MY FIRST TIMES CHAPITRE 25
Première pensée au réveil… "c'est fini" et pourtant Bill n'avait pas envie de se lever, car se lever signifiait mettre des actes sur ses pensées et quitter ce rêve. Non, Bill n'avait pas envie de bouger, ni même de respirer. Tom dormait encore, allongé sur le dos à côté de lui, alors il se rapprocha de lui et embrassa son épaule, sa gorge, sa joue, son œil, sa tempe. Les frôlant à peine pour ne pas le réveiller, en essayant d'ignorer la main glacée qui empoignait son cœur comme pour l'écraser.
Il fallait qu'il s'en aille. Maintenant. Tout de suite avant de ne plus pouvoir. Il étouffa un sanglot, se rhabilla rapidement, parcourut la pièce et la salle de bain en une vitesse record pour tout récupérer. Il souffla, il ne pouvait pas tout quitter sans laisser de trace. Et c'est en pleurs qu'il s'installa sur le bureau, il attrapa une feuille vierge et un stylo, et les mots noircirent la feuille, et l'encre par endroit fut floutée par ses larmes.
Il la déposa sur son oreiller et s'enfuit en courant, le plus loin possible, le plus vite possible ses joues inondées de larmes et de souvenirs. Il couru à travers les rues pendant qu'un jeune homme blond s'étirait paresseusement.
Il frotta ses yeux, chercha le corps qui aurait du se trouver là, à cette place encore chaude.
"Bill?"
Et sa main rencontra le papier…
"Tom,
Ca fait mal, ça fait trop mal de rester là à te regarder et de savoir que je n'aurais plus le droit de te toucher, de t'embrasser, de te sentir.
J'ai pas le courage de te dire au revoir, pas le courage d'entendre que c'est fini.
Et lundi il faudra retourner au lycée et faire comme si.. je te demande juste d'attendre un peu, juste un peu avant de t'afficher avec une fille.
Dis-moi ce que je dois faire pour ne pas en souffrir ?
Ces moments avec toi, cette nuit avec toi ça m'a fait me sentir si vivant, si bien et j'ignore comment en effacer au moins un peu pour ne pas m'effondrer parce que tu ne seras plus là pour me dire que tout ira bien.
Tu m'as menti parce que tout va mal. J'ai si mal Tom.
Mais je t'oublierais jamais. J'oublierais jamais tout ces moments merveilleux que tu m'as offerts.
J'aurais aimé en avoir des millions d'autres mais c'est impossible.
Je t'ai perdu.
As-tu eu peur ou voulais-tu juste coucher avec moi?
Cette question je me la suis posée des centaines de fois mais je ne veux pas en connaître la réponse car dans les deux cas ça n'aura pas suffit.
Je t'ai tout donné mais ça n'a pas suffit.
Bill."
….
Bill était de retour anéanti, Toundrah dans ses bras, il mouillait autant ses joues que ses poils. Il roula sur le dos et fixa le plafond, tout ce à quoi il pouvait penser tournait autour de Tom, et si il avait fait une connerie ? Il aurait peut être du tenter, lui dire clairement, bien en face ce qu'il ressentait, lui avouer qu'il était amoureux de lui, peut être qu'il aurait du, il ne savait plus.
"Est-ce que ca aurait changé quelque chose hein, à ton avis? Comme si… "
Il se moucha une fois de plus et Toundrah lécha sa main. Il savait qu'elle pleurait avec lui.
Il ferma les yeux sous la déception et déglutit plusieurs fois pour avaler la grosse boule qui l'empêchait de respirer correctement. Son esprit divaguait tout seul, l'image de Tom lui revenant comme un boomerang, son sourire, la façon qu'il avait de mordiller son piercing quand il était nerveux ou inquiet ou même énervé. Ses yeux...ses yeux surtout, qu'il posait sur lui, le caressant doucement avec...
Bill adorait ça et ne savait plus comment vivre sans, c'était insupportable. Rien qu'avec son regard, il frissonnait parce que ce genre de regard il n'y avait jamais eu droit avant et merde! Il n'allait pas fonde en larmes encore?
