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ATTRACTION CHAPITRE 037A

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ET ON DIT UN GRAND MERCI A DELPHINE .....

Mais la prochaine fois ça ne marchera pas.

La prochaine fois je veux un comm de chacun d'entres vous.

Ouais!

Je préfère avoir 40 comms de 40 personnes différentes que 100 comms de 10 personnes seulement.

D'ailleurs: Combien j'ai de lecteurs?

Vous savez quoi?

J'aimerais que chacun de mes lecteurs laissent juste un comm sur ce chapitre.

Juste pour que j'ai une idée.

Et là bien sûr je les compterais pas les comms hein :)))

Même si j'en ai que 10 ...

Ce me ferait de la peine quand même ....

Je vous aime.

La preuve même si je suis pas contente bah je pas m'empêcher de vous poster la suite quand même ...

BONNE LECTURE A TOUS



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PART ONE

Simone, seule dans sa chambre tentait de se vider la tête. De trier les informations par ordre d'importance, tentait d'évaluer la stupidité de Bill, et la confiance qu'elle pouvait plaçer en lui : avait-il vraiment fait attention comme il l'affirmait?
Elle priait pour que ce soit le cas, priait pour qu'il soit en bonne santé. Il était sa seule famille.

Elle s'était postée sur la grande terrasse privée attenante à sa chambre: sur l'un des côtés se tenait une sorte d'arche en fer forgé recouverte de fleurs rouges légèrement transparentes qui y grimpaient et s'y accrochaient en s'enroulant tout autour dans une figure géométrique assez parfaite.
On ne distingait plus le fer forgé, juste les fleurs qui la recouvraient comme un doux manteau exquisement parfumé.

De sa terrasse Simone avait un point de vue idéal sur l'allée principale. Elle appréciait cette vue: observer les allées et venues lui donnait l'impression d'avoir un peu plus le contrôle sur sa maison. Cette immense maison dans laquelle elle se sentait quelque peu abandonnée.
Bien sûr elle sortait et avait des tas d'amis: quand on a de l'argent, ce n'est pas très difficile de remplir son répertoire.

Bien sûr elle avait des tas de rendez vous au restaurant, au coiffeur, chez l'esthéticienne mais tout cela ne la passionnait guère.
Bien sûr pas mal d'hommes lui faisaient la cour mais elle ne se sentait pas prête. La vérité était qu'aucun ne la faisait vibrer comme le père de Bill. Il y a des années de cela.

De sa terrasse elle avait l'impression d'avoir un peu plus le contrôle sur la vie de Bill. Qui sortait en entrait sans vraiment la prévenir.
Elle savait qu'il l'aimait. Elle savait qu'il lui suffisait de l'appeler pour qu'il rentre. Elle le faisait parfois pour ne pas dîner seule.
Il était parti avec tout ses amis.
Elle avait vu Tom l'embrasser sur le front. Avait vu un sourire magnifique s'afficher sur le visage d'ange de ce fils dont elle était si fier.
Mais ce sourire: elle ne se souvenait pas l'avoir déjà vu.
Ce sourire destiné à Tom.

Elle s'installa sur son fauteuil en cuir grand luxe avec socle tournant et repose pieds. Il posséde 8 points de massage stratégique dans son dossier et son assise réglable à volonté. Livré avec une télécommande.
Elle s'y reposait souvent emportant avec elle un bon bouquin et surveillait de temps à autre afin que son fils ne rentre pas trop tard, surveillant qu'il aille tout simplement bien.

Elle y était depuis une petite demi-heure se remémorant un Bill heureux malgré tout ce qui lui était tombé dessus depuis hier. Elle le trouvait beau, fort et courageux.

PDV Simone
" Bill... "

Elle resassa encore et encore cette histoire. Elle avait besoin d'en discuter, d'avoir un autre point de vue. Mais elle ne voyait pas à qui elle pourrait se confier sans être jugée. Oui elle se sentait responsable, même un peu coupable.

Elle se leva pour rejoindre sa chambre et saisit son répertoire trônant seul sur une petite table en chêne qui ne tenait que sur un pied. Saisit son téléphone pour prendre un rendez vous avec le médecin de famille. Et nota: demain à 9H30.
Bill râlerait sûrement. Se lever si tôt au mois de juillet était un crime impardonnable!

