'infiltrer entre mes cuisses. Il me les tapote gentiment pour que je les écarte. Bien sûr que je réfléchis même pas et les écarte. Et sa langue qui...
Je crois que je vais mourir!
Je réagrippe ses cheveux. Y'a rien d'autre à quoi s'accrocher. Je me sens défaillir. Et ce putain de piercing qui se frotte là où c'est le mieux, là où c'est le plus sensible. Il me fait vraiment trop trop trop plaisir, il sait ce qui me fait du bien et c'est tellement bon comme ça.
Moi haletant:" Mein Gott! T'es trop trop doué!"
Oui. Bill adorait mettre Tom dans cet état, aimait sentir qu'il lui appartenait, adorait tout ces sons qui sortaient de sa bouche. Grâce à lui. Il aimait le goût de Tom. Il aimait tout de Tom.
Aimait sentir son sexe gonfler de plaisir dans sa bouche.
Il se retire.. nan continue. J'ouvre les yeux et oh la.. il suce ses doigts.. ses doigts.. je peux plus... je gémis. Il me touche même pas et... je le supplie en silence.
Je suis complètement absorbé par le moindre de ses gestes, fasciné par la moindre attention de sa part.
Et ces foutus doigts...
Moi:" Bi.. Biil.. tu.. tu vas faire quoi là?"
Lui souriant:" Moi? Mais rien du tout."
Je grogne. Parce que je sais qu'il ment. Je sais qu'il joue. Je sais que je vais adorer.
Mais je reste, j'attends sagement la suite comme promis. Personne ne m'avait jamais fait décoller comme ça.
Et j'ai le souffle coupé.. Et je crie. Tout mon corps est parti en avant. Tout mon corps tremble très fort. Du premier coup il a touché cet endroit là. Je vais m'évanouir...
Tom:" Putain! Putain! Putain! Encore!"
Je le sens ressortir. Je sens cette douce chaleur qui entoure mon sexe. Je sens ses doigts s'enfoncer en moi. Et je perds pied.
Il me caresse sur cet endroit là. Je sais plus où je suis, ni qui je suis. Juste qu'il est avec moi. Et en moi. Je me tortille comme un damné.
Je tape contre le carrelage de la paroi tellement c'est trop!
Je peux plus sortir un mot. A part son nom.
Je viens! Je viens!
Je me cambre encore plus et j'éjacule dans sa bouche. Et il avale tout. Me caresse encore un peu. Me lèche encore un peu. Je me laisse glisser au sol..
Bordel!
Je peux mourir après ça.
[...]
Je plane encore. Je pense à lui. Encore. Mon ange finit de se préparer.. je suis trop heureux de vivre là! Je repense à tout ça, à nous. C'est tellement plus fort que tout ce que j'ai vécu. Je me laisse tomber sur le lit défait et je me souviens de la lettre. Je l'attrappe. Ca doit etre mes parents.
Je regarde.
Gustav... c'est Gustav.
Je me relève d'un coup.
Je respire fort. Ca me fait un choc. J'ai trop peur là. Calme... zen...
Et Bill qui déboule tout prêt et il est sublime. Comme d'habitude. Je détache pas mes yeux de lui. Je peux pas. J'ai pas envie non plus. Je fourre la lettre dans une des poches de mon baggy.
Je la lirais plus tard.
Il me souri et se lèche la lèvre... non! Faut que je me calme.
On vient juste de.. et je pourrais recommencer. Faire ça toute la journée.
J'ai juste envie. De le déshabiller.
Je ferme les yeux pour me calmer un peu.
Je l'ai pas vu s'approcher mais je sens ses lèvres dans mon cou. Et je souris.
Bill:" Cette nuit si tu veux: on le fera toute la nuit."
Je déglutis. J'ai trop chaud. J'attrappe ses hanches et le colle contre moi.
Tom:" Je pourrais jamais tenir jusque là."
Il ri et tourne sa tête. Il plante ses yeux dans les miens. Plante mon cœur. Me plante tout court.
Lui:" Même pas pour moi?"