Le pire était surement ses baisers, ses maudits baisers qui le faisaient planer. Ses yeux se brouillèrent de larmes.
Toundrah couina à la mort à coté de lui. Il ne pouvait pas rester ici, il allait devenir dingue s'il restait!
Affronter ses parents et toutes leurs questions, il n'en avait pas la force. Il se leva d'un bond et chercha rageusement dans son armoire un manteau chaud. Il enfila un pull de laine puis le manteau avec une écharpe.
Il était 9 heures, ses parents dormaient encore. Il prit son sac à dos et descendit dans la cuisine, attrapa une bouteille d'eau, des gâteaux, tout le chocolat qui trainait et s'enfuit avec sa chienne.
Loin, pour oublier.
Avec un peu de chance, le monde continuerait de tourner un moment sans lui et il se réveillerait et tout irait bien à nouveau ? Bill se moqua de sa stupidité, qu'allait-il devenir maintenant ? Comment allait-il survivre ? Il n'en savait rien, il ne voulait pas savoir...Et pourtant il faudrait continuer d'avancer avec ces souvenirs, ces regrets, cet amour immense à l'intérieur de lui et le prénom de Tom à jamais gravé dans son cœur...
Et il savait, savait qu'il n'y arriverait pas, qu'il ne pourrait jamais.
Ses larmes étaient des rivières sur ses joues. Toundrah aboyait autour de lui, ses aboiements n'étaient pas joyeux, juste inquiets. Bill courrait si vite, et trébucha pour se ramasser sur l'herbe près du fleuve. Il n'avait plus la force de se relever.
"TOM! TOOOOMMMMM!"
Il criait, criait si fort à s'en péter la voix tandis que Toundrah léchait son visage. Il la tira contre lui et pleura contre elle. Elle, elle serait toujours là pour lui.. elle qui était là grâce à Tom. Bordel! Il avait l'impression de crever tellement il avait mal.
"Achevez-moi! Pitié!" Gémit-il dans l'oreille de sa chienne.
Et puis les larmes se tarirent, il se releva complètement hagard les yeux rouges, le pas lent, il avançait sans but tel un zombi, totalement anéanti: comme si son cœur avait été arraché à mains nues.
Il se réfugia sous le petit tunnel, personne ne venait jamais ici. Encore un endroit plein de souvenirs.
Il s'assit sur son sac, son dos contre la pierre froide et sa chienne allongée à coté, le silence était effrayant ici, mais il en avait besoin, besoin qu'on le laisse pleurer son amour perdu.
….
Tom fut juste abasourdi. Inerte, comme un poisson mort. Un building entier venait de lui tomber dessus.
"Non! Non! Non! Non!"
Il s'emmêla dans les draps et s'étala sur la moquette, juste devant son jean de la veille, il le tira à lui et attrapa son téléphone, sa lèvre tremblait et son estomac voulait juste se vider par le mauvais coté, il tenta de se calmer, il y parvint un peu quand les sonneries se firent entendre…
"Décroche, décroche, s'il te plait décroche putain!"
Mais seule la messagerie insipide de l'opérateur lui répondit. La gorge de Tom se serra, il essaya encore au moins dix fois, à la dixième il s'effondra en pleurs car Bill ne voulait pas décrocher. Il composa un autre numéro en essuyant un peu ses joues avec son poing.
"Pammy.. il.. il est parti.. j'ai pas eu le temps de lui, sanglots, di.. dire et il décroche pas, je sais pas quoi faire je t'en prie dis moi ce que je dois faire."
"Espèce de .. , mais sa cousine cessa en entendant son cousin renifler, il avait l'air vraiment mal, tu le retrouves et tu lui dis okay. Bouge-toi! Va chez lui, j'en sais rien mais trouve le Tom!"
"Et s'il est pas chez lui?"
"Tu l'attends okay. Même si tu dois dormir dehors comme un clochard, attends le et parle lui Tom, c'est vraiment ta dernière chance là. Et continue de l'appeler."