PDV Simone
" Il a fait attention, c'est déjà ça! "

Elle se dirigea vers son lit, et attrappa son sac. En sortit un petit papier chiffoné. Son regard était si sérieux.

Simone:" Qu'est ce que je dois faire? Je dois savoir. Toute la ville va être au courant de toutes façons. Bill, mais qu'est ce qui t'es arrivé? Et moi qui n'ai rien vu! Comment j'aurais pu deviner?"

Son Dell Inspiron 9300 traînait là. Elle s'en servait très peu.
Elle appuya sur le bouton. Le ventilateur se fit entendre, l'écran afficha des informations qui défilaient assez vite, informations auxquelles elle n'entendait rien.
Puis sa session apparut enfin.
Elle lança Internet Explorer. Tapa l'URL en tremblant.
Morte d'inquiétude.
Se prendre une vérité comme celle là en pleine face. Pour une mère c'était dur. Très dur.

Simone était une femme douce et gentille qui avait tout fait pour son fils. Et qui n'hésiterait pas à recommencer. Une femme qui n'avait rien à se reprocher. Une femme respectable Peut-être plus pour longtemps. Mais quelle importance au fond?
Une femme un peu fragile et très sensible.
Elle avait bien remarqué que son fils avait hérité un peu de son caractère mais pourtant il y arrivait mieux qu'elle dans cette vie.
Toujours entouré, admiré et aimé.

Elle n'avait pas tellement d'amis. Après Bill la personne qu'elle chérissait le plus était sa sœur Caroline. Caroline qui savait tenir tête. Caroline qui n'avait pas sa langue dans sa poche.
Elle était avocate, avait tout réussi.
Etait marrié à un gynécologue. Qu'elle adorait.
Il était grand, blond, beau et fort.
Elle était mince, grande, brune et sûre d'elle.
Ils s'étaient bien trouvés.
Une fille était née: elle avait 14 ans. Et un sale caractère.
Elle se prénommait Alizée.
Même si Tornade lui aurait eu mieux été.

Simone: " Caroline saurait quoi faire."



Une overdose de bonheur, une symphonie de couleurs, une tempête d'amitié,
Une vague de caresses,
Un cyclone de douceur.
Un océan de pensées
Bill à ce moment là lui avait offert un building de tendresse ....


Tendresse qui envahit le cœur de Tom. Ces quelques mots prononcés par Bill étaient si inespérés. Si inattendus.
Un poids immense se vaporisa, se transforma en une sorte d'apesanteur super agréable. Il planait dans un endroit doux et chaud.

Bill avait encore deviné pourquoi, avait encore ressenti ce qui ne lui appartenait pas vraiment. Avait su que Tom avait besoin d'être rassuré. Que cette question posée tout à l'heure n'était pas anodine, n'était pas futile, qu'il n'était pas indifférent à la réponse.
Alors il avait décidé de plonger. Décidé de tout tenter. Décidé de se dévoiler. Encore plus.
Peu importe les conséquences. S'il ne tentait rien. Il le regretterait surement. Amèrement. Peut-être même que ça lui ferait plus mal que d'être rejeté par ce dreadé qu'il aimait. Comme un dingue.

PDV Tom
" Pas qu'un jeu! Il a dit que... même si c'est plutôt vague c'est bon signe ça? Putain Tom! Arrête un peu! Il a dit ce que je voulais entendre et je me sens tellement mieux. Une seconde avant je me prenais la tête pour savoir ce qu'il pouvait ressentir et là il me sort ça et... wouahouh! C'est trop beau! Bill, je suis tellement bien quand t'es là. Bill ..."

Bill accéléra son allure pour se mettre bien face à lui et décrypter la moindre réaction, cherchant le moindre petit indice prouvant un quelconque refus une quelconque moquerie, un quelconque rejet.
Bien sûr il était mort de trouille et regrettait déjà de s'être jeté dans le vide sans parachute.
Bien sûr qu'il s'effondrerait si Tom réagissait mal.