Je soupire. Y'a rien à faire. Je suis à lui. Complètement, entièrement à lui. Est ce qu'il le sait. Est ce qu'il se rend compte à quel point je suis dépendant. Ce pouvoir qu'il a sur moi?
Moi:" Bill... je.. tu le sais hein que j'arrive pas à te dire non?"
Son regard devient plus intense, il replie mes bras autour de lui et serre mes mains dans les siennes.
Bill:" Tu sais.. je peux pas non plus."
Je lui souri. Au moins: on est à égalité.
Il me secoue un peu:"On y go?"
Moi:" Je te suis."
Je lui attrappe la main et on dévale les escaliers à toute allure. Ensemble. J'ai trop faim.. je vais mourir si je mange pas là tout de suite. Je suis attiré par de très bonnes odeurs.
Et je bave littéralement devant le hachi parmentier qui nous nargue.
Et je gargouille.. 'fin mon ventre."
Bill rit aux éclats. Et m'en donne une bonne part. On mange. En se lâchant pas des yeux. On se souri.
Rien que ça. Rien que ça. C'est intense, immense.
[...]
Y'a une demi heure de route.. je caresse ma poche. Cette lettre. J'appréhende.
Mon seul véritable ami. Et si je l'avais perdu ?
Mon ange pose ses douces lèvres sur les miennes:" Tom, qu'est ce qui va pas?"
Je le contemple. Je caresse sa joue. Et sors de ma rêverie. Je farfouille dans ma poche et lui fourre sous le nez. Il sait. Je lui ai tout raconté hier. Je lui ai même montré un des brouillons de cette lettre sur laquelle j'ai choisi chaque mot espérant que ce soit les bons. Il me prend la main et m'embrasse. Tendrement. Tout en douceur.
Lui:" Tom... si c'est vraiment ton ami, il comprendra. Sinon, c'est que tu t'es trompé."
Je sais qu'il a raison mais comment rayé une personne comme Gus. Qu'a toujous été là. Un peu comme un grand frère. C'est mon seul ami. Même si parfois y'avait une distance.. j'ai pas envie de le perdre.
Je sens les bras de Bill se reserrer autour de moi. Ca me rassure. Je le rapproche encore plus. Je me sens déjà mieux.
On ralentit. Simone se gare.
Une maison assez commune: des murs blancs. Un portail vert. Une zone pavillonaire plus que banale. Pas de quoi fouetter un chat.
Mai sje suis perplexe: on se rendait bien chez un styliste?
Tom:" Bill? C'est un atelier ici?"
Il se tourne vers moi, se fige quelques secondes et m'envoie un sourire qui me réchauffae. Et agrippe mon bras.
Bill:" Disons que, il est assez spécial tu sais. Il travaille chez lui."
J'hoche la tête. On sonne. Personne.
Bill hésite pas et ouvre la porte. Il s'introduit à l'intérieur et Simone appelle quelqu'un.
Bah... je fais comme eux.
On pénètre dans une pièce assez bordélique. Y'a differentes sortes de tissu un peu partout, des unis, des carreaux, des rayures, des rouleaux entiers. Et des feuilles avec des nombres et des shémas incompréhensibles et un homme typé italien qui parle fort au téléphone.
Y'a aussi des mannequins, je devrais dire des bouts de mannequins, certains recouverts d'aiguille..
J'essaie de trouver un endroit où poser mes fesses. J'aperçois un petit tas qu'a l'air confortable,.
Voix avec un accent bien du sud:" Ne t'assois pas sur ces fourrures! Elles coûtent une fortune!"
Je me redresse d'un coup, je lance un pardon. Comment je pouvais deviner hein! Il peut pas avoir des sièges comme tout le monde. Et Bill qui se fou de moi. Il me tire la langue avec ses yeux rieurs.
Bordel! Il est trop beau!
Je le rejoins et l'embrasse furtivement:" Dis, je peux poser mes fesses où?"
Lui:" Ah bah ça tu vois...c'est une vaste question."
Je le regarde... c'est quoi cette phrase? C'est ni drôle, ni provocant.. j'essaie de comprendre mais je bloque.
Moi:"Mais encore?"