Et elle lui raccrocha au nez plus pour libérer la ligne mais ça Tom l'ignorait et se sentit vraiment mal. Pammy avait eu raison, il avait toujours repoussé à plus tard, ayant toujours une bonne excuse et maintenant Bill était parti par sa faute! Il se redressa, appela à nouveau Bill mais cette fois laissa un message.
"Bill il faut que je te parle, c'est.. s'il te plait, dis moi ou tu es, il faut .. je sais que j'aurais du le faire avant et je suis désolé mais je.. Rappelle-moi. S'il te plait."
Tom s'habilla rapidement, avec un peu de chance, Bill serait chez lui et ils pourraient s'expliquer. Il enfila sa capuche, le temps se couvrait et quelques gouttes commencèrent à tomber, il n'attendit pas le bus qui n'arriverait que dans 20 minutes et se mit à courir.
"Mais quel débile je fais! Putain!" s'insulta-t-il en s'imaginant au chaud sous la couette avec le brun.
Un quart d'heure plus tard, il avait couvert les 2 kilomètres et reconnut la maison de l'androgyne, il passa le petit portail et sonna. Mais rien, pas un bruit. Il sonna encore et encore,… il soupira, il n'y avait pas le moindre aboiement ce qui signifiait qu'une chose: Bill n'était pas là.
Tom s'écroula sur le fauteuil à bascule sous le perron, il réessaya encore et encore de joindre Bill jusqu'à ce que sa batterie soit vide et ca l'anéantit un peu plus. Il se cala contre le dossier, baissa sa capuche et pleura de sa stupidité.
Bill devait surement le détester et croire un tas d'horreurs.. il en avait mal au ventre et maintenant la pluie tombait fort, l'humidité le faisait frissonner, mais il s'en moquait: Pammy avait raison, il le méritait.
Les heures passèrent, et il dormait à moitié sursautant dès qu'au loin une silhouette ressemblait un peu à Bill ou qu'un chien aboyait… Il était sur les nerfs et démoralisé.. la fatigue eu raison de lui et ses yeux fatigués se fermèrent.
…
"Tom? Tom.. réveille toi."
Tom ouvrit difficilement les yeux, une femme inquiète toucha son front et il reconnut la maman de Bill qui lui sourit, ses yeux cherchèrent l'androgyne mais il n'était nulle part dans son champ de vision.
"Tu vas tomber malade à rester ici."
"Il faut que je vois Bill, est ce qu'il est avec vous?"
"Non, nous le pensions avec toi.. est ce qu'il s'est passé quelque chose?"
Sa voix était inquiète mais ce qui le préoccupa le plus fut la montre qu'elle portait, elle affichait bientôt 15 heures, il était ici depuis 5 heures et Bill était juste seul, quelque part à penser que Tom ne l'aimait pas.
"Il faut que je le retrouve, il faut.., je.., j'empreinte le vélo, je vous le rapporterais."
Et il s'enfuit comme un courant d'air tandis que Simone l'appelait au loin sans succès. Il parcourut la ville à vive allure, les parcs, les endroits où…
"Le tunnel au bord du fleuve!" s'écria Tom en accélérant plus vite.
…
Un peu plus tôt
Le téléphone de Bill vibra … par automatisme il le sortit et se figea. Ses mains se mirent à trembler. Tom?
Pourquoi il l'appelait ? Pourquoi maintenant bordel?
"T'as pas le droit, t'as plus le droit!" murmura Bill pour lui-même complètement décontenancé par la situation.
Il fixa l'écran comme si le téléphone pouvait le détruire un peu plus et souffla alors que la sonnerie cessa..
Il sursauta alors qu'il sonna à nouveau. Sa gorge se serra. Sa vue se brouilla à nouveau, alors il pouvait pleurer encore? Combien de litres au juste?
Le téléphone sonna encore et encore puis un message, deux messages, 34 messages ???? Mais Bill n'osait pas en ouvrir un seul, il ne voulait pas en ouvrir un seul par peur, par… il ferma les yeux et s'allongea contre sa chienne.