Mais il ne décela rien de tout ça. Ses yeux chocolats n'exprimaient qu'un merci. Ses lèvres qui lui souriaient n'indiquaient qu'un moi aussi.
Et Bill qui lui rendit ce fabuleux sourire.
Et Tom qui revint à sa hauteur. Qui prit sa main. Qui l'embrassa sur la tempe.
Et Bill qui nageait en plein rêve.
Tom et lui. Main dans la main. Dans la rue. Comme un couple.

Le symbole était si fort. Tellement porteur d'espoir. Si tout les autres jours de sa vie pouvaient ressembler à celui-ci.
Si sa vie pouvait être Tom.
Toutes ces idées plus fabuleuses les unes que les autres se bouscoulaient dans sa petite tête amoureuse. Dans sa petite tête si heureuse.

Tom:" Bill, je..."

Le dreadé se pencha vers sa montre et se perdit dans le cadran qui indiquait déjà 17h45. Il réfléchit un instant qui paru une éternité interminable. Et Bill qui attendait. Le verdict.

Tom:" J'ai pas envie que ça s'arrête dans 10 heures."

Bill attrapa son poignet. Fixa ce même cadran et comprit. Comprit même très bien ce que Tom avouait à demi-mots. Mais c'était déjà beaucoup. Assez pour durer.

PDV Bill
" Encore 10 heures. Il a bien dit qu'il voulait que ça continue, oui... il a dit... mais continuer quoi excatement? Parce que si j'y réfléchis, c'est pas comme si y'avait quelque chose d'officiel mais je peux pas nier qu'il y a déjà quelque chose non plus..."

Bill serra un peu plus cette main qu'il voudrait tenir pendant un bon bout de chemin.

Bill:" Moi non plus."

Tout ça sous-entendait tellement de choses. Un futur ensemble? Ils repartirent chacun dans leurs pensées presqu'identiques. Se laissant emporter par des idées pleine de jours heureux. S'imaginant une vie à deux.

Ils marchaient quelques mètres devant les autres restant exprès à l'écart du groupe. En silence. Profitant juste de cette ballade. De ce moment.
Surement qu'ils en rediscuteraient plus sérieusement plus tard. Mais là en cet instant précis. Ca leur suffisait très amplement.


Léa et Georg un peu voyeurs observaient la scène de loin, observaient l'évolution de cet amour réciproque mais encore à couvert, émettaient des hypothèses.

Georg:" Ca a l'air de bien avancer."
Léa:" Si tu le dis. Moi je trouve que sur ce coup, Bill se traîne un peu. Dire que d'habitude ça prend, elle claqua ses doigts, et là..."
Georg:" Il prend son temps. Il l'aime alors, il veut pas se tromper."


Et Georg qui les enviait de les voir tout les deux si bien s'entendre. Se lancer des petits sourires et de s'échanger autant de baisers. De se toucher. Tout le temps.
Georg qui aimerait vivre aussi ça avec Léa. Sans trop oser se lancer comme lui. Il n'était pas vraiment entreprenant, juste honnête.
Il s'était déclaré. Contrairement à l'androgyne qui se protégeait.
Mais il le faisait de moins en moins. Tom et lui se rapprochaient. Doucement.

Et Georg qui décida de tenter sa chance. En se disant qu'il n'avait vraiment rien à perdre. Copiant sur le dreadé, il proposa sa main à la belle rousse. Qui hésita. Qui la fixa.

PDV Léa
" Ouh la! C'est dangereux ça! C'est tout un symbole ce truc là! Il faudrait pas qu'il tire des plans sur la comète là!"

Léa:" Si j'accepte, tu t'imagineras pas que.."
Georg souri:" Non. Rassure toi."


Il aurait aimé qu'elle la prenne sans se poser de questions, sans qu'elle mette cette distance.
Mais ce contact. Quand elle glissa sa douce mimine dans la sienne. Lui fit vite oublier cette mini déception.

Et Bill qui se torturait l'esprit avec mille questions. Malgré les paroles de Tom. Des paroles plus que rassurantes. Il ne pouvait s'empêcher d'avoir peur de tout perdre. De le perdre. C'était plus fort que lui.