Bill:" Alors tu peux mettre ton joli petit cul.. là, il me montre une espèce de fauteuil tout bancal recouvert de matieres que j'ai peine à distinguer, ou là, un autre siège vieux comme le monde et plus dur que la pierre, où là, il me montre les genoux de sa pauvre maman qu'affiche un air faussement outré."
Simone:" Bill, t'as pas fini!"
Elle a pris la meilleure place. Pas grave...
Le couturier raccroche enfin son téléphone pour nous accorder toute son attention.. ouh là! J'aime pas ce trop grand sourire qu'il adresse à Bill. Qui lui rend en plus!
Je sens que cet essayage va être très très long.
[...]
Et le cirque commence, et que je prends tes mesures l'air de rien. Je vois bien son manège. Et ses mains qui le touchent..
Raggghh! Ce type m'énerve. J'étouffe là. J'ai besoin d'air. D'une clope.
Mon regard dévie vers Simone. Elle a sorti sa DS.. pfff... je peux crever moi..
Tom:" Madame, ca va durer combien de temps?"
Elle lève ses yeux vers moi et me fait un sourire que j'aime pas trop. Ce genre de sourire qui t'informe clairement que la réponse va te faire mal aux oreilles. Je soupire.
J'en ai marre.
Bill:" Aïe!"
Bill furax:" Merde! Fais gaffe!"
Je pouffe de rires. Je m'arrête net quand je me rends compte que Bill me dévisage. Oui j'suis sur les nerfs. Et l'autre qui se prend pour un super couturier...
Je m'approche de mon ange qui se radoucit à chaque mètre. Et je l'embrasse tendrement.
Un léger coup de coude sur mon tibia.
Enrico:" Excusez mais je travaille!"
Bill exaspéré;:" Foutez lui la paix! "
Simone:" Bill!"
Je lui murmure:" J'vais faire un tour."
Il me retient en me faisant une moue pas possible. Mais je résiste. Je ferme les yeux.
Tom:" Si je sors pas, je vais étrangler ton habilleuse."
Le concerné a arrêté tout mouvement et me lançe un regard noir qui est censé me faire peur.. pathétique!
Mon ange se mord la lèvre et reluque les miennes. Il s'en empare fièvreusement. Il me donne chaud. Il me donne froid. Il me rend fou. Fou d'amour. Fou de lui. Il me fait perdre la raison. Et j'aime ça. Et son rire qu'éclabousse mes oreilles, qui rempli mon cœur.
Et sa voix qui murmure:" T'es trop sexy en mari jaloux Liebling."
Je fonds comme neige au soleil. Je ne peux rien y faire. Je n'ai pas envie d'y faire quoi que ce soit. Je ne vis que pour ressentir ça. Lui. Rien que lui. Toujours lui.
Rien d'autre.
Moi:" Bill.."
Il me pousse doucement des yeux brillants de malice, d'envie, de regret, de désir..
Il détache ses yeux de moi. Et l'autre qui se pique.
Je souris.
Lui:" Vas y! De toutes façons on est ici pour un moment. "
Je lui envoie un dernier baiser et quitte cette pièce trop pleine de dynamite. Jaloux.
Je l'avais jamais été avant. Je m'en foutais. Ces filles: elles me trompaient: je les engueulais, je les larguais. Ca m'amusait plus qu'autre chose.
Mais lui. Dès qu'on pose les yeux sur lui.
J'ai envie de l'enfermer dans un endroit où personne pourrait le voir, le toucher, l'entendre. Personne à part moi.
Et je souris de ma folie.
Etre amoureux, c'est être fou.
Je suis sur des hauteurs et la vue est sympa. Je marche et je profite. Je sors une clope et mon briquet. Et je fume. En triturant ma poche. Elle est un peu froissée.
Je me pose sur un banc en pierre et la fixe. Incapable de la déchirer, j'essaie de lire à travers mais je vois rien.
Il s'est appliqué même pour écrire l'adresse.. bon ou mauvais présage?
Je ne sais pas. J'ai le cœur qui se serre.
Gustav.
Une autre bouffée.