…
Bill avait déjà avalé deux tablettes de chocolat au lait, une aux noisettes et une au riz et il se sentait légèrement mieux moralement, le chocolat avait cet effet temporaire sur lui, lui remontant le moral quelques heures. Mais son ventre ne supporterait pas une bouchée de plus, là il sirotait une bouteille de coca lentement, il avait cessé de penser et de réfléchir: trop douloureux.
Il somnolait à moitié, dans un monde flou et irréel, se déconnecter de lui-même et de la réalité lui donnait du répit. Même si la chute ferait d'autant plus mal, Bill ne pouvait pas encaisser ça maintenant, ne pouvait pas imaginer que Tom et lui n'existait plus.
Tant de souvenirs le hantaient, tant de sourires et de regards, Bill sourit doucement, il se souvenait de sa voix qui gémissait son prénom, sa voix qui l'appelait au milieu de la cour du lycée, et ça dès le départ: Ouais Tom semblait l'appeler encore maintenant.
"Je deviens fou!" souffla Bill en tapant son front.
C'était comme si Tom était tout proche et qu'il l'entendait réellement.
Il entendait sa voix qui hurlait son nom, et gémit, il ne pouvait pas croire qu'il était atteint à ce point. Il caressa Toundrah et s'aperçut qu'elle avait les oreilles dressées et il écarquilla les yeux: il n'imaginait rien.
Ce qui signifiait que Tom était là.. juste là et le cherchait ?
Comment avait-il pu le retrouver? Pourquoi voulait-il le retrouver?
Bill respira plus vite, trop vite, paniquant complètement tandis que Toundrah s'échappa de ses bras, il eu beau lui interdire, pas trop fort, lui ordonner au pied mais rien à faire, au lieu de se faire discrète, mademoiselle se plaça bien en évidence à l'entrée du tunnel et aboya de sa plus belle voix.
Bill se leva pour la rejoindre, l'orage grondait tout autour, le ciel bleu de ce matin s'était peu à peu couvert, comme si le ciel s'accordait à son humeur, Toundrah s'élança vers un vélo rouge qui ressemblait étrangement à celui appartenant à son maitre, tandis que les première gouttes s'écrasèrent sur son visage.
Bill reconnut un dreadé habillé très large sur son vélo, il arrivait à fond, trop vite vers lui. Il dérapa, tomba sur le sol à ses pieds et Bill fut incapable de bouger, totalement pétrifié de se retrouver face à lui à nouveau.
La pluie tomba de plus en plus fort.
Il se sentit mal, ses jambes menaçaient de le lâcher n'importe quand. De le revoir était douloureux. Et Bill pleura, pleura tout ce qu'il souffrait sans pouvoir se contrôler. Son corps tout entier se mit à trembler, ses jambes ne tiendraient plus que quelques secondes, il n'avait plus de force, il n'y croyait plus. Il ferma les yeux aussi forts qu'il pu pour ne pas le voir, pour ne pas avoir encore plus mal.
Et puis il sentit sa chaleur puis ses bras qui l'entourèrent et qui le serrèrent à l'en étouffer.
Et Bill ne pu que s'accrocher à lui de toutes ses forces pour ne pas le perdre encore. Ils restèrent là sous la pluie battante qui les trempait sans se lâcher, Tom se contentait juste de le serrer toujours plus puis il se décala légèrement et l'embrassa comme un damné et c'est comme si l'air revenait enfin dans ses poumons, comme s'il respirait à nouveau. Comme la première bouffée d'un nouveau né.
Bill ne su combien de temps passa avant que leurs lèvres ne se détachent, peut être une minute, une heure, il ne savait plus rien à part qu'ils étaient trempés des pieds à la tête et il s'en foutait tellement.
"Tom, pourquoi tu es venu ? " parvint-il à articuler faiblement.
"Bill, mon dieu Bill! Je croyais que.."