PDV Bill
" Est ce que ça veut dire qu'il veut être avec moi? Est ce qu'il se voit avec moi? J'suis con! Il me tient la main depuis une cinquantaine de mètres."

L'androgyne leva un peu les yeux. Les gens se gênaient pas pour se retourner. Et chuchoter. Et rigoler. Mais il s'en foutait.

PDV Bill
" Il a fait ça dans une des plus grandes avenues de la ville en plus! Pas dans une petite rue! Wouah ouh...Et il me lâche pas malgré tout ces cons. Ca veut dire qu'il assumerait, ça veut dire que.. que je vois pas ce qui pourrait nous empêcher d'être ensemble..."

Et il continua de se torturer l'esprit pour être bien certain de sa logique, pour être certain qu'il ne déraillait pas et qu'il avait peut-être raison. Qu'est ce qui pourrait briser cet espoir qui devenait de plus en plus réel à chaque pas?
Il ne voyait pas.

PDV Tom
" Font chier les gens! Ils sont jamais sortis de leur campagne ou quoi! Regarde moi ces poufs qui jacassent comme des poules!"

Tom bouillait intérieurement. Il était loin d'imaginer que c'était si dur d'être différent. Lui qui avec ses potes se foutaient ouvertement de la gueule des Pd à son ancien collège. Il fallait se faire passer pour un dur, pour un mec. Un vrai. Son regard s'ombra un peu. Le souvenir de ce Tom là lui plaisait de moins en moins.

Et si Bill apprenait ça?
Apprenait qu'il jouait les caïds à Berlin. Et si dans une autre vie, dans une sorte de réalité virtuelle Bill avait atterit dans le même collège?
Il lui aurait très certainement fait vivre un enfer.
Des insultes. Des coups. Tout les jours.
Son cœur se serra. Il détestait ce Tom là. Détestait sa vie là bas.
Voulait juste oublier. Tirer un trait. De jamais plus y retourner.

Il ne remarqua pas Bill qui l'observait, qui avait bien remarqué ce changement d'humeur.

Bill:" Ca va?"

La voix de l'androgyne l'éloigna de ce passé qu'il reniait. Le ramena près de lui. Bill semblait un peu inquiet.
Mais les gens continuaient de le dévisager tout autant. Et une bande de mecs comme lui avant qui les insultait. Du trottoir d'en face.
Et Tom qui soupira.

Et Bill qui suivit son regard:" C'est eux qui te font chier?"

Tom interrogea Bill du regard pour comprendre. Comment faisait-il pour savoir qu'il allait mal? Qu'il allait bien?
Qu'il était contrarié?

Bill lui souri et releva la tête fixant ces mecs qui se croyaient plus fort que tout. Ces mecs qui ne lui faisaient pas peur du tout. Il en avait croisé tellement. Il en croisait partout.

Bill:" Tom?"
Tom:" Oui."
Bill:" Je peux t'embrasser?"

 
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N'OUBLIEZ PAS: UN SEUL COMM PAR PERSONNE

MIRCI .................

Pour ceux qui le savent pas encore: J'ai une autre Fic:

CLIQUEZ: DIS MOI TOI QUE J'AIME

Le chapitre 3 est en ligne.

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A Mélissa:

C'est ce qu'on appelle une relation fusionelle mais une vraie :))))
Parce que beaucoup de gens parlent de fusion sans savoir de quoi il s'agit vraiment.
Une telle relation est indéfinissable et je prétends pas savoir ce qu'on ressent n'en n'ayant moi-même pas vécu.
On sait à tout moment ce que l'autre ressent. On n'est plus jamais seul.
Et pour Bill et Tom on va dire que c'est le début de ce genre de relations.



JE TIENS A VOUS INFORMER QU'AVEC LA PARTIE 2 DE CE CHAPITRE VOUS AUREZ UN PETIT BONUS :)))


Plein de gens me demandent de les prévenir pour la suite....
Des gens qui sont déjà sur ma liste de prévenir pour la suite :)))))

Petit rappel:

Si vous êtes dans la liste dans le premier article de ce blog: INTRO
C'est que c'est bon.
Je vous préviendrais.
Sans faute.
C'est juré, promis, craché :)))

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