Je pense à mon ange. Je prends une photo et lui envoie avec un petit message.
Oui je l'ai quitté y'a pas 20 minutes. Et alors? Il est tout. Absolument tout.
"T'as vu où j'suis: j'aurais adoré que tu sois avec moi...
Bill, j'ai peur, peur de ce qu'il y a dans cette lettre.
Je t'aime mon ange."
J'attends. Faut dire qu'il est occupé. Tout ça pour un pantalon! Je vous jure!
Je ferme les yeux et m'allonge.
Je me perds dans les nuages.
Je vibre. Un appel! Carrément!
Je décroche.
Lui:" Tom.. je reste avec toi! T'ouvres cette foutue lettre et tu me la lis! "
Ouh.. il est autoritaire.. c'est peut-être ce dont j'ai besoin et je souris. Je crois qu'il stresse aussi. Il a compris que c'était important pour moi.
Moi:" Bill.."
Lui:" Ta ta ta ta... pas d'excuses...Sois c'est ton ami et y'aura que des bonnes choses, soit c'est un homophobe pourri de la cervelle!"
Je rigole. Lui et ses expressions. Lui et son noir et blanc. Il me donne de la force. Il est juste là. Au bout du fil..
Je déchire l'enveloppe. Y'a qu'une page. Je la déplie.
Et je commence en tenant le combiné d'une main et le papier de l'autre.
Moi: " Tom, Tom, Tom..."
****************************************************************
Je sais.
Je joue une fois de plus ma sadique.
Surtout que la lettre je l'ai écrite...
Hé hé..
Mais vous verrez ça plus tard.
Alors ce lemon ?
Et il est pas meugnon notre Tommy ?
Et le couturier... je l'imagine bien: le pauvre!
BSX
PS:N'oubliez pas qu'il faut laisser un comm pour être prévenu du postage de la suite
REPONSES AUX LECTEURS
de : anonym-os
Tom il peut pas laisser le sperm de Bill mais Bill lui peut tout avaler, alors que tous les deux ont fait le test.
REP:
Certains d'entre vous se posent peut etre la même question alors je rappelle que Tom a fait ce test pour soutenir Bill et qu'en aucun cas Tom n'est malade.
Il s'est toujours protégé, a toujours fait très attention.
Et contrairement à Bill: lui en est sûr.
Parce que bill doute qund même. N'a pas si confiance que ça en lui même.
Et puis c'est une fic et dans ma Fic Tom se porte comme un charme XD
Je n'écris pas pour reproduire le monde réel: ca ne m'intéresse pas.
Je veux du rose etq ue tout aille bien.
Maintenant je comprends que certains détails comme celui ci peuvent choquer ou déranger mais je n'y changerais rien.
Dans mon monde: les préservatifs sont à 100 pour cent fiables.
Voilà.
Si vous avez d'autres questions ...
Je sais.
Je joue une fois de plus ma sadique.
Surtout que la lettre je l'ai écrite...
Hé hé..
Mais vous verrez ça plus tard.
Alors ce lemon ?
Et il est pas meugnon notre Tommy ?
Et le couturier... je l'imagine bien: le pauvre!
BSX
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REPONSES AUX LECTEURS
de : anonym-os
Tom il peut pas laisser le sperm de Bill mais Bill lui peut tout avaler, alors que tous les deux ont fait le test.
REP:
Certains d'entre vous se posent peut etre la même question alors je rappelle que Tom a fait ce test pour soutenir Bill et qu'en aucun cas Tom n'est malade.
Il s'est toujours protégé, a toujours fait très attention.
Et contrairement à Bill: lui en est sûr.
Parce que bill doute qund même. N'a pas si confiance que ça en lui même.
Et puis c'est une fic et dans ma Fic Tom se porte comme un charme XD
Je n'écris pas pour reproduire le monde réel: ca ne m'intéresse pas.
Je veux du rose etq ue tout aille bien.
Maintenant je comprends que certains détails comme celui ci peuvent choquer ou déranger mais je n'y changerais rien.
Dans mon monde: les préservatifs sont à 100 pour cent fiables.
Voilà.
Si vous avez d'autres questions ...