La voix de Tom était perdue et pleine d'émotions, ses mains se posèrent sur son visage pour l'encadrer, ses yeux se perdirent dans les siens avec tant de sincérité comme si Bill devait comprendre quelque chose d'important, comme si … et ses larmes qui continuaient de rouler, il posa ses mains sur les siennes, il sentit trembler celles de Tom mais elles le réchauffaient de partout et son souffle si proche du sien le rendait dingue.
" Bill.. je veux pas continuer sans toi...je peux pas continuer sans toi. T'es arrivé et t'as tout foutu en l'air, t'as tout chamboulé en moi et t'avais raison, j'ai peur, j'ai jamais connu ça, j'ai essayé de te le dire mais je.. j'y arrivais jamais. Parce que je suis mort de trouille Bill. J'ai cru que t'avais compris, j'ai cru, je suis si stupide, j'aurais du te le dire, j'aurais tellement du putain!"
La voix de Bill était hésitante, sa respiration saccadée.
"Me...me dire quoi ? "
Tom le regarda encore. Regarda tout, son visage, sa bouche qu'il n'arrêtait pas de mordiller et d'embrasser, ses yeux l'interrogèrent, il prit une longue inspiration et se lança enfin soufflant ces mots entre ses lèvres tremblantes.
"Je suis venu te dire que...que je t'aime Bill. Je t'aime. Je suis fou de toi, complètement amoureux de toi, carrément dingue de toi. De tes yeux plein d'étoiles quand je te fais l'amour, de ton rire, j'aime quand tu me regardes de cette façon spéciale et que t'es persuadé que je te vois pas, j'aime tout de toi. Sans toi, ç'est même pas la peine. Je t'aime et je te veux, je veux être avec toi. Alors si si.. si t'étais sincère dans ta lettre, je crois vraiment qu'on devrait essayer. Essayer vraiment."
Bill se sentit prit d'un vertige et dériva légèrement mais sa prise dans le sweat de Tom l'empêcha de perdre l'équilibre, il ferma les yeux et souffla :
"Re...redis le... "
"Je t'aime. Je t'aime Bill...putain, je suis fou amoureux de toi...tu as suffit Bill, tu me suffiras toujours."
Les mains de Bill étaient toujours posées sur les siennes et il ouvrit alors ses yeux emplis de larmes, des larmes de bonheur cette fois et il tenta de sourire, mais déglutit avec peine et il se rapprocha de lui, posa ses mains sur ses joues à son tour.
"Redis-le."
"Je t'aime."
Il se rapprocha encore plus et colla son corps contre le sien en faisant glisser ses mains sur ses épaules, ses bras et attrapèrent les siennes pour lier leurs doigts et les yeux toujours fermés je ..
"Encore... "
"Je t'aime... "
Tom pouvait enfin dire ces mots en le regardant droit dans les yeux. Et Pammy avait eu raison: ca ne faisait pas mal, le monde tournait toujours et Bill… Bill lui demandait encore et encore.
Bill avança sa tête et frotta doucement son nez contre celui de Tom qui ferma les yeux et laissa son odeur l'envahir de nouveau. Pendant un instant, il frotta son nez sur sa joue, effleura sa bouche de ses lèvres sans l'embrasser vraiment, il lâcha ses mains pour les poser dans son dos et se rapprocha encore plus de lui si c'était possible.
Il lui murmurait des litanies de "encore" et Tom le lui répétait avec plaisir, de plus en plus bas. Leurs cœurs cognaient à un rythme effréné et la tête du blond tourna tellement vite qu'il du se raccrocher à lui un peu plus pour ne pas s'effondrer totalement.
Bill remonta une main dans son dos et attrapa sa nuque, collant leurs deux fronts ensemble. Il caressa sa lèvre inférieure du bout de la langue et redessina lentement l'ouverture créée par les lèvres de Tom restées entrouvertes. Il se laissa faire et apprécia le baiser, un baiser doux et plein d'un quelque chose de nouveau qui faisait partir son cerveau en vrille mais c'était bon, si bon de le sentir à nouveau de cette façon. Ses bras passèrent dans son dos et une de ses mains remonta pour agripper aussi sa nuque.
Et très lentement, sa bouche commença à bouger contre la sienne, son souffle chaud traversait le sien, et ça lui donnait chaud, ca lui donnait tellement envie de vivre, de ressentir ça tout le temps. Et puis Bill s'éloigna à peine et chuchota :
"Moi aussi...moi aussi je t'aime Tom...tellement... j'aurai dû te le dire depuis longtemps...j'aurais jamais du renoncer comme ça mais…j'ai…je…."
C'est tout ce qu'il fallut à Tom pour que son cœur éclate en morceaux, le bonheur l'envahit tout entier et ce fut à son tour d'éclater en sanglots, il avait vraiment cru de ne plus jamais jamais connaitre la moindre chance avec Bill et il était là dans ses bras. Et Bill l'aimait. Ils s'aimaient
Bill pressa un peu plus ses lèvres contre les siennes et sa langue vint caresser la sienne, enfin...Tom retrouvait son goût délicieux, le même qui lui avait fait tant de fois perdre la tête, le même qui l'étourdissait à nouveau,
Ce qu'il ressentit quand il enfonça doucement sa langue dans sa bouche était indescriptible.
Tom recula légèrement la tête pour l'attraper et la sucer et la laisser de nouveau s'enfoncer dans sa bouche pour y retrouver la sienne alors une danse lente et sensuelle débuta. Leurs langues se caressèrent, leurs corps se pressèrent l'un contre l'autre, leurs mains caressèrent le corps de l'autre. Rapidement, le baiser s'approfondit et leurs salives se mélangèrent.
Tom lui dévorait entièrement la bouche et posa une main sur ses fesses pour les serrer à travers son slim. Bill gémit dans sa bouche en lui donnant un petit coup de bassin, faisant se rencontrer leurs érections. Seul Bill lui provoquait un tel effet, rien qu'avec un baiser, surement à cause de tout l'amour qu'il lui portait, à cause de celui de Bill qu'il pouvait ressentir.
Bill essoufflé cassa le baiser et saisit sa main qu'il posa sur son buste, la faisant glisser jusqu'à sa poitrine où sous ses doigts le dreadé pu sentir son cœur cogner rapidement et sourdement.
Tom rouvrit les yeux et le vit le fixer avec intensité, son regard noisette était devenu noir. Il était comme ça, exactement comme ça cette nuit ou toutes ces fois où il avait eu envie de Bill, Et Bill lui répéta, avec plus de force dans la voix :
"Je t'aime Tom. Enfin je peux le dire, je t'aime. A un point que tu ne peux même pas imaginer... "
Et il l'embrassa de nouveau, intimement, passionnément, caressa et explora tout l'intérieur de sa bouche avec sa langue, le faisant gémir encore et encore, le faisant partir loin, dance cette bulle paradisiaque qui n'appartenait qu'à eux. Bill se sentait revivre.
La pluie diminua doucement, Toundrah courrait autour d'eux, et Tom pleurait toujours, incapable de réaliser vraiment que Bill était amoureux de lui. Il sentait le sourire de Bill entre les baisers.
Bill se recula doucement, séchant les larmes du blond, puis leva les yeux au ciel où le soleil brillait à nouveau et le rire de Bill envahit ses oreilles.
"TOM M'AIMEEEEEEEEEEEEEEEEE!!" hurla-t-il fou de joie.
************************************************
Et voilà. C'est fini.
Je suis vraimlent heureuse de vous avoir emmené dans mon petit univers une fois de plus, heureuse que vous ayez autant accroché et ma foi Tom a fini par lui dire XD.
Je vous posterais quand même un petit épilogue la semaine prochaine.
Dites moi tout tout tout XDDDDD
Et voilà. C'est fini.
Je suis vraimlent heureuse de vous avoir emmené dans mon petit univers une fois de plus, heureuse que vous ayez autant accroché et ma foi Tom a fini par lui dire XD.
Je vous posterais quand même un petit épilogue la semaine prochaine.
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